Mouvement de libération du Congo

Le Mouvement de libération du Congo (en abrégé MLC) est un parti politique de la République démocratique du Congo. Il a été créé en 1998 par Jean-Pierre Bemba Gombo qui en est l'actuel président. Ève Bazaiba est actuellement le secrétaire général du parti.

Pour les articles homonymes, voir MLC.

Mouvement de libération du Congo

Logotype officiel.
Présentation
Président Jean-Pierre Bemba
Fondation (insurrection armée)

(parti politique)
Siège 6, avenue du Port
Kinshasa/Gombe
Fondateur Jean-Pierre Bemba
Secrétaire général Ève Bazaiba
Positionnement Droite
Idéologie Nationalisme[1]
Démocratie chrétienne[2]
Couleurs bleu, jaune
Site web mlc-rdc.org
Représentation
Députés
22  /  500
Sénateurs
14  /  109

Le MLC dans la Deuxième guerre du Congo

Au cours de la Deuxième guerre du Congo, le MLC opérait dans le nord de la RDC. Il contrôlait le territoire de la région de l'Équateur à partir de la ville de Gbadolite, « fief » de Bemba. L'Ouganda a soutenu le MLC dès sa fondation; leurs revendications communes les opposaient au Rassemblement congolais pour la démocratie d'Azarias Ruberwa soutenu par le Rwanda. (La deuxième guerre du Congo oppose un bien plus grand nombre d'acteurs)

Le MLC en République centrafricaine

Entre au , les troupes du MLC dirigées par Bemba apportent leur soutien au président centrafricain Ange-Félix Patassé contre les « rebelles » de François Bozizé. Mis en place par le coup d'État du , le gouvernement de François Bozizé accuse le MLC d'exactions généralisées au cours de ces interventions.

Le MLC dans le gouvernement de transition de la RDC

Avec la mise en place du Gouvernement de transition de la République démocratique du Congo, le , Bemba Gombo devient vice-président de la RDC (Joseph Kabila en devient le président) et le MLC devient donc un parti politique officiel, présent dans le gouvernement. En tant que participant au dialogue intercongolais, Brig-Gen Malik Kijege, membre du MLC, fut nommé responsable de la logistique militaire, alors que Maj-Gen Dieudonné Amuli Bahigwa fut nommé responsable de la Marine. Deux des dix districts militaires de la RDC furent octroyés au MLC.

Les démêlés judiciaires de Bemba Gombo

L'élection en 2006 de Joseph Kabila à la présidence de la RDC ravive les tensions entre le MLC et le RDC. Le problème de l'intégration des soldats de Bemba dans l'armée régulière remet en cause la stabilité du pays. Un mandat d'arrêt pour haute trahison est lancé contre ce dernier qui trouve refuge au Portugal.

Cependant, les exactions commises en territoire centrafricain par le MLC en 2002-2003 sont dénoncées par la République centrafricaine de Francois Bozizé qui transmet le dossier à la Cour pénale internationale (CPI) en . Le un mandat d'arrêt international pour crimes de guerres et crimes contre l'humanité est lancé contre Jean-Pierre Bemba Gombo qui est arrêté à Bruxelles le . Le , la CPI le déclare coupable de crimes de guerre (meurtre, viol et pillage) et crimes contre l'humanité (meurtre et viol)[3] et le condamne le à 18 années de prison[4]. Il est cependant acquitté le en appel[5].

L'avenir du MLC sous le secrétariat général de François Muamba Tshishimbi

Affiches électorales d'Adrien Dambana Sungu (au centre gauche de l'image), candidat du MLC à Kinshasa pendant la campagne des élections législatives de 2011.

En , François Muamba Tshishimbi a intégré le MLC où il a exercé diverses fonctions, notamment : le secrétariat national chargé de l’Économie, Finances, Budget et Portefeuille et le secrétariat national aux Relations extérieures.

Après la mutation du MLC en parti politique, il était président fédéral du Kasaï Oriental avant d’être désigné secrétaire général, fonction qu’il exerce jusqu’à ce jour[Quand ?].

Malgré les démêlés judiciaires de Bemba Gombo, chef charismatique du MLC, François Muamba Tshishimbi poursuit la dynamique du MLC dans son rôle de secrétaire général.

Il a lancé le un appel pour la mise en place d'une plate-forme en vue de préparer les échéances électorales de 2011.

Cette plateforme aura pour mission de permettre de rassembler les forces politiques afin d'arrêter un programme qui fera office de projet de société.

Secrétaires

Notes et références

  1. http://www.mlc-congo.net/statut.htm
  2. (en) « Parties - IDC-CDI », sur IDC-CDI (consulté le ).
  3. « RCA : Bemba reconnu coupable de crimes de guerre par la CPI », sur zamanfrance.com, (consulté le )
  4. Jason Burke, « Jean-Pierre Bemba sentenced to 18 years in prison by international criminal court », theguardian.com, 21 juin 2016.
  5. « Le Congolais Bemba acquitté de crimes de guerre et crimes contre l’humanité », Libération.fr, (lire en ligne).

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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