Mouvement Colibris

Le Mouvement Colibris, nom usuel de l’Association Colibris qui tire son nom des colibris, est une association loi de 1901 qui a été créée en 2007 en France. C'est un mouvement fondé sur l’action citoyenne, qui relie transition personnelle et transition sociétale. Il encourage chacun à « faire sa part » pour enclencher la transition écologique et sociétale.

Les initiateurs de ce mouvement sont notamment Pierre Rabhi, agriculteur bio partisan de la permaculture ainsi que de l'agro-écologie, et Cyril Dion, réalisateur et écrivain, qui en a été le directeur pendant sept ans.

Le mouvement a été critiqué pour son apolitisme, et pour avoir fait la promotion des écoles Steiner Waldorf et de l’agriculture biodynamique, issues de l’anthroposophie.

Présentation

Historique

En 2006, Pierre Rabhi fonde avec Josette Amor, Isabelle Desplats[1], Claire Eggermont, Jean Rouveyrol, Michel Valentin[2], le « Mouvement pour la Terre et l'Humanisme », qui sera ensuite appelé « mouvement Colibris »[3]. Cyril Dion en est le premier directeur[4]. L'association s'est donné pour mission « d’inspirer, relier et soutenir les citoyens engagés dans une démarche de transition individuelle et collective »[5]. Le réseau Colibris compte, en 2016, 80 000 adhérents ; le nombre de dons chaque année s'élève à environ 10 000[6].

Le mouvement appelle à l'insurrection des consciences et dénonce le mythe de la croissance et la surconsommation[7]. Il mène un certain nombre d'activités destinées à promouvoir les pratiques d'agriculture écologique (agroécologie[8], permaculture...), l'habitat participatif, l'éducation alternative, la gouvernance participative, la consommation responsable. Des groupes locaux se sont ensuite constitués dans plusieurs villes de France. Ils sont liés au mouvement Colibris par un protocole de coopération précisant les obligations mutuelles du mouvement et du groupe local, ainsi que par une charte précisant les valeurs sur lesquelles le mouvement s'appuie et qui précise huit propositions : incarner l'utopie - la sobriété heureuse - le féminin au cœur du changement - l'agroécologie comme alternative - la logique du vivant - la terre et l'humanisme indissociables - relocaliser l'économie - une autre éducation[9],[10].

Le Mouvement Colibris s'appuie sur les techniques et concepts de l'éducation populaire et sur la mise en action des citoyens pour amener à un transition écologique, citoyenne et sociétale, notamment à travers un MOOC(en français : cours en ligne ouvert et massif, CLOM) porté par une université populaire, et des outils collaboratifs d’open education (en)[11].

Son premier directeur a été Cyril Dion, suivi de Mathieu Labonne. Il fonctionne actuellement sans directeur[12].

L'emblème du colibri

Chlorostilbon notatus, ou Colibri à menton bleu. Monsieur Colibri nous tire la langue effrontément : « Na ! »

Le nom choisi dans un second temps pour l'association, soit le « Mouvement Colibris », est inspiré d'une légende amérindienne que Pierre Rabhi avait mise en avant dans sa profession de foi du « Mouvement d'Appel Pour une Insurrection des Consciences (MAPIC) », quand il fut candidat à la candidature à l'élection présidentielle de 2002. Cette légende a été reprise dans l'introduction de son bref essai méthodologique et programmatique : La part du colibri (l'espèce humaine face à son devenir)[13].

Pour certains, ce petit livre représente même ce que Thierry Crouzet a dit de la nouvelle de Giono L'Homme qui plantait des arbres[14], à savoir le « manuel pratique »[15] de la célèbre phrase de Gandhi : « Soyez vous-même le changement que vous voulez voir dans le monde »[16]. Parce qu’ils nous prouvent « que des petits gestes, répétés jour après jour avec patience, peuvent changer un coin du monde, que nos gestes à tous, une fois cumulés, peuvent changer le monde […] armés de nos [seules] volontés. Il nous suffit d’en prendre conscience, comme Elzéard Bouffier le héros de Giono »[15], et comme le colibri de la fable. Et d'être tenaces dans notre effort à notre mesure, à valeur d'exemple.


Cette fable du colibri, rapportée par Pierre Rabhi, nous dit à peu près ceci :

Colibris en vol.

« Un jour, dit cette légende amérindienne, [dans la belle et luxuriante forêt d’Amérique du Sud,] un immense incendie se déclare. Tous les animaux terrifiés et atterrés observaient, impuissants, [ailes et bras ballants], le désastre. [Les flammes affamées dévoraient tout sur leur passage]. Ils aperçoivent alors le tout petit colibri qui s’active, allant chercher quelques minuscules gouttes d’eau dans son bec pour les jeter inlassablement sur le feu. Au bout d’un moment, le tatou [qui est luthier à ses heures et sait fabriquer le charango-quirquincho pour chanter fort encore après sa mort], et le toucan [avec sa grande gueule], [interpelés par les va-et-vient incessants du minuscule volatile], et agacés par ses agissements dérisoires, lui disent : “Colibri ! Tu n’es pas fou ? Tu crois que c’est avec ces gouttes d’eau que tu vas éteindre le feu ?” “Je sais, je sais… répond le colibri, mais… je fais ma part !” Telle est notre responsabilité à l’égard du monde car nous ne sommes pas totalement impuissants si nous le décidons »[13].

 Pierre Rabhi, La part du colibri.

Symbolique

L'association insiste donc sur le symbole du colibri, terme vernaculaire pour divers trochilidae, oiseaux de taille minuscule, mais très actifs et affairés, qui ont un rôle important dans la pollinisation, et sont capables pour certaines espèces, malgré leur taille, de migrations impressionnantes. L'association les utilise à la fois comme logo et comme nom, à partir de la fable citée ci-dessus.

Les membres de l'association ainsi que ceux des associations partenaires se nomment eux-mêmes des « colibris ».

Actions

Projet Oasis

Développé par Pierre Rabhi dans les années 1990, le concept d'oasis repose sur cinq principes fondamentaux : autonomie alimentaire, construction écologique, mutualisation d'espaces et de services, gouvernance participative, partage. Il s'agirait d’encourager la création de lieux qui incarnent des valeurs de solidarité et d’écologie (Écohameaux, habitats participatifs, etc.)[17]. Des rencontres entre personnes intéressées par ces modes d'habitat sont organisées[18].

Colibris propose du soutien à la création de ce type de lieux de vie ou de ressources via plusieurs outils :

  • Un MOOC (Massive Open Online Course, cours en ligne gratuit accessible à tous) "Concevoir une oasis". Les sujets abordés sont : raison d'être, mode de gouvernance, facteur humain, cadre relationnel, montage juridique, montage financier, exigences écologiques, conception en permaculture[19]. La première édition (janvier-) a rassemblé plus de 27.000 personnes[20],[11], la seconde (janvier-) par 9.000 personnes[21][source insuffisante].
  • Un site wiki de mise en relation comprenant une carte des oasis existantes et leur contact, un agenda participatif, des informations sur les formations existantes, une carte du foncier disponible...
  • un accompagnement personnalisé avec des professionnels (les "compagnons oasis").

Formations en ligne

Outre le Mooc "concevoir une oasis", Colibris propose d'autres formations en ligne. Ainsi, un Mooc consacré à la démarche "zéro déchet" conçu en partenariat avec Zero Waste France[22] a-t-il reçu en 2019 le prix du Mooc de l'année[23],[24]. Ce Mooc avait pour but de faire connaître les enjeux écologiques, économiques et sociétaux de la réduction des déchets et les possibilités d'action individuelle, collective et pour les entreprises. Il aurait attiré 40.000 personnes[25],[26].

La Fabrique des colibris

La Fabrique est une plateforme en ligne qui permet à des porteurs de projet de diffuser leurs demandes de financement, d'expertise, de bénévolat, et de matériel. En , 224 projets étaient référencés sur le site.

Groupes locaux

Le jardin partagé de la rue des Thermopyles dans le 14e arrondissement de Paris.

En 2017, l'association revendique l'existence de 133 groupes locaux sur 3 territoires francophones, la France, la Belgique, la Suisse[27] : « Ces groupes initient des actions sur leur territoire pour transformer la société à leur échelle (AMAP, jardins partagés, cantines bio, monnaies locales, écoles alternatives...). »

Au sein d'un groupe local, on distingue les membres du cercle coeur, qui regroupe les personnes les plus impliquées, en lien avec la structure nationale et garants du protocole de coopération, puis des Colibris individuels, qui "font leur part" à leur échelle[28]. Les Groupes locaux protocolés sont représentés au Cercle d'Orientation national, l'équivalent d'un conseil d'administration[29]. Les membres des groupes locaux sont incités à se former à la communication non violente et en diffusent les principes[30]. Le fonctionnement collectif est inspiré des principes de la sociocratie et de l'holacratie[31].

Participation aux débats présidentiels

2012

En 2012, l'association lance une campagne, « Tous candidats en 2012 », s'intéressant à l’agriculture, l’énergie, l’éducation et l’économie[27]. Ce n'est pas la première fois que Pierre Rabhi souhaite influencer le débat présidentiel : en 2002, il s'était présenté comme candidat avec comme slogan « appel à l’insurrection des consciences ». Pierre Rabhi considère que notre économie n'est que « gaspillage » et « destruction », et soutient la décroissance, affirmant : « on fait de la croissance économique avec tout, y compris en liquidant la faune, en détruisant les forêts, en mettant les gens dehors[27]... ».

2017

Lors de la campagne présidentielle 2017, le mouvement ne soutient aucun candidat[32], et se présente comme « un mouvement non partisan qui n’a pas vocation à soutenir un candidat mais à diffuser des idées[33]. »

Avec le soutien de Nicolas Hulot, Thierry Kuhn le mouvement lance une « campagne citoyenne », appel en faveur d’une société plus écologique et solidaire[33]. Cet « appel du monde de demain » recueille 100.000 signatures[34],[35]. En parallèle, l'Equipe Opérationnelle de Colibris organise une tournée associant artistes et activistes[36], Intitulé « Le Chant des Colibris – l’appel du monde de demain ». Des évènements sont organisés dans plusieurs grandes villes de France puis plus tard au Maroc, avec l’objectif affiché d’« inspirer, relier et soutenir les citoyens, aspirant à remettre l’écologie et la solidarité au cœur de leur vie quotidienne »[35],[37],[38],[39]. Les projets sur lesquels les citoyens se rassemblent sont liés à l’alimentation, l’énergie, l’habitat, l’économie collaborative, la consommation responsable et sont présenté dans le cadre de «village des initiatives »[35].

Des artistes comme Alain Souchon, Dominique A, Jeanne Cherhal, Izia, Matthieu Chedid, Zaz, Emilie Loiseau, Gaël Faure, Tété, Zoufris Maracas apportent leur contribution à ces manifestations[36],[35]. Penseurs, artistes, responsables associatifs, « tous s’accordent sur l’idée d’un mode de vie plus écologique et solidaire, privilégiant la mutualisation, la sobriété énergétique, l’agriculture vivrière, l’éco-construction, les économies locales[35]. »

Filmographie

Mélanie Laurent, coréalisatrice de Demain, aux Césars 2016.

En 2010, le documentaire Solutions locales pour un désordre global de Coline Serreau est coproduit avec les Colibris.

« Avec ce film, je montre qu'il existe partout dans le monde des gens qui, sans se connaître, font la même chose, ont la même philosophie de vie et les mêmes pratiques envers la terre nourricière. Mettre en lumière cette universalité des solutions, tout autant que leur simplicité, c'était vraiment le but du film »

 Coline Serreau

En 2015, le film Demain réalisé par Cyril Dion et Mélanie Laurent[40] offre un road movie dans plusieurs pays : « Alors que l’humanité est menacée par l’effondrement des écosystèmes, Cyril, Mélanie, Alexandre, Laurent, Raphäel et Antoine, tous trentenaires, partent explorer le monde en quête de solutions capables de sauver leurs enfants et, à travers eux, la nouvelle génération. À partir des expériences les plus abouties dans tous les domaines (agriculture, énergie, habitat, économie, éducation, démocratie…), ils vont tenter de reconstituer le puzzle qui permettra de construire une autre histoire de l’avenir… ».

Magazine

Stand au salon bio Marjolaine, en 2016.

En 2012, le magazine Kaizen est créé par Cyril Dion qui dirige sa rédaction de à . Depuis, le magazine Kaizen est devenu indépendant du mouvement colibris qui édite son propre magazine en ligne et gratuit.

Financement

Sur son rapport d’activité 2017[41], Colibris indique un total des recettes de 1.301.229€, avec comme postes principaux :

  • Dons de particuliers : 869.391€ (67 %)
  • Mécénat lié à des projets (Oasis, Université, Chant des colibris, etc.): 183.286€ (13 %)
  • Ventes de livres, magazines, DVD, etc. : 77.194€ (6 %)
  • Coproduction film Demain : 54.538€ (4 %)
  • Prestations Oasis : 42 782€ (3 %)

Les quatre principaux postes de dépenses correspondent au trois pôles "inspirer, relier, soutenir" et au pôle support :

  • Inspirer (publications, éditions, Chant des colibris et Agora) 328 086 € (26%)
  • Relier (animation des Groupes Locaux et du collèges de la gouvernance, etc.) 220 962 € (18%)
  • Soutenir (projet Oasis, Université, Fabrique et Outils libres) 296 130 € (24%)
  • Support (administration, communication, secrétariat, web, RH…) 247 474 € (20%)


En tant qu’association d'intérêt général, Colibris fait vérifier ses comptes par un Commissaire aux comptes. Le rapport d’activité précise que c'est le cabinet Émeraude Expertise qui a validé les chiffres du bilan et du compte de résultat.

Critiques

Ce mouvement tire son nom d'une légende amérindienne fréquemment racontée par Pierre Rabhi : lors d'un incendie de forêt, tous les animaux sont paniqués, mais le colibri prend quelques millilitres d'eau dans son bec pour tenter, en vain d'éteindre l'incendie. Quand les autres animaux lui demandent pourquoi il fait ceci, il répond « je fais ma part ». Le journaliste Jean-Baptiste Malet rappelle que Rabhi occulte toujours soigneusement la fin de la fable : le colibri meurt d'épuisement, sans réussir à éteindre l'incendie. Cette légende prise dans son ensemble est ainsi la plus parfaite illustration, selon lui, qu'une approche individuelle et spirituelle du combat écologique, sans mobilisation politique, est tout à fait illusoire[42]. Dépourvus de formation ou même de questionnement politique, les colibris « s'organisent une bulle dans la société [...] mais de là à penser que ça peut représenter une véritable alternative au capitalisme, il faudrait être prudent [...] : les colibris ne représentent pas une alternative [...], c'est une écologie inoffensive [...], elle peut faire du bien, elle peut apaiser, elle rassure, mais ce n'est pas avec cette écologie qu'on transforme la société »[42]. Selon le journaliste Mikaël Faujour le « colibrisme » est « dépolitisé et libéralo-compatible »[43].

Le mouvement ne supervise aucune exploitation agricole[44] et a été critiqué pour faire la promotion des écoles Steiner Waldorf et de l’agriculture biodynamique, issues de l'anthroposophie, notamment par la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes) qui considère dans son rapport d’activité 2016-2017 que l'ensemble du mouvement Colibris « promeut les écoles Steiner Waldorf et l’agriculture biodynamique, [et] que les orientations spiritualistes et philosophiques de R. Steiner sont très répandues dans le domaine des propositions alternatives d’enseignement et plus encore dans celui de la production biologique[45]. » Par ailleurs, Pierre Rabhi préconise dans son autobiographie l'utilisation de la biodynamie[46], méthode issue de l'anthroposophie, doctrine de l'occultiste Rudolf Steiner. Ce lien avec l'anthroposophie est critiqué[47],[48].

Références

  1. Psychologies.com, « Apaiser les relations au travail », sur www.psychologies.com, (consulté le )
  2. « Fondateurs et fondatrices du mouvement Colibris », sur https://www.colibris-lemouvement.org/mouvement/ (consulté le )
  3. « Le mouvement Colibris ».
  4. « Projets », sur https://www.cyrildion.com/ (consulté le )
  5. Frédéric Cazenave, « Pierre Rabhi : « La COP21 ne s’attaque pas aux sources des déséquilibres » », Le Monde.fr, (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le )
  6. Éric Dupin, Les défricheurs : Voyage dans la France qui innove vraiment, La Découverte, , 280 p. (ISBN 978-2-7071-9041-3, lire en ligne), p. 178
  7. Solange Tremblay, Nicole D'Almeida et Thierry Libaert, Développement durable : Une communication qui se démarque, PUQ, , 350 p. (ISBN 978-2-7605-4867-1, lire en ligne), p. 299
  8. « Wikiwix's cache », sur archive.wikiwix.com (consulté le )
  9. Arnaud Diemer et Christel Marquat (Chapitre rédigé par Geneviève Catanet,Arnaud Diemer & Jean- Marc Teulade), Education au développement durable. Enjeux et controverses, De Boek, , 496 p. (ISBN 978-2-8041-8853-5, lire en ligne), p. Chapitre 19 -page 386
  10. Texte de la charte
  11. Denis Cristol, Oser les pédagogie numériques à l'école : Enjeux et exemples pratiques, ESF Sciences humaines, , 248 p. (ISBN 978-2-7101-3714-6, lire en ligne), p. 191-192
  12. « L'équipe Colibris », sur https://www.colibris-lemouvement.org/
  13. Dans la citation, on a mis entre-crochets des variantes qui ont parfois été rajoutées à la version présentée dans le livre, au gré de conférences ou d'émissions avec l'auteur : Pierre Rabhi, La part du colibri : l'espèce humaine face à son devenir, les éditions de l'aube, coll. « Mikrós - essai », 2018 (nouvelle édition), 56 p. (ISBN 978-2815928229 et 2815928221, présentation en ligne).
  14. dont on pourra lire le texte intégral, ainsi qu'une lettre de Giono expliquant ses intentions, ici : Jean Giono, « L’Homme qui plantait des arbres », sur Wikisource, (consulté le ).
  15. Thierry Crouzet, Préface à L'Homme qui plantait des arbres de Giono, Gallimard Jeunesse, coll. « Folio Cadet », , 64 p. (ISBN 978-2075092661 et 2075092664, lire en ligne).
  16. Gandhi et Giono cités dans la même préface de Thierry Crouzet, Préface à L'Homme qui plantait des arbres de Giono, Gallimard Jeunesse, coll. « Folio Cadet », , 64 p. (ISBN 978-2075092661 et 2075092664, lire en ligne).
  17. Elodie Sillaro, « Les Colibris s’interrogent sur le sens de la communauté au 21e siècle », sur https://www.bioalaune.com, (consulté le )
  18. Admin, « Rencontre-débat « Concevoir une oasis » avec Colibris », sur https://lesgrandsvoisins.org, (consulté le )
  19. Raoul Thielly, « Présentations successives des modules du Mooc par Raoul Thielly, pour Béguinage Familial », sur http://beguinage-familial.fr, du 15 mars au 6 juin 2016 (consulté le )
  20. « Plus de 27000 inscrits en deux semaines : retour sur le succès du MOOC du Mouvement Colibris », sur Blog 360Learning, (consulté le )
  21. « Créez votre oasis », sur Colibris (consulté le )
  22. « MOOC Zéro Déchet », sur www.zerowastefrance.org (consulté le )
  23. « Les 5 meilleurs MOOC de l’année », sur Les Echos Start, (consulté le )
  24. « Cosmétique 100% Bio et zéro déchet : la solution avec le fait maison ? », sur Kaizen (consulté le )
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  26. « "MOOC of the Year" : qui sont les gagnants ? », sur Focus RH, (consulté le )
  27. C.G., « Vous avez interviewé Pierre Rabhi et Cyril Dion pour la campagne «Tous candidats en 2012» », sur 20 minutes, (consulté le )
  28. Manuel Rodriguez, « Colibris. La nature et l’humain au cœur de leurs préoccupations. », sur Actu.fr, Le journal du Pays Yonnais, (consulté le )
  29. Olivier Flumian, « Les Colibris : pour une société de la sobriété heureuse », sur pressenza.com, (consulté le )
  30. « Les Colibris se fédèrent pour une société nouvelle », sur ladepeche.fr (consulté le )
  31. Michal Benedick et Robert Collart, Bâtir une organisation collaborative : Activez tous les leviers de la transformation !, Pearson, , 296 p. (ISBN 978-2-326-05590-2, lire en ligne), p. 276
  32. Sophie de Ravinel, « EELV : Michèle Rivasi s'arroge un peu vite le soutien de Pierre Rabhi », Le Figaro, (ISSN 0182-5852, lire en ligne, consulté le )
  33. La-Croix.com, « L’appel écologique du mouvement Colibris avant la présidentielle », sur La Croix, (consulté le )
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  38. Benoît Lagneux, « Cyril Dion: on a une bataille à gagner », sur ledauphine, Le Dauphiné, (consulté le )
  39. Amine Boushaba, « Le chant du colibri fait escale à Casablanca », sur L'économiste, (consulté le )
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  42. « Le système Pierre Rabhi - Jean-Baptiste Malet », sur Le Média, .
  43. Mikaël Faujour, « Les colibris n’éteindront pas l’incendie », sur Le Monde diplomatique, (consulté le )
  44. Jean-Baptiste Malet, « Le système Pierre Rabhi », sur Le Monde diplomatique, (consulté le )
  45. « Rapport d’activité 2016 et premier semestre 2017 », Miviludes, (lire en ligne, consulté le )
  46. « Du Sahara aux Cévennes ; itinéraire d'un homme au service de la Terre-Mère - Pierre Rabhi - Librairie Ombres Blanches » (consulté le )
  47. « afis07 » (consulté le )
  48. « Pierre Rabhi, la Biodynamie et l’Anthroposophie », sur La Vérité sur les écoles Steiner-Waldorf (consulté le )

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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