Monument aux morts de Beaucaire

Le monument aux morts de Beaucaire (Gard, France) commémore les soldats de la commune morts lors des conflits du XXe siècle.

Caractéristiques

Le monument est érigé à l'entrée du cimetière de Beaucaire. Il est constitué d'un fronton flanqué de deux colonnes, ces trois éléments comportant des plaques de marbre recensant les noms des soldats de la commune morts au front : 208 pour la Première Guerre mondiale, 49 pour la Seconde Guerre mondiale, 1 pour la guerre d'Indochine, 3 pour la guerre d'Algérie, 1 pour la guerre de Bosnie-Herzégovine[1],[2].

Devant le fronton, une statue de femme en costume provençal, tenant un bouquet de fleurs, dépose des lauriers sur un autel portant un casque de poilu. Au sol, un drapeau[3].

Le monument mesure m de hauteur ; la statue, 1,9 m[3].

Histoire

Le monument est érigé en 1921 sur des plans de l'architecte Maximilien Raphel. La statuaire est l'œuvre de Raymond Sudre.

Le monument aux morts est inscrit au titre des monuments historiques le [4]. Il fait partie d'un ensemble de 42 monuments aux morts de la région Occitanie protégés à cette date pour leur valeur architecturale, artistique ou historique[5].

Voir aussi

Références

  1. « Beaucaire (30300) », sur monumentsmorts.univ-lille.fr, Laboratoire UMR CNRS IRHiS (Institut de recherches historiques du Septentrion), université de Lille
  2. « Beaucaire - Monument aux Morts (Relevé n° 5654) », Mémorial Gen Web
  3. « Monument aux morts de la guerre 1914-1918 », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
  4. « Monument aux morts de la guerre 1914-1918 », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  5. « Des monuments aux morts de la Grande Guerre protégés au titre des Monuments historiques », Drac Occitanie

Articles connexes

Liens externes

  • Portail de la sculpture
  • Portail du Gard
  • Portail de la Première Guerre mondiale
  • Portail des monuments historiques français
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.