Montrigaud

Montrigaud est une ancienne commune française située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Montrigaud

Vue générale (v. 1900)
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Drôme
Arrondissement Valence
Intercommunalité Valence Romans Agglo
Statut Commune déléguée
Maire délégué Catherine Habrard
2019-2020
Code postal 26350
Code commune 26210
Démographie
Gentilé Rigaud-Montains, Rigaud-Montaines
Population 490 hab. (2016 )
Densité 17 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 13′ 11″ nord, 5° 07′ 55″ est
Altitude Min. 359 m
Max. 582 m
Superficie 28,73 km2
Élections
Départementales Drôme des collines
Historique
Date de fusion
Commune(s) d'intégration Valherbasse

 

Localisation
Géolocalisation sur la carte : Drôme
Montrigaud
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Montrigaud
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Montrigaud
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Montrigaud

    Depuis le , elle est une commune déléguée de Valherbasse.

    Géographie

    Localisation

    Montrigaud est situé à 24 km au nord de Romans-sur-Isère, 12 km au sud-ouest de Roybon (Isère), 14 km au sud-ouest d'Hauterives et km au sud du Grand-Serre (chef-lieu de canton).

    Urbanisme

    Hameaux et lieux-dits

    En 1891, la ferme Ageron est attestée[1].

    Toponymie

    Attestations

    Dictionnaire topographique du département de la Drôme[2] :

    • 1333 : Montem Rigaudum (choix de docum., 39).
    • 1336 : castrum Montis Rigaudi (Valbonnais, II, 311).
    • 1336 : mention du mandement : mandamentum Montis Rigaudi (Valbonnais, II, 211).
    • 1378 : de Monte Rigaudo (cartulaire de Montélimar, 72).
    • 1521 : mention de la paroisse : ecclesia Montisrigaudi (pouillé de Vienne).
    • 1563 : Montrigault (proc.-verb. des états de Montélimar).
    • 1891 : Montrigaud, commune du canton du Grand-Serre.

    Étymologie

    La première partie du toponyme provient du latin mons « montagne, mont, élévation » qui peut désigner une simple colline, en pays de plaine.

    Histoire

    Du Moyen Âge à la Révolution

    La seigneurie[2] :

    • Au point de vue féodal, la terre était un fief des barons de Clermont et un arrière-fief des dauphins.
    • 1327 : possession des Lavaure.
    • 1347 : possession des dauphins.
    • Les dauphins concèdent une charte de libertés municipales aux habitants.
    • 1368 : la terre est cédée aux Sassenage.
    • 1553 : elle passe aux Revel.
    • Vers 1580 : passe aux Langon.
    • 1657 : possession des abbés de Saint-Antoine.
    • Vers 1730 : possession des Bressieu.
    • Recouvrée par les Langon, derniers seigneurs.

    En 1575, il y avait 295 personnes sujettes à l'impôt dans la communauté de Montrigaud qui comprenait alors les quartiers de Charaix, de Chabaudières et de Chaffaure qui en furent distraits en 1684 (voir Charaix sur la commune de Saint-Christophe-et-le-Laris)[2].

    Avant 1790, Montrigaud était une communauté de l'élection et subdélégation de Romans et du bailliage de Saint-Marcellin.
    Elle formait deux paroisses du diocèse de Vienne Montrigaud et Saint-Julien-de-Montfol.
    La paroisse de Montrigaud, en particulier, qui remplaça au XVe siècle celle de Saint-Romain de Péroux (ou Saint-Romain-de-Pérois[3]), avait saint Romain pour patron, et les chapitres de Saint-Barnard de Romans et de Saint-Pierre de Vienne pour collateurs et décimateurs ; ce dernier, à cause du prieuré du Grand-Serre[2].

    La terre avait la même étendue que le mandement et comprenait les communes de Montrigaud et de Saint-Bonnet-de-Valclérieux[2].
    Le mandement de Montrigaud était une possession des dauphins. Il comprenait les communes actuelles de Montrigaud et de Saint-Bonnet-de-Valclérieux. En 1334, Humbert II de Viennois a échangé le mandement de Montluel et les Terres de Vaulx-en-Velin contre les terres de Bellegarde, de Saint-Donat et les châteaux et mandement de Montrigaud[4].

    De la Révolution à nos jours

    En 1790, Montrigaud devient le chef-lieu d'un canton du district de Romans, comprenant les municipalités du Laris, de Montrigaud, de Saint-Bonnet-de-Valclérieux et de Saint-Christophe-du-Bois.
    Le mandement de Montrigaud a été démembré en deux communes, Montrigaud et Saint-Bonnet-de-Valclérieux, lors de la création du département de l'Isère le [5].

    La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) en fait une simple commune du canton du Grand-Serre[2].

    En 1842 la section de commune de Charraix a été détachée de Montrigaud pour être réunie à Saint-Christophe-de-Laris[6].

    Création de la commune de Valherbasse

    Le , elle fusionne avec Miribel et Saint-Bonnet-de-Valclérieux pour constituer la commune nouvelle de Valherbasse dont la création est actée par un arrêté préfectoral du [7].

    Politique et administration

    Liste des maires (jusqu'en 2019)

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    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
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    1871    ?    
    1874    ?    
    1878    ?    
    1884    ?    
    1888    ?    
    1892    ?    
    1896    ?    
    1900    ?    
    1904    ?    
    1908    ?    
    1912    ?    
    1919    ?    
    1925    ?    
    1929    ?    
    1935    ?    
    1945    ?    
    1947    ?    
    1953    ?    
    1959 1965 Félicien Buisson    
    1965 1971 François Bossan    
    1971 1977 François Bossan   maire sortant
    1977 1983 Joël Bérard DVG  
    1983 1989 Joël Bérard   maire sortant
    1989 1995 Joël Bérard   maire sortant
    1995 2001 Joël Bérard   maire sortant
    2001 2003 (nov.) Serge Samarati    
    2003 (déc.)
    (statut ?)
    2008 René Bret    
    2008 2014 René Bret   maire sortant
    2014 2018 (31 déc.) Catherine Habrard   fonctionnaire

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[9].

    En 2016, la commune comptait 490 habitants[Note 1], en augmentation de 1,45 % par rapport à 2011 (Drôme : +4,05 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 3781 4281 4701 6731 6891 5641 5521 2191 213
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 1861 1441 1151 0741 0541 0751 0701 019955
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    937974877760704659648588535
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    487452372343432446489495476
    2016 - - - - - - - -
    490--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[10] puis Insee à partir de 2006[11].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Manifestations culturelles et festivités

    • Fête : dimanche suivant le 18 août[3].
    • La vogue de Montrigaud se déroule chaque année le troisième week-end du mois d'août. Des tournois de pétanque et de boule lyonnaise ont lieu à cette occasion[réf. nécessaire].

    Loisirs

    Économie

    Agriculture

    En 1992 : bois, pâturages (bovins, caprins), céréales[3].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Château ruiné de Langon (XVIIe siècle)[3].
    • Église (XIXe siècle)[3].

    Héraldique, logotype et devise

    Montrigaud possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.

    Annexes

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.

    Références

    1. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 2 (Ageron)
    2. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 234
    3. Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), p. Montrigaud
    4. Gustave de Rivoire de La Bâtie, Armorial du Dauphiné, , 850 p. (lire en ligne), p. 436.
    5. Jean-Joseph-Antoine Pilot de Thorey, Statistique du département de l'Isère : Population, , 720 p. (lire en ligne), p. 10.
    6. Séance du 2 avril 1842 de la Chambre des Députés, rapportée par Le Courrier de la Drôme et de l'Ardèche du 7 avril 1842
    7. Patrick Vieillescazes, « Recueil des actes administratifs n°26-2018-095 : Arrêté portant création de la commune nouvelle de Valherbasse » [PDF], sur drome.gouv.fr, (consulté le ), p. 103-105
    8. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    9. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    10. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    11. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.
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