Montpezat (Gard)
Montpezat est une commune française située dans le département du Gard, en région Occitanie. Ses habitants se nomment les Montpezagaus[1].
Pour les articles homonymes, voir Montpezat.
Montpezat | |||||
Vue sur Montpezat. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Gard | ||||
Arrondissement | Nîmes | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Sommières | ||||
Maire Mandat |
Jean-Michel Andriuzzi 2020-2026 |
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Code postal | 30730 | ||||
Code commune | 30182 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
1 309 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 109 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 51′ 09″ nord, 4° 09′ 29″ est | ||||
Altitude | Min. 78 m Max. 193 m |
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Superficie | 11,98 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Nîmes (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Calvisson | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Géolocalisation sur la carte : Gard
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | montpezat-gard.fr | ||||
Géographie
Localisation
Les communes de Combas, Saint-Mamert-du-Gard, Parignargues, Saint-Côme-et-Maruéjols et Souvignargues sont limitrophes de la commune de Montpezat.
Climat
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Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[4]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[2].
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Vic-le-Fesq », sur la commune de Vic-le-Fesq, mise en service en 1966[7] et qui se trouve à 6 km à vol d'oiseau[8],[Note 2], où la température moyenne annuelle est de 13,8 °C et la hauteur de précipitations de 827,7 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Nîmes-Courbessac », sur la commune de Nîmes, mise en service en 1922 et à 16 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 14,8 °C pour la période 1971-2000[11], à 15,1 °C pour 1981-2010[12], puis à 15,6 °C pour 1991-2020[13].
Urbanisme
Typologie
Montpezat est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[14],[15],[16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nîmes, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 92 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[17],[18].
Montpezat est l'une des 79 communes membres du Schéma de cohérence territoriale (SCOT) du Sud du Gard et fait également partie des 51 communes du pays Vidourle-Camargue (voir liens).
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (50,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (52 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (36,5 %), forêts (32,5 %), prairies (13,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (13,4 %), zones urbanisées (3,8 %), zones agricoles hétérogènes (0,1 %)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
Attestation du nom
Année | Nom | Document |
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994 | Villa Alsatis | Charte du De Mirignanicus vel Campanias[Note 5],[20] |
1119 | Sanctus-Sebastianus de Alsatis | Bullaire de Saint-Gilles |
1156 | Castrum Montis-Pesati | Bulle d'Adrien IV du [Note 6],[21] |
1269 | Castrum de Monte-Pesato | Léon Ménard, notes manuscrites |
1310 | B. de Monte-Pezato | Léon Ménard, notes manuscrites |
1381 | B. de Monte-Pezato | Léon Ménard, notes manuscrites |
1384 | B. de Monte-Pezato | Dénombrement de la sénéchaussée |
1435 | Mont-Pesat | Répartition du subside de Charles VII |
1437 | Parrochia de Sancti-Sebastiani de Montepesato | Étienne Rostang, notaire d'Anduze, XVe siècle |
1462 | Montpesat-lès-Nismes | Registre-copie de lettres royaux[Note 7] de la sénéchaussée de Beaucaire et de Nîmes, pour les annéees 1461 et 1462 |
1485 | Mons-Pesatus | Léon Ménard, notes manuscrites |
1616 | La baronnie de Montpezat | Archives communales de Combas |
1627 | Prioratus Sanctorum Fabiani et Sabastiani de Monte-Pesato | Insinuations ecclésiastiques du diocèse de Nîmes |
1704 | Montpezac | Charles-Joseph de La Baume, Relation historique de la révolte des Fanatiques ou des Camisards |
1711 | Le château de Montpezat | Archives départementales, C 796 |
Source : Dictionnaire topographique du département du Gard[22] |
Étymologie
Montis-Pesati voudrait dire « mont aux fortes pentes » selon Jacques Astor qui rapproche ce toponyme de La Pezade, issu de (via) pesata, « voie en pente », « pente » (du latin pendere, pensum)[23].
Pour Frédéric Mistral, la filiation du nom par le roman, c'est-à-dire l'ancienne langue d'oc, amène à comprendre l'étymologie de Montpezat de cette façon :
Provençal Mount-Pezat, du roman Monpezat, Monpesat, Mont-Pessat, du bas latin Mons Pezatus : mont brisé ou défriché[24].
Racines provençales :
- mount : mont[25].
- peça, du roman pessar, peissar, peciar, pecciar : v., mettre en pièces, casser rompre[26].
- peça, languedocien peçat / peçado : part. et adj., brisé, cassé, ée, rompu, ue[26].
- pèço, roman catalan pessa, portugais peça, espagnol pieza, italien pezza, du bas latin petium : s. f., pièce, morceau, lambeau[27].
Histoire
Moyen Âge
Alsas est l'ancien nom de Montpezat[28]. C'est un acte du bullaire de Saint-Gilles qui révèle l'identité de la villa Alsatis de la charte de 994[20] et du village de Montpezat. L'importance du château de Montpezat, castrum Montis-Pesati cité dans la bulle de 1156 du Pape Adrien IV[21], comme appartenent à l'évêque de Nîmes, remplace à cette époque le nom primitif Sanctus-Sebastianus de Alsatis qui se trouve dans le bullaire[28]. Au XIIe siècle, le village est une place forte occupant une position stratégique sur les premiers contreforts des Cévennes. Son allure guerrière marque fortement le paysage.
Époque moderne
Montpezat, comme beaucoup de communes de cette région eut son lot de malheurs. Durant les guerres de religion, vers 1570, les protestants des environs, attaqués par le maréchal de Damville, se réfugièrent dans l'enceinte du château, mais un assaut final eut lieu et tous les hommes y furent massacrés.
Époque contemporaine
En 1851 la densité de population de Montpezat dépasse les 100 habitants/km2. Au XVIIe siècle les Hautes Cévennes sont plus peuplées que les plaines des Basses Cévennes, peut-être grâce à la présence du châtaignier dans les hauteurs où il se plaît mieux. Dans les plaines plus basses, c'est le développement du mûrier dès le début du XVIIIe siècle qui a accompagné la croissance démographique commencée au XVIIe siècle[29].
Politique et administration
Liste des maires
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[31].
En 2018, la commune comptait 1 309 habitants[Note 8], en augmentation de 25,99 % par rapport à 2013 (Gard : +1,67 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Économie
Secteurs d'activités
Culture locale et patrimoine
Édifices civils
- Château des XIVe et XVIe siècles Inscrit MH (1949)[34]
- Le village, comme ceux voisins de Souvignargues ou de La Calmette est construit en circulade.
Édifices religieux
- Église Saint-Sébastien de Montpezat, dont le clocher est surmonté d'une flèche en pierre de style gothique.
- Temple de l'Église protestante unie de France de Montpezat.
Personnalités liées à la commune
Héraldique
Blason | D'azur à la balance d'or appendue au chef, le fléau posé en barre, les plateaux chargés du même[35]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
Bibliographie
- Jacques Astor (préf. Pierre-Henri Billy), Dictionnaire des noms de familles et noms de lieux du midi de la France, Malesherbes, Éd. du Beffroi, , 1293 p. : ill., couv. ill. en coul. ; 27 cm (ISBN 2-908123-59-2, notice BnF no FRBNF39034098)
- Eugène Germer-Durand, Ministère de l'instruction publique (Éditeur scientifique) et Comité des travaux historiques et scientifiques (dir.), Dictionnaire topographique du département du Gard : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, Paris, Impr. impériale, , XXXVI-298 p., in-4 (notice BnF no FRBNF30500934)
- (oc + fr) Frédéric Mistral et Jules Ronjat, Lou Trésor dou Félibrige ou Dictionnaire provençal-français, Raphèle-lès-Arles, M. Petit, , 2 vol. ; 25 cm (ISBN 84-499-0563-X, notice BnF no FRBNF37258238)
- Eugène Germer-Durand (Editeur scientifique), Cartulaire du chapitre de l'église cathédrale Notre-Dame de Nîmes, Nimes, A. Catélan, , CLXII-403 p., In-8° (notice BnF no FRBNF34124838)
Articles connexes
Liens externes
- Ressource relative à la géographie :
- Ressource relative aux organisations :
- Site officiel
- « Risques majeurs à Montpezat », sur www.prim.net (consulté le )
- « SCOT Sud Gard », sur www.scot-sud-gard.fr (consulté le )
- « CCPS », sur www.ccpaysdesommieres.fr (consulté le )
- « Pays Vidourle Camargue », sur www.pays-vidourlecamargue.fr (consulté le )
- « Montpezat sur le site de l'Institut géographique national » [archive du ], sur wikiwix.com (consulté le )
- « Insee - Chiffres clés : Montpezat », sur www.insee.fr (consulté le )
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Échange, passé entre Thierry et sa femme Ildegarde d'une part, et les chanoines d'autre part, de l'aleud qu'ils possèdent à Mérignargues, à Campagnes, à Quintignargues et à Caissargues, contre un aleud appartenant au Chapitre et situé à Montpezat
Cartulaire de Notre-Dame de Nîmes, p. cxxxix. - Bulle du Pape Adrien IV, confirmant et énumérant les possessions de l'évêque et du Chapître de Nîmes
Cartulaire de Notre-Dame de Nîmes, p. clix. - Lettres royaux : Lettres de chancellerie expédiées aux nom du prince.
Remarque : Lettres royaux est une façon archaïque de parler, conservée longtemps par l'usage de la chancellerie, les adjectifs en al étant, dans l'ancien français, semblables au masculin et au féminin, attendu qu'ils proviennent d'adjectifs latins en alis, qui ont même forme pour ces deux genres.
Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, Paris, L. Hachette, 1873-1874, 4 vol. ; gr. in-4 (notice BnF no FRBNF30824717), p. 283, t. 3 - Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- « Bulletin Municipal Novembre Décembre 2017 », sur http://www.montpezat-gard.fr.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Vic-le-Fesq - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Montpezat et Vic-le-Fesq », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Vic-le-Fesq - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Montpezat et Nîmes », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Nîmes-Courbessac - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Nîmes-Courbessac - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Nîmes-Courbessac - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Cartulaire de Notre-Dame de Nîmes, p. 144
- Cartulaire de Notre-Dame de Nîmes, p. 337
- Eugène Germer-Durand 1868, p. 142.
- Jacques Astor 2002, p. 511-512.
- Frédéric Mistral et Jules Ronjat 1878, p. 366, t. 2.
- Frédéric Mistral et Jules Ronjat 1878, p. 363, t. 2.
- Frédéric Mistral et Jules Ronjat 1878, p. 511, t. 2.
- Frédéric Mistral et Jules Ronjat 1878, p. 513, t. 2.
- Cartulaire de Notre-Dame de Nîmes, p. lxix
- Bozon Pierre. La population de la Cévenne vivaroise. In: Revue de géographie alpine. 1958, Tome 46 no 4. p. 683-715.
doi : 10.3406/rga.1958.1848
« La population de la Cévenne vivaroise », sur www.persee.fr (consulté le ). - L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- Notice no PA00103086, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Blason de la commune », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).
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