Montliot-et-Courcelles
Montliot-et-Courcelles est une commune française située dans le département de la Côte-d'Or en région Bourgogne-Franche-Comté.
Pour les articles homonymes, voir Courcelles.
Montliot-et-Courcelles | |||||
Entrée ouest du village | |||||
Héraldique |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Côte-d'Or | ||||
Arrondissement | Montbard | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays Châtillonnais | ||||
Maire Mandat |
Hubert Fleurot 2020-2026 |
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Code postal | 21400 | ||||
Code commune | 21435 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
303 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 35 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 53′ 32″ nord, 4° 33′ 37″ est | ||||
Altitude | Min. 200 m Max. 318 m |
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Superficie | 8,65 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Châtillon-sur-Seine (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Châtillon-sur-Seine | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Géolocalisation sur la carte : Côte-d'Or
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Cette commune est créée le par la fusion des communes de Montliot et Courcelles-les-Rangs.
Géographie
Situé à 221 mètres d'altitude Montliot s’étend sur 8,7 km2.
Accessibilité
La commune est traversée par la route départementale 971 reliant Troyes à Dijon.
Hydrograhie
La limite ouest de Montliot-et-Courcelles est partiellement constituée par la Seine.
Celle-ci y reçoit le ruisseau du Creux Manchard et la rivière de Courcelles au niveau du moulin de Courcelles.
Communes limitrophes
Vix | Vannaire | |||
Étrochey | N | Massingy | ||
O Montliot-et-Courcelles E | ||||
S | ||||
Sainte-Colombe-sur-Seine | Châtillon-sur-Seine |
Urbanisme
Typologie
Montliot-et-Courcelles est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Châtillon-sur-Seine, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 60 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (91 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (80,3 %), prairies (7 %), forêts (6,1 %), zones urbanisées (2,9 %), zones agricoles hétérogènes (2,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,9 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Histoire
Antiquité
Une villa gallo-romaine, fouillée au Champ-de-l'Abbaye en 1909, a livré des sculptures déposées au Musée du Pays Châtillonnais. D'autres sont identifiées le long de la voie romaine Langres-Auxerre qui traverse la bourgade[8].
Moyen Âge
Vers 1458, le chancelier Rollin fait construire une maison forte à Courcelles[9]. Celle-ci est détruite à la Révolution et ses boiseries, classées monument historiques, se trouvent réparties entre le château de Villiers-le-Duc et l'hôtel de ville de Châtillon-sur-Seine[10].
XXe siècle
En juin 1940, le village est le site de combats entre les armées françaises et allemandes, au cours desquels le soldat colonial Zégué (né en 1919 dans l'actuel Burkina Faso) trouve la mort. il est inhumé au cimetière communal le [11],[12].
Héraldique
Blason | Écartelé ; au premier échiqueté de gueules et d'or de quatre tires, au deuxième d'azur à la fasce d'or accompagnée de trois étoiles aussi d'or, au troisième aussi d'azur aux trois feuilles de chênes aussi d'or, au quatrième de gueules aux trois mâcles d'argent. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Politique et administration
Montliot-et-Courcelles est rattaché :
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[14].
En 2018, la commune comptait 303 habitants[Note 3], en augmentation de 1,34 % par rapport à 2013 (Côte-d'Or : +0,65 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Lieux et monuments
- L'église Saint-Didier du XIIIe siècle et remaniée au XVIe et XVIIe siècles est en forme de croix latine avec un chœur aveugle à fond plat et un transept à double travée. Une partie de son mobilier et de sa statuaire inscrits à l'IGPC remonte aux XVIe siècle et XVIIe siècle. Elle abrite plusieurs dalles funéraires dont deux du XVIe siècle[17] et XVIIe siècle [18] classées monuments historiques Classé MH (1931) et un médaillon de vitrail du XVIe siècle intégré dans une grisaille récente représentant les armes de Michel Boudet, évêque de Langres (1511-1529) et pair de France[19] également classé monument historique Classé MH (1964).
L’église Saint-Didier Dalle funéraire d'un capitaine royal (+1585) Le chœur et les deux travées du transept ouest
- Dans le cimetière attenant une table des morts réutilise une pierre à cupules préhistorique.
- La chapelle Sainte-Anne de Courcelles, remaniée au XVIIIe, renferme un retable et de nombreuses œuvres d'art : plusieurs peintures dont une œuvre du début du XVIIe classée monument historique[20] Classé MH (1971) ainsi que trois statues du XVIIe : une petite Piéta en pierre polychrome, une sainte Anne et une Vierge à l'Enfant inscrites à l'inventaire du patrimoine culturel..
La pierre à cupules La chapelle de Courcelles ... ... et son retable.
- Aux limites communales avec Châtillon-sur-Seine et Sainte-Colombe-sur-Seine s'est développée une très importante zone commerciale.
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- René Paris 1987, p. 82.
- Élisabeth Sirot, Noble et forte maison : L'habitat seigneurial dans les campagnes médiévales du milieu du XIIe siècle au début du XVIe siècle, Paris, Editions Picard, , 207 p. (ISBN 978-2-7084-0770-1), p. 70.
- René Paris 1987, p. 80.
- SHD/DAVCC, Caen : AC 21 P 172 441
- https://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/article.php?larub=286&titre=combattants-africains-de-la-seconde-guerre-mondiale Zégué
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- Base Mistral Palissy, dalle XVI°
- Base Mistral Palissy dalle XVII°
- Basse Mistral Palissy : vitrail
- [Palissy|IM21006763]
Voir aussi
Articles connexes
Bibliographie
- René Paris, A la rencontre du Châtillonnais : Montigny-sur-Anbe, Recey-sur-Ource, Châtillon-sur-Seine, La Bourgogne,
Liens externes
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