Montaignac-Saint-Hippolyte

Montaignac-Saint-Hippolyte est une commune française située dans le département de la Corrèze en région Nouvelle-Aquitaine.

Montaignac-Saint-Hippolyte

Le village de Montaignac.

Blason
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Corrèze
Arrondissement Ussel
Intercommunalité Communauté de communes de Ventadour - Égletons - Monédières
Maire
Mandat
Jean-Claude Besseau
2020-2026
Code postal 19300
Code commune 19143
Démographie
Gentilé Montaignacois, Montaignacoises
Population
municipale
589 hab. (2018 )
Densité 29 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 21′ 17″ nord, 1° 58′ 47″ est
Altitude Min. 518 m
Max. 643 m
Superficie 20,47 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Égletons
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Égletons
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Montaignac-Saint-Hippolyte
Géolocalisation sur la carte : Corrèze
Montaignac-Saint-Hippolyte
Géolocalisation sur la carte : France
Montaignac-Saint-Hippolyte
Géolocalisation sur la carte : France
Montaignac-Saint-Hippolyte

    Ses habitants sont appelés les Montaignacois[1].

    Géographie

    Commune du Massif central située au sud-ouest d'Égletons elle est arrosée par le Doustre et fait partie du Pays d’Égletons.

    Localisation

    Rosiers-d'Égletons Chapelle-Spinasse
    Eyrein N Saint-Hilaire-Foissac
    O    Montaignac-Saint-Hippolyte    E
    S
    Eyrein Le Jardin

    Transport

    Accès par la route : départementale D 1089 ancienne route nationale 89

    par le train
    gare de Montaignac-Saint-Hippolyte

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat de montagne », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[3].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[4]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

    • Moyenne annuelle de température : 9,7 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 4,9 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 3,4 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 14,7 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 1 368 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 13,6 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,4 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Egletons », sur la commune d'Égletons, mise en service en 1997[8] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[9],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 10,3 °C et la hauteur de précipitations de 1 469,7 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Brive », sur la commune de Brive-la-Gaillarde, mise en service en 1987 et à 41 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 12,7 °C pour la période 1971-2000[12], à 12,7 °C pour 1981-2010[13], puis à 13,0 °C pour 1991-2020[14].

    Urbanisme

    Typologie

    Montaignac-Saint-Hippolyte est une commune rurale[Note 4],[15]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[16],[17].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Égletons, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 14 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[18],[19].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (52 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (62,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (51,9 %), prairies (35 %), zones agricoles hétérogènes (9,5 %), zones urbanisées (3,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,1 %)[20].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Histoire

    Héraldique

    Blason
    De sable au sautoir d'argent cantonné de quatre molettes d'or, au franc-canton échiqueté de gueules et d'or.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Politique et administration

    La mairie.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2001 mai 2020 Daniel Vigouroux   Retraité chef d'entreprise
    En cours Jean-Claude Besseau   Retraité, cadre supérieur SNCF

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[22]. En 2018, la commune comptait 589 habitants[Note 6], en augmentation de 8,87 % par rapport à 2013 (Corrèze : −0,08 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    677685648705838587551581590
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    550506520509556532542557553
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    554588617610606612620695686
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    688681541579587565550548576
    2018 - - - - - - - -
    589--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[24].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Festivités

    Chaque année, aux alentours du , la commune célèbre la Fête du Milhassou, un plat typique à base de pommes de terre et de crème fraîche. A cette occasion, une fête foraine, une brocante ainsi qu'un marathon sont organisés, attirant plusieurs dizaines de personnes.

    Lieux et monuments

    La chapelle du village de Montaignac.
    • L'église paroissiale Saint-Hippolyte, inscrite au titre des monuments historiques[25].
    • La chapelle du village de Montaignac.

    Personnalités liées à la commune

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Nom des habitants des communes françaises sur le site Habitants.fr, consulté le 14 octobre 2013.
    2. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    3. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    4. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    5. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    6. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    7. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    8. « Station Météo-France Egletons - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    9. « Orthodromie entre Montaignac-Saint-Hippolyte et Égletons », sur fr.distance.to (consulté le ).
    10. « Station Météo-France Egletons - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    11. « Orthodromie entre Montaignac-Saint-Hippolyte et Brive-la-Gaillarde », sur fr.distance.to (consulté le ).
    12. « Station météorologique de Brive - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Brive - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Station météorologique de Brive - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    16. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    17. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    18. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    19. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    20. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    21. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    22. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    23. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    24. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    25. Notice no PA00099810, base Mérimée, ministère français de la Culture.
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