Mon Ket

Mon Ket[1] est un film belgo-français réalisé par François Damiens, sorti en 2018. Premier long métrage de l'acteur belge, le film présente la particularité d'être tourné en caméra cachée.

Mon Ket
Réalisation François Damiens
Scénario François Damiens
Benoît Mariage
Acteurs principaux
Sociétés de production Chi-Fou-Mi Productions
Artémis Productions
Pays d’origine Belgique
France
Genre comédie
Durée 89 minutes
Sortie 2019


Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Synopsis

Dany Versavel a un souci avec son fils, son « ket », âgé de 15 ans. Ce dernier, Sullivan, en a assez de ce père qui fait le malin derrière les barreaux de sa prison. Mais pour Dany, ce fils c’est sa vie. Il décide donc de s’évader. En cavale, il tente d'enseigner diverses choses à son fils, avec ses petites magouilles et son style sans retenue[2].

Fiche technique

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Distribution

  • François Damiens : Dany Versavel
  • Matteo Salamone : Sullivan Versavel
  • Tatiana Rojo : Patience, l'épouse de Dany
  • Christian Brahy : le parrain
  • Nancy Sluse : la conquête
  • Serge Hutry : le chef des Urgences

Production

Genèse et développement

François Damiens avait depuis quelques années l’envie d’écrire un long métrage abordant les sujets de la paternité et de la filiation : « C’est un thème qui me touche beaucoup, celui de ses parents et donc des pères qui essaient de faire du mieux possible pour élever leur enfant mais qui au final font tout le contraire ! Il y a chez eux une vraie volonté de bien faire mais en les regardant agir, on sait nous que ce n’est pas la bonne façon de procéder et qu’évidemment c’est le gamin qui va morfler[7] ! »

Le personnage principal, Dany Versavel, existait depuis longtemps dans la tête de François Damiens. Ce dernier le décrit comme un « baraki”, c’est-à-dire un type sans foi ni loi, complètement en marge des règles de la société. Dany n’a aucun filtre, il fait exactement ce dont il a envie. Cet homme là n’a aucune pudeur, aucune retenue : il n’a aucun complexe, ni de supériorité ni d’infériorité ! Pour moi, c’est une sorte de cow-boy qui navigue entre la prison, la cavale ou la liberté en se sentant chez lui partout… Son sens des relations humaines est très particulier et quand Dany parle à son fils, il le fait comme il le ferait avec n’importe qui[7] ».

François Damiens souhaite que le film soit tourné en caméra cachée : « J’adore le principe de jouer la comédie avec des gens qui eux ne sont au courant de rien ! Ça donne souvent de très grands moments, partant du principe que l’on ne peut pas être plus juste, plus réel que ce qu’on est dans la vie… Je trouvais intéressant de pousser l’exercice à un récit de long-métrage[7] ». Durant l'écriture, il se dit par ailleurs qu'il doit également en assurer la réalisation, étant lui-même spécialiste de la caméra cachée : « C’est un exercice très particulier. Quand j’en faisais pour la télévision, il m’arrivait souvent de passer derrière la caméra pour diriger les choses, ce qui était forcément très inconfortable pour les réalisateurs ! C’est comme engager un cuisinier et préparer le repas à sa place[7] ».

Distribution des rôles

François Damiens ne fait appel qu'à des acteurs amateurs, hormis pour Tatiana Rojo, qui interprète son épouse. Certains sont des acteurs occasionnels, comme Mattéo Salomone qui interprète le fils, Christian Brahy (son parrain) ou encore Nancy Sluse (la 2e femme). Le reste de la distribution est composé d’anonymes « piégés » par les caméras cachées, comme l'explique le réalisateur : « Tous les autres personnages, j’insiste bien sur ce fait, sont des quidams de la vraie vie. Cela représente tout de même environ 25 personnes qui n’étaient au courant de rien, filmées à leur insu et dont il a fallu gérer les réactions, évidemment totalement improvisées[7] ! »

Tournage

Malgré un tournage en caméras cachées, une logistique importante était nécessaire. François Damiens raconte : « J’ai dû gérer une équipe de parfois plus de quarante personnes… Moi qui aime la légèreté et la liberté, j’ai été obligé de composer et de m’adapter à une équipe de cinéma qui forcément attend que vous fassiez votre petit numéro pour passer à la scène suivante ! La logistique était également très pesante : l’installation des caméras, le fait que les piégés ne devaient pas se croiser quand nous étions contraints à refaire une séquence qui n’avait pas fonctionné[7] »

Chaque jour de tournage, François Damiens est maquillé durant près de quatre heures. Prothèses dentaires, décolleurs d’oreilles, faux ventre, fausses cuisses sont nécessaires pour éviter qu'il soit reconnu : « C’est en effet le gros écueil de la caméra cachée : quand vous êtes reconnu, vous devez jeter la prise à la poubelle et quand vous pensez avoir été reconnu, ça fausse le jeu et ça plombe la scène… C’est comme raconter une blague à quelqu’un en se demandant s’il ne connaît pas déjà la chute[7] ! »

Box office

En Belgique, il passe la barre des 100 000 entrées[8]. En France, après un très bon démarrage[9], il cumule 214 175 entrées en deux semaines[10].

Distinctions

Nominations

Bibliographie

Notes et références

  1. Ket est un terme bruxellois désignant un jeune, un gosse dont le diminutif est ketje (p'tit gars, enfant). C'est l'équivalent bruxellois du titi parisien[Quoi ?].
  2. Mon Ket sur Allociné
  3. Le film est sous-titré ma bataille en clin d’œil à la chanson Mon fils ma bataille de Daniel Balavoine.
  4. Dossier de presse - Unifrance
  5. « Mon Ket aka Dany », sur https://www.taxshelter.be, (consulté le )
  6. (en) Release info sur l’Internet Movie Database
  7. « Secrets de tournage », sur Allociné (consulté le )
  8. « 100.000 entrées pour "Mon Ket"! - Cinevox », sur Cinevox, (consulté le ).
  9. Antoine du Jeu, « François Damiens piège le box office », Les Inrockuptibles, (lire en ligne, consulté le ).
  10. http://www.allocine.fr/film/fichefilm-247834/box-office/

Annexes

Articles connexes

Liens externes

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