Molliens-au-Bois
Molliens-au-Bois est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.
Molliens-au-Bois | |||||
La mairie-école. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Somme | ||||
Arrondissement | Amiens | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Territoire Nord Picardie | ||||
Maire Mandat |
Frédéric Avisse 2020-2026 |
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Code postal | 80260 | ||||
Code commune | 80553 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Mollienois | ||||
Population municipale |
321 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 44 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 59′ 20″ nord, 2° 23′ 10″ est | ||||
Altitude | Min. 62 m Max. 129 m |
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Superficie | 7,28 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Amiens (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Corbie | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Géolocalisation sur la carte : Somme
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Géographie
Le village est situé à environ 12 kilomètres au nord-est d'Amiens, il est accessible par l'axe Amiens - Arras, la route départementale 919 (RD 919) et les routes départementales 11 et 30.
Molliens-au-Bois est entourée des communes de : Rubempré et Pierregot, au nord ; Mirvaux au nord-est ; Montigny à l'est ; Saint-Gratien au sud-est ; Rainneville au sud-ouest et Villers-Bocage à l'ouest[1].
Communes limitrophes
Rubempré | Pierregot | Mirvaux | ||
Villers-Bocage | N | Montigny-sur-l'Hallue | ||
O Molliens-au-Bois E | ||||
S | ||||
Rainneville | Saint-Gratien |
Urbanisme
Typologie
Molliens-au-Bois est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[6],[7].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (91,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (91,6 %), forêts (4,7 %), zones urbanisées (3,6 %), prairies (0,1 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
Histoire
Seigneurie
La seigneurie relevait de Vignacourt, mouvant de Picquigny, à cause du comté de Corbie et elle était tenue en deux fiefs en 1539 et "noblement en quatre fiefs chacun en plein hommage" en 1733. Elle se composait de 300 journaux de terre, 12 journaux de prés et 7 de bois en 1695.
Les premiers seigneurs de Molliens en portaient le nom ; on trouve Jean et Frodo de Molliens en 1153 ; en 1334, Jean de Haveskerque était seigneur de Molliens.
Famille de Créquy
Jean de Créquy épousa en 1366 Jeanne de Haveskerque, dame de Mollieus, Villers-Bocage et autres lieux. Jean de Créquy, dit "Le Jeune" combat et trouve la mort à la bataille d'Azincourt en 1415[10]. La famille de Créquy se succéda dans la seigneurie qui échut ensuite par successions à la famille de Blanchefort-Créquy : Antoine de Blanchefort, petit-fils de Jean VIII de Créquy, hérita de tous les biens de la maison de Créquy à condition pour lui et ses successeurs d'en garder le nom et les armes. Marguerite de Créquy épouse de Charles-Belgique de La Trémouille, duc de Thouars, vendit Molliens en 1695 à François du Fresne, écuyer, seigneur de Fontaine-le-Sec. Joseph du Fresne, son petit-fils, le vendit en 1765 à Philippe Jacques Poujol, écuyer, qui le possédait encore à la Révolution.
Famille Poujol
Philippe Jacques Poujol de Molliens, reçu secrétaire du roi en 1765, était encore en charge lors de l'abolition de sa compagnie en 1790 ; il est mort en 1803.
Gabriel Poujol, maire de Molliens, son petit-fils, a épousé en Marie Louise Honorine Boistel du Belloy, dont il a eu : Marguerite Marie Josèphe née à Amiens le .
Politique et administration
Intercommunalités
La commune fait partie de la communauté de communes du Territoire Nord Picardie après avoir fait partie de la communauté de communes Bocage Hallue de 1999 à 2017.
Liste des maires
Distinctions et labels
Classement au concours des villes et villages fleuris : une fleur récompense en 2015 les efforts locaux en faveur de l'environnement[15].
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[17].
En 2018, la commune comptait 321 habitants[Note 3], en diminution de 2,43 % par rapport à 2013 (Somme : −0,18 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Enseignement
Il n'y a plus d'établissement scolaire à Molliens-au-Bois. La communauté de communes gère la compétence scolaire.
Culture locale et patrimoine
Église paroissiale Saint-Léger
L'église Saint-Léger de style néo-gothique fut construite de 1870 à 1872, aux frais de Marie-Colette-Amélie Poujol de Molliens, sous la direction de l'architecte Victor Delefortrie. Son plan a la forme d'une croix latine, sans bas-côté, avec un clocher-porche surmonté d'une haute flèche octogonale et flanqué de deux tourelles, dont celle de droite enferme l'escalier d'accès aux cloches.
Château
Il a succédé à un édifice disparu. Le château actuel a été reconstruit en 1840 et restauré après la Seconde Guerre mondiale[20].
Chapelle castrale
C'est le seul vestige du château des du Fresne de Fontaine construit vers 1760. Sépulture de la famille Poujol de Molliens, la plus ancienne mention date de 1803[20].
Héraldique
Blason | D'or à l'arbre de sinople ; chapé d'azur chargé de deux bouquets de trois roseaux à massette tigés et feuillés d'or, chacun soutenu d'un croissant d'argent. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
Bibliographie
- François Ansart, « Églises néo-gothiques dans le canton de Villers-Bocage » in Histoire et Traditions du pays des coudriers n° 17, p. 22 à 25.
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- PLan cadastral de Molliens-au-bois, 1812
- « Le réseau Trans'80 en ligne ».
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Amiens », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « Azincourt 1415 : d'où venaient les chevaliers français morts à la bataille ? ».
- Légifrance, 15 avril 1981.
- « Liste des maires de la Somme », sur http://www.somme.pref.gouv.fr, (consulté le ).
- « Liste des maires de la Somme » [xls], Liste des élus du département de la Somme, Préfecture de la Somme, (consulté le ).
- « Liste des élus de la Somme » [ods], Listes des élus, Préfecture de la Somme, (consulté le ).
- « Liste des localités figurant au palmarès des villes et villages fleuris », sur Villes et villages fleuris (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- André Guerville, Chapelles et oratoires en Pays de Somme, Abbeville, imp. Frédéric Paillart, coll. « Richesses en Somme », 4e trimestre 2003, 302 p., p. 178 (ASIN B000WR15W8).
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