Mo'Kalamity
Mo'Kalamity est une chanteuse de reggae roots française originaire du Cap-Vert.
Activité principale | Auteure-compositrice-interprète |
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Genre musical | reggae |
Instruments | Voix, guitare |
Années actives | Depuis 2005 |
Labels | Sofia Thea Records, Musicast |
Site officiel | mokalamity.com |
Membres | Muctaru wurie(clavier), Benoît(basse), Kael (guitare rythmique et chœurs), Mano à la batterie, Kubix (guitare), Yann Cléry (flûte et chœurs). |
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Biographie
Née à Santiago (Cap-Vert)[1], Monica Tavares arrive en France à l'âge de cinq ans et demi lorsque ses parents décident de quitter l'île pour rechercher une meilleure condition de vie. Elle grandit en région parisienne et découvre à l'adolescence différents genres musicaux dont « la soul, le gospel, le blues, le jazz ». Elle choisit finalement le reggae pour son « rythme » et son « groove », se reconnaissant à travers les artistes jamaïcains fiers de leurs origines africaines[2].
Entre et , elle est notamment choriste pour l'artiste reggae King Malik[3]. En , elle décide de lancer sa carrière solo[4].
En , le groupe The Wizards est formé[5]. Il est composé de : Anne aux claviers et aux chœurs, Benoît à la basse, Franck à la guitare, Kael à la guitare rythmique et aux chœurs, Mano (ou Nono) à la batterie.[réf. souhaitée]
Le premier album de Mo'Kalamity ― Warriors of light ― sort en ; il est auto-produit grâce au public et à l'association L'assos'piquante. Les morceaux sont notamment arrangés par Johnson Makende, ex-leader du groupe reggae caraïbes Exode, et sa compagne Anne Riou[6].
En , elle est nommée dans trois catgéories des Cabo Verde Awards[7].
En , toujours accompagnée de The Wizards, elle participe au Garance Reggae Festival[2]. En octobre sort l'album Freedom Of The Soul[8]. Une tournée est organisée en Europe en [réf. souhaitée].
Début , elle part enregistrer à Kingston One Love Vibration en collaboration avec Sly & Robbie. RFI juge positivement le résultat écrivant que l'« identité artistique » de chacun est respectée, ce qui permet à Mo'Kalamity de « faire entendre sa voix aux modulations orientales »[9]. Marianne considère que l'album « très réussi [...] livre un moment de sérénité contagieuse »[10].
En , elle sort un single intitulé Le Pouvoir en featuring avec Tiken Jah Fakoly[11].
Style et inspirations
Influencée par les artistes des décennies 1960 et 1970[12], elle reconnaît le caractère « militant » de ses chansons[5] et considère que la musique reggae donne une voix aux plus défavorisés[4]. L'unité de l'Afrique mais aussi l'exil ou encore l'émancipation des femmes sont des thèmes abordés dans son répertoire[2].
Discographie
2006 : Warriors of Light
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2009 : Deeper Revolution (Musicast)
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2013 : Freedom of the Soul (Sofia Thea Records)
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2018 : One Love Vibration (Sofia thea records)
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Voir aussi
Notes et références
- (de) Stefan Franzen, « Mo’Kalamity holte sich in Jamaika neue Inspiration – Konzert in Emmendingen. », sur www.badische-zeitung.de, (consulté le )
- Hortense Volle, « Mo’Kalamity, reine africaine du reggae-roots français », sur PAM - Pan African Music, (consulté le )
- Nicanor Haon, « Mo’Kalamity & The Wizards, reggae roots et frais le 14 avril au Divan du Monde et en tournée toute l'année », sur ON-mag.fr, (consulté le )
- (en) Terri Dunbar-Curran, « Giving the poor a voice, from Jamaica to Africa », sur Cape Times, (consulté le )
- « Chartres-de-Bretagne. Un concert aux airs de reggae avec Mo’Kalamity, vendredi », sur Ouest-France, (consulté le )
- « Mo'Kalamity - Warriors Of Light », sur Discogs (consulté le )
- « Lura e Mayra Andrade com mais nomeações », sur jornaldeangola.sapo.ao, (consulté le )
- « Mo'Kalamity & The Wizards (4) - Freedom Of The Soul », sur Discogs (consulté le )
- Bertrand Lavaine, « Mo'Kalamity, au royaume du reggae », sur RFI Musique, (consulté le )
- Frédérique Briard, « Mo’Kalamity dégaine ses vibrations jamaïcaines », sur Marianne, (consulté le )
- Amobé Mévégué, « À l'Affiche ! - Mo'Kalamity, ambassadrice capverdienne d'un reggae conquérant », sur France 24, (consulté le )
- Sébastien Bussiere, « Mo’Kalamity, du reggae et des convictions à Diff'art », sur Lanouvellerepublique.fr, (consulté le )