Mishima-taisha
Le Mishima-taisha (三嶋大社) est un sanctuaire shinto situé dans la ville de Mishima, préfecture de Shizuoka au Japon. C'est l'ichi-no-miya de l'ancienne province d'Izu. Le principal matsuri (festival) du sanctuaire se tient tous les ans le et comprend des représentations de yabusame[1].
Kami vénéré
Le principal kami du Mishima-taisha est Mishima Daimyōjin (三嶋大明神), un amalgame de Ōyamatsu-no-mikoto (大山祇命) et de sa consort Tsumihayae Kotoshironushi no kami (積羽八重事代主神)
Le Mishima-taisha possède également de nombreux petits sanctuaires secondaires consacrés à divers kamis.
Bâtiment notable
Le honden, bâtiment de trois baies de style nagare-zukuri, a été reconstruit de nombreuses fois dans l'histoire du sanctuaire. L'actuel bâtiment date de 1866, après sa reconstruction à la suite de la destruction du sanctuaire par le grand séisme d'Ansei de 1854. Il est répertorié comme bien culturel important national.
Biens culturels
Le Mishima-taisha possède un petit musée dont l'objet le plus précieux est une boîte en bois en laque japonaise avec décoration maki-e. La boîte, qui contient de nombreux ustensiles et articles utilisés pour les produits cosmétiques des femmes au cours de l'époque de Heian, a été donnée au sanctuaire par Hōjō Masako. Elle est classée trésor national[2].
En plus de son honden, le Mishima-taisha dispose également de quatre autres éléments enregistrés comme biens culturels importants nationaux :
- un tachi (sabre japonais) de l'époque de Kamakura donné au sanctuaire par l'Empereur Meiji ;
- un wakizashi (épée courte) de l'époque de Muromachi ;
- une copie du Sutra du Cœur datée de 1203, écrit par Minamoto no Yoritomo ;
- un ensemble de 592 documents d'archives du sanctuaire des époques de Heian et d'Edo.
Par ailleurs, un olivier odorant âgé de 1 200 ans situé dans l'enceinte du sanctuaire est protégé en tant que « monument naturel ».
Galerie
- 舞殿
- 芸能殿
- Musée du trésor.
Notes et références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Mishima Taisha » (voir la liste des auteurs).
- Herbe Plutschow, Matsuri: The Festivals of Japan, p. 173.
- Joe Earle, Splendors of Imperial Japan.
Voir aussi
Bibliographie
- Joe Earle, Splendors of Imperial Japan: The Khalili Collections, 2005 (ISBN 1-874780-19-6).
- Jeffrey P. Maas, Yoritomo and the Founding of the First Bakufu: The Origins of Dual Government in Japan, Stanford, Stanford University Press, 1999 (ISBN 0-8047-3591-3).
- Herbe Plutschow, Matsuri: The Festivals of Japan, Londres, RoutledgeCurzon, 1996 (ISBN 1-873410-63-8).
- Richard Ponsonby-Fane, The Imperial House of Japan, Kyoto, Ponsonby Memorial Society, 1959 (OCLC 194887).
Articles connexes
Liens externes
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