Mirza Ibrahimov

Mirza Ibrahimov (en azéri : Mirzə Əjdər oğlu İbrahimov ; dans la province de Sarab en Azerbaïdjan iranien - à Bakou) est Écrivain du peuple d’Azerbaїdjan soviétique, académicien.

Biographie

Mirza Ibrahimov est né dans une famille paysanne pauvre. En 1918, après la mort de sa mère et de sa sœur, sa famille déménage à Bakou. Resté orphelin, il est contreint de travailler comme ouvrier. Travaillant dans les champs pétrolifères, il fréquente une école pour jeunes travailleurs et un cercle littéraire. En 1929, il termine la FZU (école d'usine)et, en 1931, l'école technique de l'industrie pétrolière avec un diplôme de contremaître de forage[1].

Premiers ouvrages

En 1930 M.Ibrahimov écrit de la poésie. Ensuite, il passe aux articles publiés dans les journaux. il prend une part active aux activités du cercle, dirigé par le célèbre écrivain et enseignant Seyid Huseyn. Hussein apprécie ses premières histoires ; il les corrige et publie. La même année, la revue "Sharg gadiny" ("Femme de l'Est") publie les premiers articles de Mirza Ibragimov "Melek" et "Zakhra". La pièce "Hayat" peut être considérée comme son premier œuvrage important sur la transformation du village, ce qui lui apporte une renommée. Bientôt, il part étudier à Leningrad, où il travaille sur une grande œuvre littéraire sur Jalil Mammadguluzade, reconnue comme une dissertation. Le livre s'appelait « Le Grand Démocrate ». À son retour de Leningrad, il est nommé directeur du théâtre d'opéra et de ballet ; plus tard, il est nommé chef du Département des Arts.En dépit d'être occupé avec le travail du gouvernement, il continué à écrire.

Ses drames « Madrid » sur le combat du peuple espagnol contre le fascisme, « Mahabbat » sur le travail du peuple pendant la Grande Guerre Patriotique de 1941-1945, les comédies « Une paysanne », « Un homme bon » deviennent populaires[2].

Position civique

La position civique de M.Ibrahimov est clairement indiquée dans ses oeuvres. Le thème associé à l'Azerbaïdjan du Sud occupe une place particulière dans la série "Récits orientaux", en particulier dans le roman "Le jour viendra" (1948), qui reflète des épisodes du mouvement de libération nationale en Iran et pour lequel l'écrivain a reçu le Prix d'État de l'URSS. Ce travail était un succès retentissant non seulement dans notre république, mais aussi à l'étranger, et même était traduit en plusieurs langues. Il écrit les romans « Un grand support » (1957), « La confluence des eaux (1958), le roman épique « Pervane » (1969-70), consacré à la vie et l’activité publique de Nariman Narimanov et de nombreux autres ouvrages. L’écrivain publie des articles critiques sur la langue et la littérature[3].

Traductions

Dans le même temps, on peut citer ses traductions des auteurs étrangers en azerbaïdjanais tels que Shakespeare, A.Ostrovsky, Moliere, Tchekhov , Tchernichevski et d’autres, faites par l'écrivain.

Activité politique

La fin des années 40 et toutes les années 50 du siècle dernier occupent une place importante dans la vie publique de Mirza Ibrahimov. Il occupe le poste du vice-président du Conseil des ministres, puis du président du Présidium du Conseil suprême de la République d'Azerbaïdjan.

Liens externes

Références

  1. (ru) Виктория ТРЕТЬЯКОВА, « Мечты сбываются », sur anl.az, Каспiй.-, 2016.- 27 февраля. (consulté le )
  2. (ru) « ИБРАГИМОВ МИРЗА АЖДАР ОГЛЫ », sur slovar.cc, (consulté le )
  3. (ru) Эльмира Алиева, « Жизнь и творчество писателя », sur anl.az, 2009.- 13 октября

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