Mercy-le-Bas

Mercy-le-Bas est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle en région Grand Est.

Pour les articles homonymes, voir Mercy.

Mercy-le-Bas

La mairie et l'agence de poste.

Héraldique
Administration
Pays France
Région Grand Est
Département Meurthe-et-Moselle
Arrondissement Briey
Intercommunalité Communauté de communes Cœur du Pays-Haut
Maire
Mandat
Serge Ventrucci
2020-2026
Code postal 54960
Code commune 54362
Démographie
Population
municipale
1 281 hab. (2018 )
Densité 156 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 23′ 04″ nord, 5° 45′ 09″ est
Altitude Min. 242 m
Max. 318 m
Superficie 8,23 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton du Pays de Briey
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Mercy-le-Bas
Géolocalisation sur la carte : Meurthe-et-Moselle
Mercy-le-Bas
Géolocalisation sur la carte : France
Mercy-le-Bas
Géolocalisation sur la carte : France
Mercy-le-Bas

    Géographie

    Mercy-le-Bas, qui compte 1450 habitants, fait partie de l’arrondissement de Briey, Canton du Pays de Briey.

    C’est une des 25 communes qui composent la communauté de communes Pays de l'Audunois et du Bassin de Landres.

    Située à proximité des frontières : Luxembourg 20 km, Belgique 22 km, Allemagne 50 km.

    Mercy-le-Bas est situé proche des grands pôles urbains : Longwy 18 km, Longuyon 20 km, Briey 24 km, Thionville 35 km, Metz 55 km, Verdun 55 km, Nancy 110 km.

    Le territoire de Mercy-le-Bas est limitrophe du territoire de sept communes.

    Urbanisme

    Typologie

    Mercy-le-Bas est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (68,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (70,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (55,7 %), forêts (20,8 %), zones urbanisées (10,7 %), prairies (10,2 %), zones agricoles hétérogènes (2,7 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Histoire

    Village de l'ancienne province du Barrois.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2001 En cours Bruno Pédésini    
    juillet 2014 mai 2020 Bruno Pedesini[8]   Retraité
    mai 2020 En cours
    (au 24 mai 2020)
    Serge Ventrucci[8],[9]
    Réélu pour le mandat 2020-2026
      Ancienne profession intermédiaire

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[11].

    En 2018, la commune comptait 1 281 habitants[Note 2], en augmentation de 0,08 % par rapport à 2013 (Meurthe-et-Moselle : +0,34 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1836 1841 1861 1866 1872
    500516533563612602740694720
    1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911 1921
    709666580512503468457470395
    1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982
    4106597451 2181 5951 9281 7881 6191 428
    1990 1999 2006 2007 2008 2013 2018 - -
    1 3231 3161 3371 3401 3431 2801 281--
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[12] puis Insee à partir de 2006[13].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    • 1 école primaire de 10 classes (regroupement pédagogique de 5 communes)
    • 1 école maternelle de 4 classes (regroupement pédagogique de 5 communes)
    • 1 accueil périscolaire

    Santé

    • 1 centre médical communal, ouvert tous les jours et comprenant :
      • 3 médecins généralistes
      • 1 infirmier
      • 1 podologue
      • 1 orthophoniste
      • 1 psychologue
      • 1 orthoptiste
      • 1 local pour kinésithérapeute
      • Vivre Ensemble (association d’aides à domicile)
    • 1 cabinet dentaire ouvert toute la semaine
    • 1 pharmacie

    Sécurité

    • 1 gendarmerie

    Sports

    • 1 complexe sportif foot comportant 1 terrain d’honneur et 3 d’entrainement
    • 1 salle d'entraînement de judo

    Économie

    Entreprises

    • 2 salons de coiffure “hommes et dames”
    • 2 cafés
    • 1 taxi, entreprise de 5 véhicules
    • 1 agence de communication et impression.
    • 1 Atelier de transfert sur textile “Marque Française de vêtements déposée“

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Mercy-le-Bas a gardé de nombreuses traces de son passé.

    Édifices civils

    • Lavoir tunnel. Situé dans la partie basse, au cœur du village, ce lavoir se présente sous la forme d’un tunnel demi-cylindrique, voûté en berceau, entièrement en pierres appareillées (profondeur 7,90 m - hauteur de 5,50 m). Il est le seul à avoir conservé ses abords en pavés, ce qui contribue à sa beauté. Classé au patrimoine des monuments de France, il date du XIXe siècle
    • La fontenette, l'ancienne fontaine qui alimentait le village, située sur le chemin qui mène à l’étang sur un parcours promenade.
    • Demeure dite Château. Demeure XVIIIe siècle appelée château par tradition orale ; cave XVIe siècle.
    • Moulin, Usine à Papier à Mainbottel. Acensé en 1270 à l'abbaye de Saint-Pierremont, le moulin est possédé au XIVe siècle par les familles de Landres et de Mercy, outre l'abbaye. Encore mentionné en 1761, il est remplacé par une usine à papier, ruinée en 1792 par les guerres de la Révolution et rétablie au début du XIXe siècle. Fabriquant du papier peint, elle est la propriété de M. Gentil à partir de 1841 qui est à l'origine de son développement : 36 ouvriers en 1844, 120 en 1852. Transformée en hôpital militaire allemand pendant la guerre de 1914-1918, elle est reconvertie après la guerre en brasserie dite de Longwy qui fonctionnera jusque vers 1950. Ce site industriel se trouve à cheval sur deux communes : Mercy-le-Bas et Boismont.
    • Brasserie de Longwy, située au lieu-dit Mainbottel, à cheval sur la commune de Boismont.
      Carte de VRP de la brasserie de Longwy, datant des années 1930


    Édifices religieux

    • Église Saint-Rémy de Mercy-le-Bas, église paroissiale du XIIIe siècle dont il subsiste le chœur et les trois dernières travées de la nef. Chœur exhaussé au XVIe siècle dans un but défensif et revoûté d'ogives, en même temps que la nef est partiellement repercée. 1re travée de la nef et tour clocher reconstruites en 1770 (date portée par le tympan du portail occidental), nef partiellement repercée au XVIIIe siècle, sacristie XVIIIe siècle. Armoire eucharistique construite fin XVe siècle dans le pan nord-est du chœur, aux frais de la famille de Vicrange.
    • Chapelle Sainte-Anne, les moines qui vivaient sur la commune venaient y prier tous les jours. Située Grande Rue, cette église dite chapelle a été construite courant XVIIe siècle ou début XVIIIe siècle. L'intérieur de la chapelle a été saccagé entre 1973 et 1987 et elle a été restaurée grâce à la générosité d’un habitant de la commune. Vous la trouverez à l’entrée du village, en bordure de la route nationale 43.
    • Chapelle Notre-Dame-de-Lourdes aux Cités.

    Patrimoine naturel

    • L'étang communal. Niché au creux de la vallée, à 800 mètres de la localité, c’est un des plus beaux endroits de la région. Ce lieu privilégié est à proximité des parcours promenades. Moyennant une faible participation, vous pouvez prendre une carte de pêche valable toute l’année. On y rencontre carpes, brochets et autres poissons d’eau douce.

    Équipements culturels

    • 1 foyer municipal, bar et cuisine équipés (accueil de 200 à 300 personnes)
    • 1 salle de réception “Ste BARBE”, cuisine équipée (50 personnes)

    Personnalités liées à la commune

    • Marc Jacquet, né le au 3 Grand Rue à Mercy-le-Bas. Lieutenant dans l'aviation, il rejoint de Gaulle à Londres en 1939. Son pseudo comme chef de la résistance était Capitaine Vautier. Il a été ministre des Transports sous Pompidou, le . Il devient maire de Meulun en 1971. Il décède le .

    Héraldique

    Blason
    D'or à la croix d'azur.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. « Résultats des élections municipales 2020 », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le ).
    9. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
    10. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    11. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    12. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    13. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
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