Menneval

Menneval est une commune française située dans le département de l'Eure, en région Normandie.

Pour les articles homonymes, voir Claude François Menneval et Menneval (Nouveau-Brunswick).

Menneval

L'église Saint-Pierre,  Inscrit MH (1927).

Blason
Administration
Pays France
Région Normandie
Département Eure
Arrondissement Bernay
Intercommunalité Communauté de communes Intercom Bernay Terres de Normandie
Maire
Mandat
Françoise Canu
2020-2026
Code postal 27300
Code commune 27398
Démographie
Gentilé Mennevalais
Population
municipale
1 460 hab. (2018 )
Densité 220 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 05′ 53″ nord, 0° 37′ 29″ est
Altitude Min. 90 m
Max. 164 m
Superficie 6,63 km2
Unité urbaine Bernay
(banlieue)
Aire d'attraction Bernay
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Bernay
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Normandie
Menneval
Géolocalisation sur la carte : Eure
Menneval
Géolocalisation sur la carte : France
Menneval
Géolocalisation sur la carte : France
Menneval

    Géographie

    Menneval est située à la limite entre les régions naturelles du Lieuvin et du pays d'Ouche.

    Elle occupe l'extrémité d'un vaste plateau entaillé par la vallée de la Charentonne.

    Le centre originel groupé autour de l'église est situé à la limite de la forêt. Il contribue à créer avec la vallée un site remarquablement préservé.

    Menneval est traversée par deux axes de communication majeurs : la RN 2138 et la RD 133.

    Géographiquement, Menneval fait partie de l'unité urbaine de Bernay ; administrativement, elle est incluse dans le canton de Bernay-Est[1].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[5].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[6]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[4]

    • Moyenne annuelle de température : 10,4 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,5 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 2,9 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 13,7 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 771 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,4 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,2 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1962 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

    Statistiques 1981-2010 et records MENNEVAL (27) - alt : 162m, lat : 49°06'12"N, lon : 00°36'12"E
    Records établis sur la période du 01-02-1962 au 30-04-2017
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 1 0,6 2,5 3,7 7,2 9,9 12,1 11,8 9,1 6,9 3,6 1,5 5,9
    Température moyenne (°C) 4 4,4 7,2 9,4 12,9 15,7 18 17,9 14,9 11,3 7 4,4 10,6
    Température maximale moyenne (°C) 7 8,2 11,8 15 18,6 21,6 24 24 20,6 15,8 10,5 7,2 15,4
    Record de froid (°C)
    date du record
    −20,5
    08.01.1985
    −15,5
    12.02.12
    −14,5
    07.03.1971
    −4,5
    12.04.1986
    −2,2
    03.05.1967
    −0,4
    05.06.1991
    4
    04.07.1968
    2
    28.08.1974
    −1
    23.09.1979
    −6
    31.10.1997
    −9,5
    24.11.1998
    −13,5
    31.12.1970
    −20,5
    1985
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    16,5
    27.01.03
    21,5
    14.02.1998
    25
    30.03.17
    29,5
    30.04.05
    31,5
    27.05.05
    36
    27.06.1976
    37,5
    01.07.15
    38,5
    11.08.03
    34,5
    13.09.16
    29,5
    01.10.11
    24
    01.11.15
    17,5
    19.12.15
    38,5
    2003
    Précipitations (mm) 74,4 60,3 63,9 56,8 60,1 60,2 55,4 50 66,7 75,1 71,6 86,3 780,8
    Source : « Fiche 27398001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/07/2021 dans l'état de la base

    Urbanisme

    Typologie

    Menneval est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[10],[11],[12]. Elle appartient à l'unité urbaine de Bernay, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[13] et 11 515 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[14],[15].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bernay, dont elle est une commune du pôle principal[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 36 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[16],[17].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (40,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (48,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (30,3 %), terres arables (27,7 %), zones urbanisées (18,7 %), prairies (12,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (10,4 %)[18].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[19].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté en tant que Manneval vers l'an 1000 (Fauroux 11), forme en usage jusqu'au XVIIIe siècle[20].

    Il s'agit d'une formation médiévale en -val, précédé de l'ancien adjectif main(e) « grand(e) »[21], terme issu du gallo-roman MAGNU (lui-même du latin magnus « grand »), d'où le sens global de « grande vallée » ou de « grand vallon ». En Normandie, la forme prise par MAGNU en toponymie est le plus souvent Manne- (cf. les Manneville et la Manneporte à Étretat), dans le Sud de l'Eure, une mutation ultérieure a affecté cet élément, d'où les Mandeville. On note que l'adjectif roman maine est utilisé au féminin, en effet, -val pouvait être féminin en ancien français, comme en témoignent Laval, Bonneval ou Parfondeval (val profond)[21].

    Histoire

    Sous le règne de Richard II, premier des chefs de la Normandie à s'intituler duc, un document qui se rapporte à un don par Judith de Bretagne (982-1017) à Notre-Dame de Bernay mentionne "Manneval". Sous le règne de Louis IX, le commerce et l'industrie se développèrent beaucoup à Menneval où furent créées des fabriques d'étoffes et de laine. Menneval était un centre drapier réputé dans toute la France.

    Au XIVe siècle, après la mort de Mathieu de Varennes, la famille de Bréauté accède à la possession du village par mariage[22]. Roger III de Bréauté, seigneur de Néville et de Menneval, châtelain de Bernay, était chambellan de Charles VI (1368-1422) et de Charles VII (1403-1461). Le siège de Harfleur le mit en difficulté financière, puisqu'il dut payer une rançon aux Anglais. Aussi dut-il vendre Menneval en 1413, ses possessions à Bernay et dans d'autres villes de la région, au comte Jean VII d'Harcourt. Il se réserva cependant le droit de rachat. Deux ans plus tard, le roi clama la terre sur la vente : Menneval faisait partie du domaine royal. Henry V (1387-1422) s'appropria Menneval par son invasion de la Normandie.

    En 1548, Adrien de Bréauté vendit son droit de rachat au sieur de Mainteterne, dont la famille conserva Menneval au XVIIIe siècle. Henri II (1519-1559) racheta Menneval.

    En 1648, Claude d'Erneville était seigneur de Menneval. Le propriétaire suivant, Louis-Jacques Grossin de Bouville (1759-1838), vécut dans son château de Rouen et donna Menneval à sa sœur, qui avait épousé en 1781 Pierre-Alexandre Dauger. Dauger était à l'époque de la Restauration président du conseil général de l'Eure[22].

    Avant la Révolution française, Menneval était le siège d'une cour seigneuriale qui avait le droit de haute justice et pouvait décréter la peine de mort. En 1793, Menneval reçut, dans le sillage de la Révolution française, le statut de municipalité et, en 1801, le droit à l'autonomie locale.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1813 1830 Alexandre Louis Frédéric Dauger    
    1831 1832 F. Grimoult    
    1833 1848 M. Isabelle    
    1848 1852 François Bernays    
    1853 1853 Pierre Victorien Lottin de Laval    
    1854 1862 M. Isabelle    
    1862 1880? François Bernays    
    1889? 1921? Jean, comte Dauger    
    1930? 1940? J.V. Schneider    
    1947   Albert Monjour    
    1965 1983 Philippe Dauger    
    mars 2001 En cours Françoise Canu DVG[23] Retraitée Fonction publique
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[25].

    En 2018, la commune comptait 1 460 habitants[Note 5], en augmentation de 4,73 % par rapport à 2013 (Eure : +0,83 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    367509616521609579599675671
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    801790852831815706689870840
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    841769838801729714724796864
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    9631 0731 1351 3251 3381 3221 4131 4231 433
    2013 2018 - - - - - - -
    1 3941 460-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[26] puis Insee à partir de 2006[27].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Cinq châteaux furent édifiés à Menneval.

    L'église Saint-Pierre fait l’objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis 1927[28].

    Héraldique

    Les armoiries de Menneval se blasonnent ainsi :

    Écartelé au 1) de gueules aux trois roses au naturel tigées et feuillées d’une pièce à dextre d'or, au 2) d'or à l'église du lieu soudée d'argent essorée ouverte et ajourée de sable, au 3) d'or à la roue de moulin à eau dans des ondes alésées, le tout d'azur, au 4) de gueules aux trois trèfles d'or mal ordonnés.

    Personnalités liées à la commune

    • Gabriel Du Moulin[29] (1575?-1660), historien, prêtre. Natif de Bernay et maître ès arts de l'université de Caen, il est ordonné prêtre en 1604. Il est curé de la commune (anciennement Maneval) et vicaire général du diocèse de Lisieux. Auteur d'une « Histoire générale de Normandie… » (Rouen, 1631) et de « Les Conquestes et trophées des Norman-François aux royaumes de Naples et de Sicile... et autres principautez d'Italie et d'Orient… » (Rouen, 1658).
    • Pierre-Victorien Lottin (1810-1903), peintre orientaliste et archéologue, y a vécu de 1852 à sa mort.

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes

    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[7].
    3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Fiche de la commune sur le site de la communauté ce communes de Bernay
    2. « Géoportail (IGN), couche « Communes 2016 » activée ».
    3. « Géoportail (IGN), couche « Communes 2016 » activée ».
    4. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    5. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    6. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    7. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    8. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    9. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    10. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    11. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    12. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    13. « Unité urbaine 2020 de Bernay », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    14. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    15. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    16. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    17. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    18. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    19. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    20. François de Beaurepaire, Les noms des communes et anciennes paroisses de l'Eure, éditions Picard 1981. p. 143.
    21. François de Beaurepaire, op. cit.
    22. Franck Beaumont, Philippe Seydoux, Gentilhommières des pays de l’Eure, Paris, Editions de la Morande, 1999, 284 p.
    23. « Résultats municipales 2020 à Menneval », sur lemonde.fr (consulté le ).
    24. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    25. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    26. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    27. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    28. Notice no PA00099483, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    29. Gabriel Du Moulin sur data.bnf.fr.

    Liens externes

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