Menglon
Menglon est une commune française située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Menglon | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Drôme | ||||
Arrondissement | Die | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Diois | ||||
Maire Mandat |
Jean-Marc Favier 2020-2026 |
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Code postal | 26410 | ||||
Code commune | 26178 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Menglonnais, Menglonnaises | ||||
Population municipale |
533 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 15 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 39′ 54″ nord, 5° 27′ 46″ est | ||||
Altitude | Min. 487 m Max. 1 501 m |
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Superficie | 36,47 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Die (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton du Diois | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Géolocalisation sur la carte : Drôme
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Géographie
Localisation
Menglon est situé à 8 km de Luc-en-Diois et à 14 km au sud-est de Die.
Relief et géologie
Sites particuliers :
Hydrographie
- Le Luzerand, ruisseau (affluent du Blanchon ; cf. Grane et Roche-sur-Grane)[3].
Urbanisme
Typologie
Menglon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[4],[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Die dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 27 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[7],[8].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (65,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (65,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (59,4 %), zones agricoles hétérogènes (19,7 %), terres arables (14,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,6 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (1,1 %), cultures permanentes (1 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].
Toponymie
Attestations
Dictionnaire topographique du département de la Drôme[11] :
- 1146 : Menglon (cartulaire de Durbon).
- 1165 : castrum Menglonis (cartulaire de Die, 20).
- 1178 : Menglo (cartulaire de Die, 5).
- XIVe siècle : mention de la paroisse : capella de Menglone (pouillé de Die).
- 1509 : mention de l'église paroissiale Saint-Martin : ecclesia parrochialis Sancti Martini de Menglone (visites épiscopales).
- 1516 : mention de la paroisse : cura Menglonis (pouillé de Die).
- 1656 : Meinglon (archives de Vaunaveys).
- 1891 : Menglon, commune du canton de Châtillon-en-Diois.
Histoire
Préhistoire
- Habitat préhistorique[1].
Du Moyen Âge à la Révolution
La seigneurie[11] :
- Au point de vue féodal, Menglon était une terre patrimoniale des évêques de Die. La possession en fut confirmée par les empereurs germaniques en 1178.
- Les anciens comtes de Die y avaient tout de même quelques droits.
- Les droits des comtes de Die passent aux Artaud d'Aix.
- Ils passent aux Agoult.
- 1241 : ils sont vendus aux Isoard.
- Lors du partage des biens de l'église de Die, la seigneurie de Menglon échoit au chapitre qui la garde jusqu'à la Révolution.
Avant la Révolution française, afin de permettre aux familles pauvres de glaner les grains tombés au sols lors des moissons, il était interdit aux bergers de mener leurs troupeaux dans les chaumes huit à quinze jours après le ramassage des gerbes[12].
Avant 1790, Menglon était une communauté de l'élection de Montélimar, subdélégation de Crest et du bailliage de Die.
Elle forma pendant longtemps deux paroisses du diocèse de Die : Menglon et Luzerand. La paroisse de Menglon, en particulier avait son église sous le vocable de Saint-Martin et ses dîmes appartenaient au chapitre de Die qui présentait à la cure[11].
La paroisse de Luzerand (voir ce nom) lui fut unie en 1689[11].
Luzerand
Ancienne paroisse du diocèse de Die (unie à celle de Menglon vers la fin du XVIe siècle) dont l'église était sous le vocable de Notre-Dame. Les dîmes appartenaient au chapitre de Die[13] :
- 1168 : Luzeranz (cartulaire de Die, 9).
- 1245 : mention de la paroisse : ecclesia de Luzerant (archives de la Drôme, fonds de l'évêché de Die).
- XIVe siècle : mention de la paroisse : capella de Luserando (pouillé de Die).
- 1449 : mention de la paroisse : capella de Luzerando (pouillé hist.).
- 1509 : mention de l'église paroissiale Notre-Dame : ecclesia parrochialis Beate Marie de Luserando (visites épiscopales).
- 1521 : mention de la paroisse : cura Luzerandi (fonds de l'évêché de Die).
- 1891 : Luzerand, hameau de la commune de Menglon.
De la Révolution à nos jours
En 1790, Mengion fait partie du canton de Châtillon-en-Diois[11].
1889 : construction de la mairie et de l'école[réf. nécessaire].
Politique et administration
Liste des maires
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[16].
En 2018, la commune comptait 533 habitants[Note 3], en augmentation de 14,38 % par rapport à 2013 (Drôme : +4,05 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Manifestations culturelles et festivités
Fête : deuxième dimanche de septembre (pendant deux jours)[1].
Économie
Agriculture
En 1992 : bois (sapin), agriculture, vignes (vins AOC Châtillon-en-Diois et Clairette de Die), ovins[1].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Château de Saint-Ferréol[1].
- Le château est rectangulaire avec des tours d'angle. Il est situé au nord de la commune et accueille l'école Caminando de la Nature et des savoirs[19].
- Château de Perdyer[1].
- Fermes fortes[1].
- Église catholique remaniée[1].
- L'église Saint-Martin a été transformée en salle polyvalente[réf. nécessaire].
- Temple protestant[1].
Patrimoine naturel
- Ancienne mine[1].
Personnalités liées à la commune
- Yvonne Oddon, résistante. Elle est inhumée à Menglon.
Héraldique, logotype et devise
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Menglon possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles. |
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Annexes
Articles connexes
Liens externes
- Menglon sur le site de l'Institut géographique national / page archivée depuis 2011.
- Ressource relative à la géographie :
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), p. Menglon.
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 3 (Les Aiguilles).
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 201 (ruisseau).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 213.
- Roger Pierre, Libertés et contraintes des communautés villageoises dans les pays de la Drôme à la veille de la Révolution, Études drômoises, (no)64, mars 1985, p. 17.
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 201 (Luzerand).
- Association des maires de la Drôme, « Renouvellement électoral », sur mairesdeladrome.fr (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- Site de l'école de la Nature et des savoirs
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