Maxime-Olivier Moutier

Maxime Olivier Moutier (né en 1971 à Montréal) est un écrivain et psychanalyste québécois. Ancien animateur pour la télévision de Radio-Canada, il assure un séminaire de psychanalyse dans un centre de crise de Montréal et poursuit ses recherches sur Lacan. Il est père de trois enfants.

Pour les articles homonymes, voir Moutier (homonymie).

Maxime-Olivier Moutier
Biographie
Naissance
Montréal
Thématique
Formation Université de Montréal et Université de Sherbrooke
Profession Essayiste (en) et écrivain
Données clés

Biographie

Maxime Olivier Moutier étudie la psychologie, la littérature et la théologie pastorale à l'Université de Montréal et à l'Université de Sherbrooke.

En 1995, après une rupture amoureuse et une tentative de suicide, il est interné à l'hôpital Saint-Vincent-de-Paul de Sherbrooke. Il y écrit une grande partie de Marie-Hélène au mois de mars, qu'il publie en 1998[1],[2].

En 2006, il publie Les Trois Modes de conservation des viandes qui, après cinq ans de silence, marque le début d'un nouveau cycle d'écriture pour l'auteur.

En 2011, il publie La Gestion des produits - Tome 1 : La Crise, un essai inspiré de son travail en centre de crise et où il se penche sur la détresse contemporaine[2].

Œuvre

Maxime Olivier Moutier est connu dans le milieu littéraire sous ses initiales MOM[1].

  • 1996 : Potence machine (Éditions Triptyque)
  • 1997 : Risible et noir (Éditions Triptyque)
  • 1998 : Marie-Hélène au mois de mars (Éditions Triptyque)
  • 1999 : Lettres à mademoiselle Brochu (Éditions de l'Effet pourpre, réédité aux Éditions Marchand de feuilles en 2007)
  • 2002 : Pour une éthique urbaine (Éditions de l'Effet pourpre)
  • 2006 : Les Trois Modes de conservation des viandes (Éditions Marchand de feuilles)
  • 2011 : La Gestion des produits - Tome 1: La crise (Éditions Marchand de feuilles)
  • 2013 : Rita tout court (Éditions Marchand de feuilles)
  • 2013 : Scellé plombé (Éditions Marchand de feuilles)
  • 2015 : Journal d'un étudiant en histoire de l'art (Éditions Marchand de feuilles)

Notes et références
  1. Chantal Guy, « Maxime-Olivier Moutier: délivrez-nous du mal », sur http://www.cyberpresse.ca, La Presse,
  2. Catherine Lalonde, « Essai - Maxime-Olivier Moutier ausculte nos sociétés de déprimés chroniques », Le Devoir,

Voir aussi

Articles connexes

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