Max Milo Éditions
Les Éditions Max Milo sont une maison d'édition française créée en 2000 par Jean-Charles Gérard, Christophe Guinel et Daniel Gérard. Elle a pour devise « provoquer à juste titre »[1]. Basée à Paris, la maison a 400 titres à son catalogue
Repères historiques | ||
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Création | 2000 | |
Dates clés | 05-08-2002 immatriculation sté[pas clair] | |
Fondée par | Jean-Charles Gérard, Christophe Guinel, Daniel Gérard | |
Fiche d’identité | ||
Forme juridique | Société à responsabilité limitée | |
Statut | Editeur indépendant | |
Slogan | « Provoquer à juste titre » | |
Siège social | Paris (France) | |
Dirigée par | Jean-Charles Gérard (30/11/2004) | |
Spécialités | Documents, Essais, Romans | |
Collections | L’Inconnu, Mad Max, Essais graphique, Condition humaine | |
Titres phares |
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Langues de publication | Français | |
Diffuseurs | Interforum | |
Site web | maxmilo.com | |
Données financières | ||
Chiffre d'affaires | 1 045 200 € en 2016
comptes 2017 non disponibles |
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Histoire
Max Milo est fondée en mars 2000 avec un capital de 1000 euros au départ.[réf. nécessaire]
Les quatre premières années, la maison d’édition assure la diffusion et distribution de son catalogue. Elle visite plus de 400 libraires par an en France, Belgique et Suisse. Et assure l’envoi, les retours et la facturation vers 1000 libraires dans ces trois pays.[réf. nécessaire]
Pendant cette période, Max Milo éditera en particulier « Le Traité des trois imposteurs : Moïse, Jésus, Mahomet » (Le Times Literature Suplement le classera dans les meilleurs livres étrangers 2002[réf. nécessaire]) et le premier Prix Goncourt Force Ennemie de John-Antoine Nau.
En 2004, avec le succès de Je suis Noir et je n’aime pas le manioc de Gaston Kelman (plus de 100 000 ventes[réf. nécessaire]), Max Milo accède aux trois plus gros diffuseurs-distributeurs en France, à savoir la société Interforum, filiale du Groupe Editis.[réf. nécessaire]
En 2005, Max Milo achète la société Paris-Méditerranée, maison d’éditions spécialisée sur des sujets du pourtour du bassin méditerranéen[2].
En 2006, Max Milo édite les Euphorismes de Grégoire, de Grégoire Lacroix (50 000 exemplaires vendus).[réf. nécessaire]
En 2007, Max Milo fonde Max Milo Jeunesse avec l’écrivaine, journaliste et éditrice Jeannine de Cardaillac.
En 2008, Max Milo édite Mes chères études, livre qui dénonce la prostitution étudiante. Le livre sera adapté au cinéma par Emmanuelle Bercot en 2010[3].
En 2009, Max Milo édite Le Loup de Wall Street de Jordan Belfort, dont Martin Scorsese adaptera l’histoire au cinéma en 2013.
En 2010, Max Milo édite Laissées pour mortes de Nadia Kaci, relatant le lynchage de plus de 200 femmes dans la ville pétrolifère d’Hassi Messaoud, en Algérie (voir l'article sur l'Affaire des femmes violentées de Hassi Messaoud).
Ainsi que le remarqué Gouverner par le chaos - ingénierie sociale et mondialisationpar Lucien Cerise.
En 2011, Max Milo édite la biographie de Mark Zuckerberg, La revanche d'un solitaire, la véritable histoire de Facebook. Le livre sera adapté au cinéma par le réalisateur David Finsher en 2010 (The Social Network)
De 2004 à 2012, Luis de Miranda est directeur éditorial de la maison.
Après deux années moroses en 2011 et 2012[4], Max Milo dépose son bilan.
en , elle est placée en redressement judiciaire[5].
Elle en sort en 2013[5] en particulier grâce au succès de La Démesure de Céline Raphaël[6]. Une adaptation cinématographique de La Démesure est en cours de préparation
En 2015, Max Milo édite les Pilleurs d’État de Philippe Pascot (110 000 ventes), qui relate tous les avantages et privilèges des hommes politiques. La vidéo du livre est vue par plus de 30 millions d’internautes et partagée plus de 500 000 fois.[réf. nécessaire]. En 2016 sort la suite « Du goudron et des plumes. Délits d'élus tome 2 » . Sur France Inter, l'auteur Philippe Pascot est présenté comme lanceur d'alerte[7].
En 2017, Max Milo édite le quatrième livre de Philippe Pascot, Allez presque tous vous faire..... Pilleurs d'État tome 2.
Genres et publications
Les Éditions Max Milo publient cinq grandes catégories d’ouvrages :
- Une collection d'essais illustrés et pédagogiques sur les principales personnalités intellectuelles de notre histoire tels que Comprendre Le Prince de Machiavel, Comprendre Marx et Le capital et Comprendre Marcuse de Denis Collin, Comprendre Foucault de Jean-Clet Martin, Comprendre Deleuze de Philippe Mengue, Comprendre Camus de Jean-François Mattéi, Comprendre Sartre de Véronique Bergen, Comprendre Wagner de Dorian Astor, Nietzsche de Romain Sarnel, Comprendre Sartre de Véronique Bergen, Connaître Freinet de Baptiste Jacomino. Mais également des essais sur le féminisme de Marie-Hélène Bourcier, l'anarchisme de Marcelo Viera et Maxime Foerster, sur l'interdit avec Henri-Pierre Jeudy ou sur la laïcité de Christophe Miqueu.
- Des documents de société. Ont ainsi été publiés, entre autres, La faiblesse des hommes de Gilles Antonowicz, L'imposture Cohn-Bendit de Paul Aries, Le loup de Wall Street de Jordan Belfort, Les Pompiers Pyromanes, Je t'aimais bien tu sais, Antisémite de Pascal Boniface, D'un monde à l'autre d'Olivia Cattan, "Adjugé Volé" de Michel Deléan, TV Lobotomie, Mad in USA de Michel Desmurget, Des cobayes, des médailles, des ministres de Jean-Paul Escande, Laurent Léger, Je suis Noir et je n'aime pas le manioc de Gaston Kelman, La revanche d'un solitaire - la véritable histoire de Facebook ("The Social Network" de Ben Mezrich (en), Comment la bourse a piégé 11 millions de Français de Thierry Ottaviani, Pilleurs d'Etat[8], vendu à 100 000[9] exemplaires et classé dans les meilleures ventes 2016 d’essais politiques[10], Délits d'élus, Du goudron et des plumes, Allez presque tous vous faire..... de Philippe Pascot, "Le mirage du gaz de schiste", "Tafta, l'accord du plus fort", "Le Déni climatique" de Thomas Porcher, "Mon combat contre les banques" de Daniel Rousseau, "Délits d'élus" de Graziella Riou Harchaoui et Michel Tibon-Cornillot, "Les Politiques mis au net" de Jean Veronis, "La traque des lanceurs d'alerte" de Stéphanie Gibaud, "Femen : l'histoire d'une trahison" d'Olivia Goujon, "Je veux vivre en démocratie" d'Hervé Lebreton...
- Des essais : "Adam Smith à Pékin" de Giovanni Arrighi, "Homo Sapiens 2.0" de Gérard Ayache, "Skull and bones" d'Alexandra Robbins, "La théorie des mêmes" de Susan Blackmore, "Le cauchemar de Marx" de Denis Collin, "Éloge des Phénomènes" de Bruno Deniel-Laurent, "Ego Trip" de Luis de Miranda, "Les virtuoses du corps" de Stéphane Héas, "Paris, ville catin" et "Paris, ville rebelle" d'Andrew Hussey, "L'archélogie du futur" de Fredric Jameson, "Sexualité et prison" et "999" d'Arnaud Gaillard, "Qu'est-ce que le hasard" de Denis Lejeune, 'Derrida" Jean-Clet Martin, "La violence des femmes" de Christophe Regina, "L'histoire de l'art d'un nouveau genre" d'Anne Larue, "Qui sont les Chinois" d'Elisabeth Martens, "Le tourisme est mort, achevons-le!" et "Mourir pour New-York" de Gerald Messadié,"Le génie du mensonge" de François Noudelmann, "Je suis Corse et je n'en suis plus fier" et "L'imposture de l'égalité" de Paul-François Paoli, "Auriez-vous crié Heil Hithler!" de François Roux... Et la publication de philosophes classiques comme Un peu de cocaïne pour vous délier la langue de Sigmund Freud ou Le traité des trois imposteurs de Baruch Spinoza.
- Des romans français et étrangers, avec des auteurs comme Klabund ("Les Borgia", "Mahomet", "Raspoutine", "Moreau", Piotr", "Bracke"), Pitigrilli ("L'homme qui cherchait l'amour"), Darcey Steinke (en) ("Adoration"), Léon Tolstoï ("Mikhaïl"), Jean-Baptiste Destremau ("La sonate de l'assassin", "Si par hasard", "Autopsie d'un rêveur"), Jean-François Bouchard ("Le banquier du diable", "Sombre tango d'un maître d'échec"), Tristan Ranx ("La cinquième saison du monde"), Théo Diricq ("Encore un jour sans massacre"), Sandra Jayat, Henri-Pierre Jeudy ("Addiction"), John-Antoine Nau ("Force Ennemie"), Bernard Hautecloque ("La mise à mort du matador"), Pascal Béné ("Grégor reparaît") et Max Nordau où se mêlent humour et philosophie avec entre autres Grégoire Lacroix ("Les euphorismes de Grégoire"), Simon Marty ("Ils l'ont fait!"), Gilles Vervisch ("Comment ai-je pu croire au père noël?", "Tais-toi et double", "Quelques grammes de philo dans un monde de pub") et La philosophie enseignée à ma chouette d'Yves Cusset.
- Des témoignages sur des thèmes de sociétés : "Au bout de la ligne" de Sophie Adriansen, "L'homme qui jouait de l'orgue" de Bertrand Ferrier, "Laissées pour mortes" de Nadia Kaci, "Triso et alors" d'Éléonore Laloux, "D'un monde à l'autre" d'Olivia Cattan...
Notes et références
- « Provoquer à juste titre », sur maxmilo.com (consulté le ).
- « Bienvenue chez Paris Méditerranée », sur parismediterranee.com (consulté le )
- Laura D., ancienne étudiante prostituée : « La banalité de mon histoire fait peur », letudiant.fr, 15 janvier 2010
- Catherine Andreucci, « Max Milo mise sur la démesure », www.livreshebdo.fr le 15 février 2013, Lire en ligne.
- « identité, chiffre d'affaires, résultat, bilans, redressement judiciaire et plan de continuation », sur www.societe.com (consulté le )
- Manon Quinti, « Max Milo souffle », www.livreshebdo.fr le 21 février 2014, Lire en ligne.
- https://www.franceinter.fr/emissions/a-rebrousse-poil/a-rebrousse-poil-18-juillet-2016
- Hugo Domenach, « Philippe Pascot, le "justicier" de l'Essonne », Le Point, (lire en ligne, consulté le ).
- Pauline Pouzankov, Pilleurs d’Etat : le coup de gueule continue, lecourrierduparlement.fr, 14 avril 2017
- Anne-Charlotte Dancourt, « Portrait de Philippe Pascot, le chasseur d’élus crapuleux », sur Les Inrockuptibles.com, (consulté le ).