Max Bouyer
Max Bouyer, né le au Loroux-Bottereau et mort le à Saumur dans un accident d'avion[1], est un ancien président du Football Club de Nantes de 1986 à 1992.
Biographie
Il est nommé en à la présidence du club, il est à l'origine des recrutements de Mo Johnston et Frankie Vercauteren en 1987. Le FCN est 12e en 1987 et 10e en 1988. Le président Bouyer fait peser toutes les responsabilités sur les épaules de l'entraîneur et démet Jean-Claude Suaudeau de ses fonctions.
Max Bouyer nomme au poste d'entraîneur un étranger, Miroslav Blazevic, un yougoslave passé par le Grasshopper-Club Zurich et le Dinamo Zagreb. Les changements sont immédiats : Blazevic aligne dès le début du championnat ses recrues, Boris Diecket, Joël Henry, Jean-Claude Milani dans les buts et William Ayache revenu de Marseille. Les départs les plus notables sont ceux de Michel Der Zakarian et de Jean-Pierre Bade qui n'a pas convaincu. Cette première saison de Blazevic est plutôt positive : bien accepté par les vedettes Vercauteren et Mo Johnston, il profite de la révélation de l'année, Didier Deschamps auquel il confie le brassard de capitaine à seulement vingt ans. L'équipe termine à la septième place.
Didier Deschamps part précipitamment au mois de : Bouyer et Tapie s'entendent à l'occasion du match France-Chypre (2-0), auquel participe Deschamps, le 18 novembre[2]. Les Canaris terminent à la quinzième place la saison 1989-1990.Un déficit de 36 millions de francs ayant été révélé en [3], le club ne parvient pas à rétablir l'équilibre financier malgré la vente des meilleurs joueurs (Paul Le Guen au PSG, Christophe Robert à Monaco) et le club doit rendre des comptes en fin de saison devant la DNCG : le déficit s'élève cette fois à plus de 60 millions de francs[4]. Rétrogradé administrativement en D2[5], le club est repêché quinze jours plus tard grâce à un plan de sauvetage présenté par la mairie avec la collaboration du département et de la région. Le club est scindé en deux entités, l'association FC Nantes d'une part (encadrant le centre de formation) et une SAOS d'autre part (pour le club professionnel proprement dit)[3]. Le président Bouyer doit présenter sa démission et est remplacé par Guy Scherrer, dirigeant de la Biscuiterie nantaise[4].
Notes et références
- Fiche de Max Bouyer sur Génération Canaris
- Site officiel de Didier Deschamps
- « Les Canaris sur le fil », L'Humanité, 5 octobre 1992
- « Le FC Nantes sauvé », L'Humanité, 25 juin 1992
- « Du plomb dans l'aile », L'Humanité, 10 juin 1992
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