Martin Roumagnac
Martin Roumagnac est un film français réalisé en 1946 par Georges Lacombe.
Réalisation | Georges Lacombe |
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Scénario |
Pierre Véry Georges Lacombe d'après le roman de Pierre-René Wolf |
Acteurs principaux | |
Pays d’origine | France |
Genre | Drame |
Durée | 103 minutes |
Sortie | 1946 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
C'est le seul film qui réunit à l’écran Marlene Dietrich et Jean Gabin. Ce sera la première et la dernière fois, puisqu’ils se sépareront peu de temps après.
Synopsis
Dans une petite ville de province, Blanche Ferrand, aventurière aux belles manières, espère épouser un riche consul, M. de Laubry, dont la femme est gravement malade. Un soir où elle assiste à un match de boxe, Blanche rencontre Martin Roumagnac, entrepreneur en maçonnerie, qui tombe éperdument amoureux d’elle. C’est le début d’une liaison passionnelle, à laquelle Blanche se prête d’abord par fantaisie, puis par amour. Martin achète un terrain, lui fait construire une grande villa, se ruine pour elle. À la mort de la femme du consul, ce dernier se présente devant Blanche et la somme de faire un choix. Persuadé qu’elle le quittera, Martin tue Blanche et met le feu à leur maison. Au procès, Martin Roumagnac est acquitté par manque de preuves…
Fiche technique
- Titre : Martin Roumagnac
- Réalisation : Georges Lacombe, assisté de Raymond Lamy
- Scénario : Pierre Véry, Pierre-René Wolf, Georges Lacombe d'après l'œuvre de Pierre-René Wolf
- Dialogue : Pierre Véry
- Décors : Georges Wakhévitch, assisté de René Calviera et Henri Morin
- Costumes : Les robes de Marlène Dietrich sont de Jean Dessès
- Photographie : Roger Hubert
- Opérateur : René Ribault, assisté de A. Charlet
- Musique : Giovanni Fusco Marcel Mirouze
- Orchestre sous la direction de Van Hoorebecke
- Orchestre tzigane sous la direction de Bruno Critofoli
- Son : Jean Putel, assisté de Fernand Janisse et Max Olivier
- Montage : Germaine Artus
- Directeur des régies : Lucien Pinoteau
- Régisseur général : Jean-Marie Loutrel
- Régisseur adjoint : Fernand Trignol
- Script-girl : Monique de Gastine
- Enregistrement : Western Electric Système sonore - Laboratoire G.M. Film Saint-Maurice
- Maquillage : Boris de Fast
- Coiffeuse : Huguette Adam
- Photographe de plateau : Paul Ronald
- Tournage dans les studios de Saint-Maurice, à Saint-Dizier et ses alentours, et au pont sur la Marne d'Eurville-Bienville[1] (le pont avait été détruit en , par faits de guerre, par M. Lespérut alors maire d'Eurville).
- Société de production : Alcina
- Chef de production : P.E. Decharme
- Directeur de production : Marc Le Pelletier
- Société de distribution : Gaumont - Compagnie Parisienne de Location
- Pays : France
- Format : Noir et blanc - 1,37:1 - 35 mm - Son mono (Western Electric Sound System)
- Genre : Film dramatique
- Durée : 103 minutes
- Date de sortie :
- France -
- Visa d'exploitation : 4121
Distribution
- Jean Gabin : Martin Roumagnac, entrepreneur en maçonnerie
- Marlene Dietrich : Blanche Ferrand, l'aventurière
- Margo Lion : Jeanne Roumagnac, la sœur de Martin
- Jean d’Yd : l’oncle de Blanche
- Daniel Gélin : surveillant de collège amoureux transis de Blanche
- Marcel Herrand : M. de Laubry, le consul
- Lucien Nat : Mr Rimbaut, l'adjoint au maire
- Odette Barencey : Annette, la domestique
- Colette Georges : La jeune fille
- Charles Lemontier : Mr Bonnemain, le bistrot
- Marcel Perès : Paulo, le chef de chantier
- Paul Faivre : L'acheteur du magasin de Blanche
- Marcelle Hainia : Mme Percheron, la pompiste
- Colette Régis : Mme Rimbaut
- Jane Maguenat : La femme de charge
- Rivers Cadet : Un joueur de belote
- Georges Bever : Un joueur de belote
- Camille Guérini : Mr Gardin, le facteur
- Jean Darcante : L'avocat
- Paul Amiot : Le président du tribunal
- Henri Poupon : Mr Gargame, le promoteur
- Jean Heuzé : Le procureur du tribunal
- Eugène Frouhins : Un ouvrier
- Julien Maffre : Un ouvrier
- Maurice Salabert : Un ouvrier
- Frédéric Mariotti : Un ouvrier
- Philippe Olive : Le maître d'hôtel
- Michel Ardan : Le conservateur
- Jean Gosselin : Le danseur mondain
- Marcel André : Le juge
- René Hell : Un ouvrier
- Palmyre Levasseur : Une dame du restaurant
- Robert Thomas : Un homme au procès
- Michel Barbey : (rôle coupé au montage)
- Robert Leray
- Albert Montigny
- Albert Lyjo
- René Marjac
- Jean Vilmont
- Maurice Dorleac: Mr Laremy, un "client" de Blanche
- Renée Thorel
- Marguerite de Morlaye : Une bourgeoise au restaurant
- Mercédès Brare
Accueil
- Box-office : 2 491 000 entrées en France dont 542 917 entrées à Paris (source : CNC)[2]
Commentaires
Il est d'usage de lire[3] et entendre que ce film a été un cuisant échec commercial[4]. Les chiffres ci-dessus démontrent cependant le contraire et en font même un franc succès pour l'époque. De plus il a été distribué dans près d'une dizaine de pays (Martin Roumagnac Autriche / Allemagne, Halálos ölelés Hongrie, Passion Suède, Pro ton enorkon Grèce, The Room Upstairs USA, Torbellino de amor Venezuela, Tuhoava liekki (cinéma) Tuholiekki (TV) Finlande, Turbine d'amore Italie).
Autour du film
Ce sont des rues (Grande rue et rue Rotrou) de la ville de Dreux (Eure-et-Loir) que l'on voit au début du film dans le générique. Jean Gabin vivait alors à proximité de cette ville, à Sainte-Gemme-Moronval.
Notes et références
- trouvé par comparaison des photos aériennes IGN de 1945 et 1949 et vérification visuelle de l'architecture sur une carte postale prise depuis la passerelle amont (détruite depuis)
- « le film n'eut aucun succès, ni en France, ni aux Etats-Unis. », Thierry de Navacelle, Sublime Marlène, Ramsay poche cinéma, 1982, p. 116.
- C'est par exemple le cas du documentaire de Serge Korber Gabin intime, aristocrate et paysan, produit en 2006 dans lequel est dit, à propos de Martin Roumagnac : « film médiocre et qui sera un échec dans les salles. »
Liens externes
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Affiche sur cinememorial
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