Martin Roumagnac

Martin Roumagnac est un film français réalisé en 1946 par Georges Lacombe.

Martin Roumagnac
Réalisation Georges Lacombe
Scénario Pierre Véry
Georges Lacombe
d'après le roman de
Pierre-René Wolf
Acteurs principaux
Pays d’origine France
Genre Drame
Durée 103 minutes
Sortie 1946


Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

C'est le seul film qui réunit à l’écran Marlene Dietrich et Jean Gabin. Ce sera la première et la dernière fois, puisqu’ils se sépareront peu de temps après.

Synopsis

Dans une petite ville de province, Blanche Ferrand, aventurière aux belles manières, espère épouser un riche consul, M. de Laubry, dont la femme est gravement malade. Un soir où elle assiste à un match de boxe, Blanche rencontre Martin Roumagnac, entrepreneur en maçonnerie, qui tombe éperdument amoureux d’elle. C’est le début d’une liaison passionnelle, à laquelle Blanche se prête d’abord par fantaisie, puis par amour. Martin achète un terrain, lui fait construire une grande villa, se ruine pour elle. À la mort de la femme du consul, ce dernier se présente devant Blanche et la somme de faire un choix. Persuadé qu’elle le quittera, Martin tue Blanche et met le feu à leur maison. Au procès, Martin Roumagnac est acquitté par manque de preuves…

Fiche technique

Distribution

Accueil

  • Box-office : 2 491 000 entrées en France dont 542 917 entrées à Paris (source : CNC)[2]

Commentaires

Il est d'usage de lire[3] et entendre que ce film a été un cuisant échec commercial[4]. Les chiffres ci-dessus démontrent cependant le contraire et en font même un franc succès pour l'époque. De plus il a été distribué dans près d'une dizaine de pays (Martin Roumagnac Autriche / Allemagne, Halálos ölelés Hongrie, Passion Suède, Pro ton enorkon Grèce, The Room Upstairs USA, Torbellino de amor Venezuela, Tuhoava liekki (cinéma) Tuholiekki (TV) Finlande, Turbine d'amore Italie).

Autour du film

Ce sont des rues (Grande rue et rue Rotrou) de la ville de Dreux (Eure-et-Loir) que l'on voit au début du film dans le générique. Jean Gabin vivait alors à proximité de cette ville, à Sainte-Gemme-Moronval.

Notes et références

  1. trouvé par comparaison des photos aériennes IGN de 1945 et 1949 et vérification visuelle de l'architecture sur une carte postale prise depuis la passerelle amont (détruite depuis)
  2. « le film n'eut aucun succès, ni en France, ni aux Etats-Unis. », Thierry de Navacelle, Sublime Marlène, Ramsay poche cinéma, 1982, p. 116.
  3. C'est par exemple le cas du documentaire de Serge Korber Gabin intime, aristocrate et paysan, produit en 2006 dans lequel est dit, à propos de Martin Roumagnac : « film médiocre et qui sera un échec dans les salles. »

Liens externes

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