Marthe Dupuy

Marthe Dupuy (Blois, - Paris, [1]) est une poétesse française

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Biographie

Marthe Dupuy est une écrivaine du XIXe siècle qui commence à écrire très jeune. Grâce à l’inspiration que lui inspirait le peuple dans lequel elle a grandi, Dupuy commence à écrire ses premières œuvres où s' observe cette tranquillité qui l'inspirait la ville où elle est née. Marthe Dupuy, grâce à la structure de ses verses et de ses rimes, va appartenir au Parnasianisme.

Avec son œuvre idylle en fleur, elle gagne en 1904 le Prix Sully-Prudhomme. Dans cet ouvrage, nous trouvons des paysages décrits qui nous renvoient a l'idée de locus amoenus traité avec un point de vue plus moderne. Dans ses œuvres, il n’y a pas seulement le bonheur ou l'amour d’une manière idéalisée, mais qu’il y a aussi l'idée de l’amour à travers la souffrance.

Tout au long de ses œuvres, il y a évolution dans la façon d’écrire et de penser de l’auteure. En 1906, elle publie La volupté de la souffrance, où il y a un regard de l' auteure plus éloigné de l’idylle et plus proche d’une poésie déchirante. Dans les dernières œuvres de sa vie, l’écrivaine expose sa souffrance et sa douleur, et cette idée est comparée à l’idée conçue de la poésie de Marceline Desbords-Valmores.

En 1951, elle reçoit le prix Saint-Cricq-Theis par l’Académie française pour son écrit Du Fond des Abîmes

Prix et distinctions

Œuvres

  • L'idylle en fleurs. Ollendorff, 1905
  • La volupté de souffrir. Le temps d'épreuve. Vers la vie par le rêve. Alphonse Lemerre 1906
  • Jeanne d'Arc, poème André Lesot, 1931[6]
  • Lao-Chi-Hien La barque mandarine. Avant-dire de Marthe Dupuy ; ill. par Tcheng et Meszlenyi. Éd. des Presses du temps présent, 1948
  • Du fond des abîmes... Heugel ; (Chauny : impr. de A. Baticle), 1950
  • François Van der Wal La Langue française et son rapport avec les liens culturels internationaux de la France. Préface de Marthe Dupuy Édition : S. l. n. d., 1955 (Données BNF)

Un poème

Lorsqu'on aura baissé ma dolente paupière,
Tu commenceras à m'aimer.
D'une voix grave ainsi qu'une oraison dernière
Tu chercheras à ranimer

Ma bouche sans sourire, et mon front sans pensée
Émacié par les douleurs.
Mais il sera trop tard. Impassible et glacée
Je dormirai, parmi les fleurs ;

Et l'air sera très doux, et ce sera très triste.
Tu caresseras mes cheveux,
Près de la tempe, avec un linge de batiste,
En me murmurant des aveux.

Et puis l'on te dira: « Retirez-vous, c'est l'heure
Où le prêtre va la bénir, »
Alors tu crieras « Non Pas encore ! Demeure,
Ô toi que j'ai tant fait souffrir

Réponds-moi, mon enfant, n'est-ce pas que tu dors »
Et mes lèvres resteront closes ;
Et tu t'éloigneras, courbé par le remords,
Et je m'en irai sur les roses.

Liens externes

Notes et références

  1. Archives du Loir-et-Cher, cote 1MIEC18-R6, acte de naissance n°119 dressé le 17/04/1871 avec mention marginale de décès, vue 184 / 683
  2. Journal des débats politiques et littéraires 29 06 1904
  3. Le mouvement littéraire
  4. "Vient de paraître" : notes de critique littéraire (1906) Paul Reboux
  5. Académie française
  6. Selon certaines sources, dont la BNF, ce poème a obtenu le prix Sully Prudomme ; cependant la plupart des sources (Alphonse Séché, et les journaux cités plus haut) lui attribuent ce prix pour son recueil L'idylle en fleurs
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