Marsangis
Marsangis est une commune française, située dans le département de la Marne en région Grand Est.
Marsangis | |
Église Saint-Gengoult. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Marne |
Arrondissement | Épernay |
Intercommunalité | Communauté de communes de Sézanne-Sud Ouest Marnais |
Maire Mandat |
Philippe Lebègue 2020-2026 |
Code postal | 51260 |
Code commune | 51353 |
Démographie | |
Population municipale |
47 hab. (2018 ) |
Densité | 7 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 36′ 22″ nord, 3° 50′ 13″ est |
Superficie | 6,74 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Vertus-Plaine Champenoise |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
Géographie
Marsangis est situé sur le CD 5, à 55 km au sud-ouest de Châlons-en-Champagne et 15 km au nord-est de Romilly-sur-Seine (Aube). La commune est également à 100 km au sud de Reims et 45 km au nord de Troyes. Sa surface est de 670 ha et son altitude moyenne de 77 m. Les communes limitrophes sont Anglure, Allemanche, La Chapelle-Lasson, Thaas, Saint-Saturnin et Granges/Aube. Un canal, le ruisseau de l’Echu, creusé dans les années 1830, a permis d’assécher les marais, impraticables pendant six mois de l’année, en indivision avec la commune de La Chapelle-Lasson. Il se jette dans le Choisel, puis dans l’Aube.
Urbanisme
Typologie
Marsangis est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (96,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (96,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (89,7 %), prairies (6,5 %), zones urbanisées (3,7 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Économie
Elle est en grande partie basée sur l’agriculture (essentiellement céréales et betteraves). Une entreprise de vente et entretien de matériel agricole est également présente.
Histoire
La commune dépendait de la seigneurie d’Anglure. A la fin du 18e siècle, elle faisait partie de la généralité de Châlons et du diocèse de Troyes.
Toponymie
La plus ancienne dénomination remonte à 1131 (Andecy) sous le nom de Massangy. Pas beaucoup de modification depuis, puisqu’en 1812, on la retrouve sous le nom de Marsangy. Ce nom serait d’origine gallo-romaine.
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[11].
En 2018, la commune comptait 47 habitants[Note 2], en diminution de 16,07 % par rapport à 2013 (Marne : −0,45 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Lieux et monuments
L’église est dédiée à saint Gengoult. Elle date du début du siècle, avec remploi de chapiteaux romans. Un incendie le a détruit le maître autel et endommagé le mobilier. Le nouvel autel est en bois de chêne sculpté, avec clochetons.
A ses côtés le monument aux morts, inauguré en , porte les noms de huit habitants tués (10 % de la population) au cours du conflit 1914-1918.
Une fontaine Saint-Gengoult, restaurée par un villageois, est située dans une propriété privée à la sortie du village, en direction d’Anglure.
La mirie-école, actuelle mairie et salle de réunions, date de 1839.
Voir aussi
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Liste des maires au 1er août 2008, site de la préfecture de la Marne, [xls], consulté le 22 décembre 2008
- « Liste des maires du département de la Marne » [PDF], Renouvellement des exécutifs locaux, Préfecture de la Marne, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
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