Marie Reynès-Monlaur

Marie-Adèle-Louise-Eugénie Reynès-Monlaur (née le à Montpellier - morte le à Montpellier), connue aussi sous le pseudonyme de Marie Reynès (Monlaur est un nom de plume ajouté par cet auteur à son patronyme) est une femme de lettres du XXe siècle, première femme à être admise à l'académie de Montpellier, fondatrice d'une association religieuse, Schola Christi. À en croire Frédérique Chevillot et Anna Norris[1], elle aurait acquis une renommée mondiale[note 1].

Œuvres

  • Angélique Arnaud, Paris, Plon-Nourrit, 1901.
Prix Sobrier-Arnould de l’Académie française 1902.
  • Jérusalem. Quand vous passiez par nos chemins, avec une préface de Mgr de Cabrières, Paris, Plon-Nourrit et Cie.
Prix Jules-Favre de l’Académie française en 1909
  • Ils regarderont vers lui, Paris, Plon-Nourrit et Cie.
  • Le Rayon, scènes évangéliques, Paris, Plon-Nourrit et Cie.
  • Après la neuvième heure, éd. Plon 1903, 208 pages.
  • La Duchesse de Montmorency, Plon-Nourrit.

Notes et références

Notes

  1. Dans ses Mémoires, Marguerite Yourcenar évoque incidemment Marie Reynès-Monlaur :
    « Mais, par une chance obscure, le premier volume pour grandes personnes [qu’il me fut donné de lire], récemment acheté par Michel [=le père de l’auteur], que toutes les nouveautés tentaient, se trouvait être un roman idéaliste et chrétien d’une Madame Reynes-Montlaur (si j’ai bien retenu ce nom) et dont j’ignore si elle était catholique ou protestante. Cette romancière racontait l’histoire de disciples de Jésus réfugiés en Égypte vers le milieu du 1er siècle. L’ouvrage, à ce qu’il me semble (il s’appelait Après la neuvième heure), est aujourd’hui oublié. […] Je pris le volume et l’ouvris au hasard : la plupart des propos et des descriptions étaient trop difficiles pour moi, mais je tombai sur quelques lignes où des personnages, assis au bord du Nil (savais-je situer le Nil sur la carte ?), regardaient une barque à voile pourpre (savais-je ce qu’était la couleur pourpre ?) avancer, poussée par le vent, vue au coucher du soleil sur le fond vert des palmeraies et le fond roux du désert. Je sentais que le soleil couchant avivait ce paysage ; les personnages, dont peu m’importe le nom, regardaient « la barque passer ». Un sentiment d’émerveillement m’envahit, si fort que je refermai le livre. La barque a continué à remonter le fleuve, consciemment ou inconsciemment, dans ma mémoire pendant quarante ans ; le soleil rouge à descendre à travers la palmeraie ou sur la falaise, le Nil à couler vers le Nord. »

     M. Yourcenar, Quoi ? L’Éternité, Gallimard 1988, p. 222-223.

Références

  1. Des femmes écrivent la guerre, éditions Complicités, 2007, p. 89.

Voir aussi

Bibliographie

  • Jacqueline Roux, Marie Reynès-Monlaur, Montpelliéraine et Rouergate : une figure catholique du XXe siècle, Pierre Téqui éditeur, coll. « Témoins de l'Amour/Grandes Vocations », (ISBN 978-2740312551).

Liens externes

  • Portail de la littérature française
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.