Marie Joseph Thomas Rossetti
Joseph Marie Thomas Rossetti, né le à Turin (Italie), mort le à Paris, est un général français d’origine piémontaise de la Révolution et de l’Empire.
Joseph Marie Thomas Rossetti | ||
Naissance | Turin (Italie) |
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Décès | (à 63 ans) Paris |
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Origine | Piémont | |
Allégeance | France | |
Arme | Cavalerie | |
Grade | Général de brigade | |
Années de service | 1797 – 1831 | |
Distinctions | Chevalier de l'Empire Commandeur de la Légion d'honneur Chevalier de Saint-Louis |
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États de service
Il entre en service en 1797, à la 27e demi-brigade d’infanterie et il passe rapidement sous-lieutenant et lieutenant, avant d’obtenir son brevet de capitaine le , attaché à l’état-major général de l’armée d’Italie.
Le , il devient aide de camp du général Seras et il se fait remarquer le suivant au passage du Mincio. Sa brillante conduite lui vaut sa nomination au grade de chef d’escadron le suivant au 1er régiment de hussards piémontais. En 1802, à la réorganisation des régiments piémontais, le 1er régiment de hussards, devient 26e régiment de chasseurs à cheval et n’ayant pas de place de chef d’escadron dans ce régiment, le chef de corps lui propose une place de capitaine commandant de la compagnie d’élite, ce qu’il accepte.
Il est fait chevalier de la Légion d’honneur le et en 1805, il participe à la campagne d’Autriche, au sein du 4e corps d’armée du maréchal Soult. Il se distingue à l’affaire de Landsberg le , ainsi que le en avant de Brunn, lors d’une charge de cavalerie sur les Cosaques, où il reçoit trois coups de lance. Il termine d’une manière brillante cette campagne à la bataille d'Austerlitz le .
En 1806 et 1807, il fait la campagne de Prusse et de Pologne et il est promu chef d’escadron à l’issue de la bataille d'Eylau le , avant de devenir aide de camp du Grand-duc de Berg en 1808. Le , lors de l’insurrection de Valence, il est chargé avec le général Exelmans et le colonel Lagrange, d’une mission auprès du maréchal Moncey, lorsqu’ils sont capturés par une bande d'insurgés de la guérilla espagnole. De là il est transféré à Majorque, où il reste au cachot et sans communication jusqu’au , date de son transfert pour Gibraltar. Arrivé dans la rade le , il réussit à s’évader du bord et à rejoindre Tétouan, à bord d’une barque de pêcheur.
De retour en France, il est créé chevalier de l’Empire le et le il reprend ses fonctions d’aide de camp auprès du roi de Naples. Chargé d’organiser le 9e régiment de cavalerie, il est nommé colonel le . En 1812, il participe à la campagne de Russie et il est promu général de brigade par le roi de Naples le . En 1813, le roi de Naples lui confie le commandement de la capitale et le , il remplace le maréchal Pérignon, comme gouverneur de la ville de Naples.
Au début de la campagne de 1814 et après le traité d’alliance du royaume de Naples avec l’Autriche, il reçoit le commandement d’une division de cavalerie, mais il refuse le poste. En 1815, il commande la division de cavalerie de la ligne et le lors de l’évacuation de Bologne, il est chargé du commandement de l’arrière-garde. Il participe à la bataille de Tolentino, les 2 et , et malgré la défaite, il réussit à maintenir l’ordre et la discipline dans sa division et il est fait grand officier de l’ordre royal des Deux-Siciles. Le , il suit Murat à Toulon et le il est envoyé à Marseille, à l’effet de conclure et signer un traité avec les Anglais, en vue de la reddition du roi de Naples. Après l’échec de sa mission, il retourne à Paris, où il est naturalisé français le .
Il est réadmis au service de la France le , avec le grade de maréchal de camp et il est fait chevalier de Saint-Louis. Il est fait officier de la Légion d’honneur le et commandeur le .
Il meurt le , à Paris. Il est enterré au cimetière du Père-Lachaise (49e division).
Dotation
- Le , donataire d’un rente de 2 000 francs sur les biens réservés en Westphalie.
Armoiries
Armoiries | Nom du chevalier et blasonnement |
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Chevalier Joseph Marie Thomas Rossetti et de l'Empire, lettres patentes du .
Tiercé en bande d'argent, de gueules et d'azur ; l'argent à trois roses, deux et une de gueules ; le gueules au signe des chevaliers légionnaires ; l'azur à l'épée haute en pal d'argent, montée d'or - Livrées : les couleurs de l'écu. |
Sources
- (en) « Generals Who Served in the French Army during the Period 1789 - 1814: Eberle to Exelmans »
- « Les généraux français et étrangers ayant servi dans la Grande Armée » (consulté le )
- « Cote LH/2384/35 », base Léonore, ministère français de la Culture
- Vicomte Révérend, Armorial du premier empire, tome 4, Honoré Champion, libraire, Paris, , p. 174.
- « La noblesse d’Empire » (consulté le )
- Antoine Jay, Etienne de Jouy et Jacques Marquet de Norvins, Biographie nouvelle des contemporains ou dictionnaire historique et raisonné de tous les hommes qui, depuis la Révolution française ont acquis de la célébrité par leurs actions…, tome 18, Paris, librairie historique, , 241 p. (lire en ligne), p. 496.
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