Marie Jean-François Layrle
Marie Jean François Layrle né le à Port-Louis (Morbihan) et mort le à Paris est un officier de marine et administrateur colonial français.
Marie Jean-François Layrle | |
Fonctions | |
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Gouverneur de la Guyane | |
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Prédécesseur | Pons-Guillaume-Bazile Charmasson de Puylaval |
Successeur | Jean-Baptiste Bertrand Armand Cadéot |
Gouverneur de la Guadeloupe | |
[1] – | |
Prédécesseur | Jean-Baptiste-Marie-Augustin Gourbeyre |
Successeur | Adolphe Ambroise Alexandre Gatine |
Biographie | |
Nom de naissance | Marie Jean-François Layrle |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Port-Louis (Morbihan) |
Date de décès | |
Lieu de décès | 8e arrondissement de Paris |
Nationalité | France |
Profession | officier de marine, administrateur colonial |
commandeur de la Légion d'honneur | |
Biographie
Fils d'un chef de bataillon d'infanterie, Marie Jean François Layrle s'engage dans la Marine d'État comme mousse en 1801 et est nommé aspirant en 1804. Sa carrière ne prend un véritable élan qu'après la chute du Premier Empire. Il est successivement promu enseigne de vaisseau en 1816, lieutenant de vaisseau en 1825, capitaine de corvette en 1837[2], et enfin capitaine de vaisseau le .
À l'issue de sa carrière à la mer, il succède au capitaine de vaisseau Charmasson comme gouverneur de la Guyane française de 1843 à 1845, puis est appelé à remplacer feu le contre-amiral Gourbeyre en qualité de gouverneur de la Guadeloupe de 1845 à 1848.
Dans cette fonction, c'est à lui que revient le rôle historique d'y proclamer l'émancipation des esclaves le . Contraint par les événements et prenant en compte la forte tension sociale qui agitait la colonie, il prit sur lui d'anticiper ainsi de quelques jours l'arrivée officielle du décret d'abolition dont était porteur son successeur Adolphe Ambroise Alexandre Gatine, débarqué le suivant.
À son retour en métropole, le capitaine de vaisseau Layrle quitte le service actif et occupe, de à sa mise en retraite en 1863, le poste stratégique de directeur du personnel du ministère de la Marine et des Colonies, où il sert huit ministres successifs.
Il est nommé conseiller d'État en service ordinaire le , puis conseiller d'État en service extraordinaire le , et appartient à cette institution jusqu'à sa dissolution prononcée en .
Le capitaine de vaisseau Layrle a été promu commandeur de la Légion d'honneur[3] en 1847. Son nom a été donné à un quai de la ville de Pointe-à-Pitre en souvenir de son rôle en 1848.
Il est le père du vice-amiral Charles-Jules Layrle (1834-1895).
Sources
- Gustave Vapereau : Dictionnaire des contemporains, 1870.
- Roland Drago, Jean Imbert, Jean Tulard et François Monnier : Dictionnaire biographique des membres du Conseil d'État, 1799-2002, Paris, Fayard, 2004.
Notes et références
- Anom : ordonnance du roi
- Il commande le brick Le Hussard dès le (cf. Annales Maritimes et Coloniales, tome 2, 1842, p. 236).
- « Cote LH/1509/71 »
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