Marie Garnier
Marie Garnier, née le à Berne, est une personnalité politique suisse, membre des Verts.
Marie Garnier | |
Fonctions | |
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Conseillère d'État du canton de Fribourg | |
– | |
Élection | |
Réélection | |
Législature | législature 2012-2016 législature 2017-2021 |
Successeur | Didier Castella |
Conseillère communale de Villars-sur-Glâne | |
– | |
Élection | mars 2006 |
Réélection | |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Berne (Suisse) |
Nationalité | Suisse |
Parti politique | Les Verts |
Diplômée de | EPFZ |
Profession | Ingénieure agronome |
Conseillers d'État du canton de Fribourg | |
Biographie
Famille venue de France, originaire de Saignelégier (Jura) depuis 1803. Catholique. Le grand-père de Marie Garnier, psychiatre, s’établit dans le canton de Fribourg et épouse en deuxièmes noces Jeanne Pernet, de Romont. Son père est le docteur Bernard Garnier, médecin et privat-docent en médecine, colonel dans les troupes sanitaires, conseiller général et député radical de la ville de Fribourg. Il est engagé notamment dans la défense du patrimoine et le bilinguisme. Sa mère est Thérèse Jude, infirmière. Marie avait pour compagnon Olivier Overney (1966-2019), fils de Clément Overney et de Lucette Dupasquier, petit-fils de Constant Overney (1901–1996), conseiller national conservateur (1955–1963), député (1951–1971) et syndic de Charmey (1958–1969).
Marie Garnier étudie à Fribourg : école primaire du Bourg, école secondaire à Sainte-Croix, maturité fédérale, latin-grec, en allemand à Saint-Michel (1981). Elle effectue un apprentissage agricole à Peney-le-Jorat (Vaud) et obtient un certificat de fin d’apprentissage (1982). Elle étudie (1982–1987) à l’École polytechnique fédérale de Zurich, en section d’économie rurale et obtient un diplôme d’ingénieure agronome. Elle est ensuite professeure assistante à l’Institut agricole de Grangeneuve (1988–1989), collaboratrice puis fondée de pouvoir pour la succursale du bureau Econat (1989–1996). Elle est membre de nombreuses commissions, notamment de la Commission fédérale Nature et Paysage (1992-1998) et de la Commission cantonale pour la protection de l’environnement, la nature et le paysage (1995–2011). Elle dirige le centre Pro Natura de Champ-Pittet (1997–2011). Elle est l’auteure de nombreux rapports et brochures ayant trait à l’environnement.
Elle s’est engagée dans les milieux de l’accueil extrascolaire. Elle est aussi monitrice Jeunesse et Sport en ski de fond, ski alpin et ski de randonnée.
Carrière politique
Marie Garnier commence sa carrière politique au sein de l’Assemblée constituante (2000–2004) comme élue de la Liste Citoyenne. Elle est ensuite élue au Conseil communal de Villars-sur-Glâne en 2006, sur la liste socialiste (Les Verts n’ont alors pas de section locale). Elle est réélue en 2011 sur la liste verte. Elle est responsable du dicastère « Aménagement du territoire, routes, transports et environnement ». Elle finalise la révision du plan d’aménagement local en garantissant des espaces verts, termine la réalisation des zones 30 km à l’heure, assainit une partie de l’éclairage public pour économiser l’énergie, se bat contre les surfaces commerciales qui gaspillent inutilement la terre agricole et fait plusieurs liaisons pédestres, dont une très appréciée qui relie l’Espace Nuithonie au quartier de Beaumont à travers le parc de Cormanon.
Lors des élections au Conseil d’État de 2011, Marie Garnier figure sur une liste d’alliance de gauche (PS, PCS, Les Verts). Au premier tour de l’élection au Conseil d’État, elle obtient le sixième rang, se classant au troisième rang des colistiers de gauche, devant le socialiste Ganioz et le chrétien-social Nobs. Au second tour, Marie Garnier améliore encore son bon score et termine au cinquième rang.
Marie Garnier hérite de la Direction des Institutions, de l’Agriculture et des Forêts.
Marie Garnier a démissionné du Conseil d'État le .
En le Ministère public fribourgeois a annoncé[1] le classement de la procédure pour violation du secret de fonction qui visait Marie Garnier. Il estime qu'elle a agi en conformité avec la "sauvegarde d'intérêts légitimes""[2].
Source
Georges Andrey, John Clerc, Jean-Pierre Dorand et Nicolas Gex, Le Conseil d’Etat fribourgeois : 1848-2011 : son histoire, son organisation, ses membres, Fribourg, Éditions La Sarine, (ISBN 978-2-88355-153-4)
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
- Ministère public du canton de Fribourg, « Ordonnance de classement », sur https://www.mariegarnier.ch/,
- « L'ex-ministre fribourgeoise Marie Garnier sort blanchie de la procédure ouverte contre elle », sur rts.ch, (consulté le )
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