Marie-Thérèse Join-Lambert

Marie-Thérèse Join-Lambert (née Kourilsky[1] le à Paris) est la première présidente de l’Observatoire national de la pauvreté et de l'exclusion sociale de 1999 à 2005[2],[3].

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Elle est la fille du professeur Raoul Kourilsky.

Biographie

Diplômée de l'Institut d'études politiques de Paris, elle est membre des cabinets ministériels des ministres du travail Joseph Fontanet et Robert Boulin.

Elle est directrice des études et du conseil professionnel à l'Agence nationale pour l'emploi (ANPE) de 1974 à 1977, puis rapporteur adjoint du Centre d'études des revenus et des coûts (CERC) jusqu'en 1981.

En , elle est nommée comme chargée de mission auprès du cabinet du premier ministre Pierre Mauroy.

Chef du service des affaires sociales de 1981 à 1982, elle est vice-présidente du groupe de stratégie industrielle « organisation du travail industriel » au commissariat général du Plan 1982 à 1985 et est nommée inspectrice générale des affaires sociales en 1985.

En 1988, elle devient la conseillère sociale au cabinet du nouveau premier ministre Michel Rocard[4]. Elle est chargée de la préparation et de la mise en œuvre de la loi créant le revenu minimum d'insertion (RMI) de 1988 à 1990.

Elle est membre du collège du Haut Conseil à l'intégration de 1990 à 1997[5].

À la suite du mouvement des chômeurs qui s'est déroulé en , elle est chargée par le premier ministre Lionel Jospin d'une mission destinée à mettre à plat l'ensemble du système d'aide aux chômeurs [6],[7]. Elle lui remet son rapport sur l'indemnisation du chômage et sur les minima sociaux le [8],[9],[10],[11].

Elle est la première présidente de l'Observatoire national de la pauvreté et de l'exclusion sociale (ONPES) de 1999 à 2005[12].

Elle préside la Commission lutte contre l’exclusion de l’Union nationale interfédérale des œuvres et organismes privés sanitaires et sociaux (UNIOPSS) et du groupe « Mal-Logement » du Conseil national de l'information statistique (CNIS).

Elle est l'auteur de nombreux rapports et ouvrages [13],[14] dont en particulier en 1997 « Politiques sociales » aux éditions Dalloz et Presses de Sciences Po, ( (ISBN 9-7822-47016-860)), institut[15] dans lequel elle a enseigné et supervisé l'enseignement en questions sociales.

Militante socialiste

En 2007, Marie Thérèse Join-Lambert et son mari Christian Join-Lambert ont signé l'« appel du monde économique à voter Ségolène Royal »[16]. Lors de la promotion du , Marie Thérèse Join-Lambert est promue à la dignité de grand officier de la Légion d'honneur par le président François Hollande[17].

Notes et références

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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