Marie Petiet

Marie Petiet, née le à Limoux et morte le à Paris, est une artiste peintre française.

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Biographie

Eulalie Juliette Marie Louise Petiet[1] naît à Limoux dans une famille de propriétaires terriens. Son père est le baron Léopold Henri Petiet (1819-1885) et sa mère Marie Pauline Eulalie Maraval (1825-1854). Son grand-père, Pierre Claude Petiet, est colonel sous le Premier Empire[2].

Marie Petiet se marie le à Paris avec Étienne Dujardin-Beaumetz, peintre et homme politique de la Troisième République, député puis sénateur de l'Aude, qui fut sous-secrétaire d'État aux beaux-arts dans le gouvernement de Maurice Rouvier, de Ferdinand Sarrien, de Georges Clemenceau, d'Aristide Briand, d'Ernest Monis et de Joseph Caillaux.

Elle meurt en 1893, sans descendance.

Œuvre

Née dans une famille d'artistes, elle est initiée par ses deux frères à la peinture très jeune. Elle commence à exercer son art en réalisant des copies d'après Diego Vélasquez, Pierre Paul Rubens et Frans Hals.

D'abord élève de Louis Hector Leroux, elle entre ensuite dans l'atelier de Jean-Jacques Henner, qui l'oriente vers l'art du portrait[3].

L'ensemble de son œuvre est empreint de réalisme, de fraîcheur et de sensualité, mettant en scène la vie et les acteurs de la vie provinciale de l'Aude. Un de ses plus célèbres tableaux est Les Blanchisseuses (Limoux, musée Petiet)[4].

Ses œuvres dans les collections publiques

La Liseuse endormie (1882),
musée des beaux-arts de Carcassonne

En 1880, Léopold Petiet, père de Marie et maire de La Bezole fait don de son atelier à la mairie de Limoux pour y installer une école de dessin qui devint par la suite le musée Petiet[5].

  • Sainte Germaine de Pibrac , 1867, collection privée.
  • Le Travail interrompu, 1883, huile sur toile[Où ?], médaille à l'exposition de Rochefort-sur-Mer en 1883.
  • La Rosita , 1883, huile sur toile, œuvre vendue en 2018 en Uruguay[réf. nécessaire].
  • Le Sommeil, 1883, huile sur toile, œuvre perdue[réf. nécessaire].
  • Far Niente, 1886, huile sur toile, œuvre perdue[réf. nécessaire].
  • Guignol au village, 1886, huile sur toile 168 × 206 cm, Limoux, musée Petiet.
  • Jeune fille lisant une lettre, Limoux, musée Petiet (don de la famille Moulis, 2003).
  • Jeunes filles à l'église, Limoux, musée Petiet.
  • La Jeune Fille aux oies, Limoux, musée Petiet.
  • La Liseuse, Limoux, musée Petiet.
  • La Liseuse endormie, 1882, huile sur toile, Carcassonne, musée des Beaux-Arts.
  • La Marchande d'oranges[Où ?].
  • Le Repos du modèle, 1882, Saintes, musée de l'Échevinage (don de l'artiste).
  • Les Blanchisseuses, Limoux, musée Petiet.
  • Trois Grisettes toulousaines, 1879, Limoux, musée Petiet (acquis en 2003).
  • Marchandes[Où ?].
  • Jeunes filles au travail, 1890, musée de Cambrai, œuvre perdue[réf. nécessaire].

Notes et références

  1. « Marie Petiet, Peinture du XIXe siècle », sur SiteW.com
  2. Nommé baron par décret impérial, maréchal de camp (général de brigade) à titre honorifique le 27 mars 1822 (source : « base léonore »).
  3. Biographie sur Le petit futé.
  4. Musée Petiet sur pagesperso-orange.fr.
  5. Ce don est complété par Marie Pétiet et son époux, obligeant le musée à y conserver les peintures de l'artiste et à y maintenir une école de dessin.

Annexes

Bibliographie

  • Francoise Sarret, Marie Petiet, Limoux, Musée Petiet, 1989 (ISBN 2950286232).

Articles connexes

Liens externes

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