Marguerite Sérusier

Marguerite Sérusier, née Marguerite Gabriel-Claude le à Lons-le-Saunier et morte le à Châteauneuf-du-Faou est une artiste peintre et styliste française.

Paul Sérusier, Marguerite Sérusier lisant près de la rivière (1912), aquarelle, localisation inconnue.

Elle est l'épouse du peintre Paul Sérusier (1864-1927).

Biographie

Fille d'un officier de l'Armée de terre, Marguerite Gabriel-Claude est élevée à la maison d'éducation de la Légion d'honneur et suit les cours aux Beaux-Arts de Paris. Elle est l'une des premières à s'inscrire à l'Académie Ranson où elle rencontre en 1905 Paul Sérusier qui est son professeur[1] ; ils se marient le à Paris.

Elle est professeure de dessin des Écoles de la Ville de Paris et dirige aussi l'Atelier Martine, puis l'atelier de couture pour jeunes filles de Paul Poiret, exerçant une influence notable sur les arts de l'ornementation, en particulier sur l'art appliqué aux tapis et aux textiles avant la Première Guerre mondiale[2].

Marguerite Sérusier réalise des peintures de grande qualité, dont certaines ont pu être attribuées à son mari[3].

Elle a aussi influencé son mari, l'encourageant notamment dans la pratique de l'art mural[4] ; aussi l'incite-t'elle à reprendre entre 1914 et 1917 son projet de décoration du baptistère de l'église paroissiale Saint-Julien à Châteauneuf-du-Faou[3]. Paul Sérusier meurt d'une crise cardiaque le 6 octobre 1927 en allant visiter sa femme, de santé fragile, à l'hôpital de Morlaix.

Devenue veuve, Marguerite Sérusier qui réside à Châteauneuf-du-Faou en compagnie de ses deux sœurs et d'Henriette Boutaric, s'attache à faire connaître l'œuvre de son mari, notamment en organisant plusieurs rétrospectives à Paris.

Elle est inhumée à Morlaix auprès de son époux.

Œuvres

  • Paris, musée d'Orsay : Paysage vallonné à quatre feuilles, vers 1910, détrempe sur toile montée sur châssis[5].
  • Localisation inconnue : Nature morte aux papillons, huile sur toile, [6].

Expositions

  • Au musée du Luxembourg à Paris, du au , l'exposition « Les Nabis et le décor »[9],[10] présente un paravent de Marguerite Sérusier, Paysage vallonné à quatre feuilles (vers 1910, Paris musée dOrsay)[11].

Notes et références

  1. « Sa meilleure élève est Madame Sérusier. Elle s'applique avec goût à des recherches décoratives, s'inspire des plantes forestières, des mousses, des herbes marines ; elle en compose des maquettes de tapis, des paravents. Elle peint des paysages dans des tons délicats et conformes aux harmonies préférées et de plus en plus subtiles de Sérusier » – Maurice Denis, Paul Sérusier, A.B.C. De la peinture, sa vie, son œuvre, Paris, 1942.
  2. Selon Maurice Denis[réf. nécessaire].
  3. « Marguerite Sérusier », sur tourisme-chateauneufdufaou.com.
  4. Vers 1913, Paul Sérusier peint les murs du vestibule, du couloir et de l'escalier de sa maison de Châteauneuf-du-Faou où le couple s'est installé[réf. nécessaire].
  5. « Paysage vallonné à quatre feuilles », notice sur musee-orsay.fr.
  6. « Marguerite Sérusier 1879-1950 », sur Binoche et Giquello (consulté le ).
  7. actu.fr
  8. artistesdufinistere.unblog.fr.
  9. [PDF] museeduluxembourg.fr.
  10. « Les Nabis et le décor », museeduluxembourg.fr.
  11. « Paysage vallonné de Marguerite Sérusier (Musée du Luxembourg, Paris) », sur Flickr (consulté le ).

Annexes

Bibliographie

  • William Lecoq, « Marguerite Sérusier sort de l'ombre de son mari », Ouest-France, ([www.ouest-france.fr/bretagne/marguerite-serusier-sort-de-l-ombre-de-son-mari-4099139 en ligne]).

Liens externes

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