Marcilly-le-Hayer

Marcilly-le-Hayer est une commune française, située dans le département de l'Aube en région Grand Est.

Pour les articles homonymes, voir Marcilly et Hayer.

Marcilly-le-Hayer

Le dolmen du Vamprin.

Héraldique
Administration
Pays France
Région Grand Est
Département Aube
Arrondissement Nogent-sur-Seine
Intercommunalité Communauté de communes de l'Orvin et de l'Ardusson
Maire
Mandat
Jean-Marie Camut
2020-2026
Code postal 10290
Code commune 10223
Démographie
Gentilé Marcillons, Marcillonnes
Population
municipale
729 hab. (2018 )
Densité 21 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 20′ 54″ nord, 3° 38′ 11″ est
Altitude Min. 113 m
Max. 266 m
Superficie 34,34 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Saint-Lyé
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Marcilly-le-Hayer
Géolocalisation sur la carte : Aube
Marcilly-le-Hayer
Géolocalisation sur la carte : France
Marcilly-le-Hayer
Géolocalisation sur la carte : France
Marcilly-le-Hayer
Liens
Site web marcillylehayer.fr

    Géographie

    Le village s'est construit sur le cours de l'Orvin. Il y avait comme écarts : Abondance, Basson, Basson-le-Petit, la Belle-Epine, Bois-l'Abbesse, Chanteloup, le Château-Gaillard, les Chaumes-du-Manche, Chavaudon , Puttemusse, sur un cadastre de 1831.

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique
    Carte avec les communes environnantes

    Communes limitrophes

    Toponymie

    Le nom vient de Marcellius, gentillité assez rare venant du nom romain Marcellus[1].

    Urbanisme

    Typologie

    Marcilly-le-Hayer est une commune rurale[Note 1],[2]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3],[4]. La commune est en outre hors attraction des villes[5],[6].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (64,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (64,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (62,5 %), forêts (33,9 %), zones urbanisées (1,9 %), zones agricoles hétérogènes (0,9 %), prairies (0,8 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].

    Histoire

    En plus de toutes les traces d'habitation anciennes développées ci-dessous, la seigneurie de Marcilly dépendait de deux mouvances. Dans la mouvance du château de Villemaur, le seigneur le plus ancien qui est connu est Montanus au VIe siècle. L'autre mouvance relevait de l'évêque de Troyes, en 1238 Gilon de Marcilly prêtait hommage.

    En 1147, l'abbaye de Paraclet avait un moulin à Marcilly[9]. En 1789, le village de Marcilly relevait de l'intendance et de la généralité de Châlons, de l'élection de Troyes et du bailliage de Sens. Mais avant 1350 il dépendait du bailliage de Troyes et de la prévôté de Villemaur[10].

    Basson

    Ancien hameau, il était le siège de deux seigneurs. Une mouvance relevait de Villemaur dont un Thibaut Narores est attesté en 1172[11], puis les Trainel au XIIIe siècle. L'autre mouvance relevait de l'évêque de Troyes.

    Une maison forte ou château est attestée à Basson depuis 1367, close de murs et de fossés, l'écuyer Henri de Vouziers la tenant de son frère[12]. Au XVIIIe siècle ce n'était plus qu'une ferme.

    La Mothe

    Château et ses fossés.

    Hameau qui fit partie d'un ancien fief relevant de la Forge, à partir du XIVe siècle la Mothe eut les mêmes seigneurs que celui de Mothois et ils résidaient au château sis à la Mothe. En 1640 Louise de la Serre, dame de la Mothe était l'épouse de Edmé d'Avogarde ; le dernier seigneur est M. Jean-Baptiste Noel, garde de la porte de Monsieur frère du Roi qui en plus du château avait 200 arpents de terre.

    Le Mothois

    Hameau aussi ancien fief qui dépendait de Villemaur, il avait aussi son château, en 1362 "une maison c'on dist le Motoy[13]. Il avait aussi un moulin et son dernier seigneur est Nicolas III de Palis.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1995 2005 Josée Hanssens    
    mars 2005 2012 Germain Douine[14]    
    octobre 2012 en cours Jean-Marie Camut[15]
    Réélu pour le mandat 2020-2026[16]
    DVD Exploitant agricole, conseiller départemental depuis le 1er novembre 2020
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[18].

    En 2018, la commune comptait 729 habitants[Note 2], en augmentation de 2,82 % par rapport à 2013 (Aube : +1,12 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    487512553548627688707759808
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    761742737737675664617652602
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    578576574485486537514473482
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    512464471582630702677673702
    2017 2018 - - - - - - -
    725729-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[19] puis Insee à partir de 2006[20].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    Marcilly-le-Hayer possède cinq édifices protégés au titre des monuments historiques[21].

    • Chapelle de Saint-Flavit, construite en 1897 en l'honneur de l'ermite de Marcilly-le-Hayer, ordonné prêtre par Saint Leu.

    Personnalités liées à la commune

    • Saint Flavit, ermite mort à Marcilly le 18 décembre 630, apôtre de la région.
    • Maaike Jansen, actrice, est née dans la commune.
    • Marcel Ory, (1898-1944), instituteur et Lieutenant de Réserve, Secrétaire de Mairie et acteur majeur de la Résistance, né à Landéan ( Ille et Vilaine) et sa femme Jeanne Jacquinot, née à St Mesmin (Vendée), sont nommés instituteurs à Marcilly en septembre 1925. Sous l'occupation allemande, à partir de 1940, Marcel Ory, devient l'animateur d'un réseau de résistance sur toute la région. Il meurt en service commandé le 28 Août 1944, dans le sabotage du Pont de Nogent sur Seine, debout sur le marchepied d'une Traction Citroën, les armes à la main, à la poursuite de soldats allemands. A ses côtés les brigadiers de Gendarmerie Dupire et Gueno et trois autres occupants de la voiture, mortellement blessés, se trouveront précipités dans la Seine et périront noyés . Plaque Commémorative sur la façade de la Mairie.
    • José Subirà-Puig, sculpteur d'origine espagnole, né le 28 août 1925 à Barcelone et mort le 7 décembre 2015, inhumé à Marcilly le Hayer (Aube).

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Arbois de Jubinville, Recherches..., 269.
    2. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    8. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    9. Lalore, CartulairesII, 9.
    10. Auguste Longnon, Documents, II, 183.
    11. Auguste Longnon, Documents, I, 334.
    12. Arch. dep. Aube, E152, provisoire, f°76v°.
    13. Archives départementales de la Côte-d'Or, B3849.
    14. Un dernier hommage à Germain Douine
    15. Jean-Marie Camut, élu maire
    16. https://reader.cafeyn.co/fr/1927222/21598566
    17. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    18. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    19. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    20. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    21. Marcilly-le-Hayer sur la Base Mérimée
    22. http://www.lieux-insolites.fr/aube/four/four.htm
    23. Notice no PA00078150, base Mérimée, ministère français de la Culture
    24. Notice no PA10000032, base Mérimée, ministère français de la Culture
    25. Notice no PA00078147, base Mérimée, ministère français de la Culture
    26. Notice no PA00078148, base Mérimée, ministère français de la Culture
    27. Notice no PA00078149, base Mérimée, ministère français de la Culture

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

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