Mandeure

Mandeure est une commune française située dans le département du Doubs en région Bourgogne-Franche-Comté. Les habitants se nomment les Mandubiens et Mandubiennes.

Mandeure

Vue générale de Mandeure et de son théâtre gallo-romain.

Héraldique
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Doubs
Arrondissement Montbéliard
Intercommunalité Pays de Montbéliard Agglomération
Maire
Mandat
Jean-Pierre Hocquet
2020-2026
Code postal 25350
Code commune 25367
Démographie
Gentilé Mandubiens
Population
municipale
4 807 hab. (2018 )
Densité 318 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 27′ 07″ nord, 6° 48′ 22″ est
Altitude Min. 324 m
Max. 581 m
Superficie 15,1 km2
Unité urbaine Montbéliard
(banlieue)
Aire d'attraction Montbéliard
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Valentigney
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Mandeure
Géolocalisation sur la carte : Doubs
Mandeure
Géolocalisation sur la carte : France
Mandeure
Géolocalisation sur la carte : France
Mandeure

    Géographie

    Arrosée par la rivière le Doubs, Mandeure est rattachée à Pays de Montbéliard Agglomération. Elle est intégrée dans l'aire urbaine Belfort-Montbéliard-Héricourt-Delle.

    Communes limitrophes de Mandeure
    Valentigney
    Mathay Bondeval
    Bourguignon Écurcey

    Voies de communication et transports

    Mandeure est traversée par la RD 437, issue du déclassement de l'ancienne route nationale 437, un axe reliant Belfort à Saint-Claude.

    En 1889, Mandeure est reliée au réseau du tramway de la Vallée d'Hérimoncourt dont elle devient un terminus. L'exploitation de ce réseau à voie métrique cesse en 1932. Cependant, en 1946 les emprises de ce réseau (sur l'accotement des routes) sont réutilisées par l'entreprise Peugeot pour créer des lignes privées à voie normale de desserte de ses usines. L'usine de Beaulieu est ainsi reliée au chemin de fer jusqu'en 1986. La voie n'existe plus actuellement.

    Urbanisme

    Typologie

    Mandeure est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Montbéliard, une agglomération inter-départementale regroupant 25 communes[4] et 112 634 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[5],[6].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montbéliard, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 137 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[7],[8].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (58,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (57,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (58,2 %), zones urbanisées (14 %), prairies (13,3 %), zones agricoles hétérogènes (7,3 %), terres arables (2,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,2 %), cultures permanentes (2,2 %)[9].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].

    Structure

    Vue générale de Mandeure.

    L'urbanisation est localisée presque exclusivement dans la vallée alluviale du Doubs, qui constitue le nord du territoire communal. Là, l'agglomération s'étend sur environ km le long du Doubs[11](p34). La partie sud comporte d'abord un petit plateau à vocation agricole dans son extrémité septentrionale, puis une vaste zone plus accidentée percée de petites combes et plantée de forêts (750 hectares)[11](p34).

    Au début du xviiie siècle, trois secteurs de la plaine accueillent l'essentiel des habitants : d'ouest en est, Mandeure proprement dit, l'Enclos de Courcelotte et Courcelles[11](p34). Le reste de la plaine est occupé par des champs et des prés[11](p34).

    À partir de la deuxième moitié du xixe siècle, l'industrie arrive dans le village : papeterie à Mandeure (1868-1869[11](p46)) et usine Peugeot à Beaulieu (1857[11](p46)), un secteur précédemment inoccupé situé à l'extrême est[11](p38). Ces industries attirent de la main d'œuvre extérieure qu'il faut loger. Au début du xxe siècle sont construites des cités ouvrières : d'abord à Mandeure pour la papeterie (1902), puis à Beaulieu (cités roses, cités du Maroc, cités du Mexique en 1921)[11](p38). Beaulieu se développe très rapidement à partir de rien, mais les quartiers plus anciens croissent également, bien que plus lentement[11](p39) : le village de Mandeure, L'Enclos de Courcelotte et Courcelles fusionnent en une entité continue[11](p39).

    Les secteurs Mandeure-Courcelles et Beaulieu restent bien distincts jusqu'après la seconde guerre mondiale. Courcelles fait l'objet d'un développement important vers l'est dans les années 1970 : construction d'un collège, d'un stade et d'une salle de sports, ainsi que d'immeubles de logements sociaux. Il est même prévu à l'époque d'y déplacer la mairie ; l'une des rues nouvellement tracées est ainsi nommée avenue de l'hôtel de ville, nom qui perdure longtemps malgré l'abandon définitif du projet. En 1974, un immeuble de 10 étages et d'une capacité d'accueil de 216 chambres est construit par l'Association montbéliardaise d'aide aux travailleurs (AMAT)[12]. Il est désaffecté dès 1994[12], et finalement détruit en .

    En 2019 la bipolarité Mandeure  Beaulieu est toujours tangible, notamment en termes de concentration des commerces, mais l'urbanisation est continue le long de la route départementale 437.

    Toponymie

    À l'époque romaine, Mandeure se nommait Epomanduodurum. Ce nom est mentionné pour la première fois dans l'Itinéraire d'Antonin (seconde moitié du IVe siècle)[11](p11). Epomanduodurum pourrait avoir une origine gauloise, et signifier « forteresse des petits chevaux » (de epo – attelage, mandu – petit cheval de trait, et durum – forteresse[13]). La table de Peutinger (copie du XIIIe siècle d'anciennes cartes romaines) mentionne Epomanduo.

    Au VIIe siècle, la Cosmographie du Ravennate utilise le nom Mandrola[11](p15). Au VIIIe siècle, deux chartes évoquent Mandodrum et Mandourum[11](p15).

    Histoire

    Mandeure (Epomanduo) sur la table de Peutinger.
    Théâtre gallo-romain de Mandeure.
    Quartier « Beaulieu » à l'est. On aperçoit les usines de Peugeot Motocycles et l'église Sainte-Thérèse.

    Antiquité

    Le peuplement remonte à la période gauloise.

    À l'époque romaine, Epomanduodurum était une importante cité installée dans un méandre du Doubs. De nombreux vestiges en subsistent aujourd'hui : théâtre adossé à flanc de colline (le plus grand de Gaule selon des fouilles de 2018[14]), bains dans l'actuel quartier de Courcelles, habitations. La cité était organisée selon un plan orthogonal, divisé en grands îlots rectangulaires. En périphérie, l'ensemble urbain et artisanal de l'Essarté était situé sur le territoire de l'actuelle Mathay[11].

    Moyen Âge

    Après la période romaine, l'histoire de Mandeure est mal connue jusqu'au XIIe siècle, où deux actes citent un Othon de Mandeure (1136) et un Werner de Mandeure (1187)[11]. Après une période franque, Mandeure est intégrée dans l'Empire germanique. À partir du XIIe siècle, l'histoire de la cité est marquée par les rivalités entre l'archevêché de Besançon et le comté de Montbéliard (plus tard, les princes de Wurtemberg et de Montbéliard)[11]. La population est divisée en deux communautés : certains habitants dépendent de l'archevêché de Besançon, d'autres des princes de Montbéliard.

    Époque moderne

    La Réforme est introduite à Mandeure en 1583. Toutefois, la Réforme a été introduite à Montbéliard dès 1524, près de soixante ans plus tôt. À partir du , il existe deux communautés à Mandeure[11] :

    • les catholiques (environ 300 personnes), qui dépendent de l'archevêché de Besançon ;
    • les luthériens (environ 30 personnes), qui dépendent des princes de Montbéliard.

    Jusqu'en 1679, les deux communautés partagent la même église. Successivement, les deux communautés se voient accorder une certaine autonomie politique et économique :

    • le , Antoine de Vergy, l'archevêque de Besançon, donne des franchises aux habitants, ce qui les place en situation d'autogestion ;
    • le , Léopold Frédéric, prince de Montbéliard, donne les mêmes droits aux luthériens.

    En 1786, la seigneurie de Mandeure est cédée au roi de France, mais elle demeure une principauté ecclésiastique liée à Besançon.

    Époque contemporaine

    En 1792, Raymond Durfort, l'archevêque de Besançon, à ce titre prince de Mandeure, meurt alors qu'il s'est exilé en Suisse, à la suite de la Révolution française.

    Mandeure se constitue alors en république indépendante, fondée le . La ville prend la devise aquila non capit muscas (l'aigle — la France — ne prend pas les mouches — Mandeure), devise qu'elle conserve encore aujourd'hui.

    Cependant, Mandeure est définitivement annexée par la France le , à l'occasion d'une opération menée dans le pays de Montbéliard par le conventionnel Bernard, représentant du district de Saintes (Charente-Inférieure), délégué des départements du Jura, du Doubs, de l'Ain, de la Côte-d'Or et du Mont-Terrible (Porrentruy). Elle est alors rattachée au département de la Haute-Saône, puis du Mont-Terrible en 1797, du Haut-Rhin en 1800 et enfin du Doubs en 1816.

    Économie

    Jusqu'à la fin du XIXe siècle, la grande majorité des habitants de Mandeure sont agriculteurs. On cultive des vignes qui donnent des vins réputés localement[11]. Des industries (entreprise Peugeot et papeterie) s'installent alors à Mandeure ; l'agriculture régresse fortement, modifiant radicalement la physionomie de la commune. Tout au long du XXe siècle, Mandeure est un centre industriel important. Toutefois, le nombre d'emplois industriels décline fortement au début du XXIe siècle.

    Dès la fin du XIXe siècle, le principal industriel installé à Mandeure est Peugeot. Ainsi, des automobiles puis des motos et des vélos Peugeot et des pièces automobiles ont été fabriquées à Mandeure. Cet ensemble industriel, intégralement dans le giron du groupe PSA jusqu'au début des années 2000, est actuellement scindé en trois unités bien distinctes :

    • Une usine de colonnes de direction de l'équipementier Fuji Autotech (groupe japonais JTEKT). Elle comptait 500 employés en 2017[15].
    • Le siège social et la principale usine de la société Peugeot Motocycles qui fabrique des scooters. L'effectif a été fortement réduit depuis le milieu des années 2000, passant de 1500 à environ 280 courant 2019[16].
    • Une usine de lignes d'échappement de l'équipementier Faurecia (groupe PSA), qui compte 315 salariés permanents en 2019[17]. L'entreprise a cependant annoncé en son intention de déménager cette usine sur un autre site[18].

    L'autre grande industrie de Mandeure est sa papeterie, fondée en 1883[19] et installée au bord du Doubs. Elle fait partie du groupe Clairefontaine depuis 1990[20]. Une extension achevée en 2018 a fait passer sa capacité de production à 40 000 tonnes de papier par an[21]. La papeterie se consacre aux papiers cartons, aux bristols, aux papiers lustrés, à la billetterie, aux papiers spéciaux et aux supports pour induction magnétique[19]. En 2018, elle employait 98 personnes[21].

    Une société de traitement de surface et zingage, à vocation nationale, existe depuis 1964. Mandeure est également dotée d'une société de traitement des déchets.

    Quelques petites exploitations agricoles subsistent.

    La ville de Mandeure est dotée d'un terrain de camping situé sur les bords du Doubs. En outre, Mandeure possède de nombreux commerces et une moyenne surface.

    Politique et administration

    Liste des maires

    La mairie.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1908 1935 Robert Ier Peugeot   Industriel
    1935 1941 Eugène II Peugeot   Industriel
    1941 1945 Pierre Sire    
    1945 1959 Charles Cordier    
    1959 1965 Marcel Girardot    
    1965 1987 Eugène Courvoisier PS  
    1987 2014 Joseph Tyrode PS Député (1997-2002)
    2014 En cours
    (au 31 mai 2020)
    Jean-Pierre Hocquet[22],[23]
    Réélu pour le mandat 2020-2026
    DVD Retraité de la fonction publique
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[25].

    En 2018, la commune comptait 4 807 habitants[Note 3], en diminution de 0,93 % par rapport à 2013 (Doubs : +1,53 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    625631640707711846905908961
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    9049961 0131 0611 0471 1181 1901 2941 629
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 9332 4092 8714 1795 1245 1804 9854 5645 120
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    5 1865 5506 5966 1055 4025 1425 0355 0224 878
    2017 2018 - - - - - - -
    4 8194 807-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[26] puis Insee à partir de 2006[27].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    À l'époque romaine, certaines sources attestent d'une population allant jusqu'à 30 000 habitants.

    Enseignement

    Trois groupes scolaires du primaire sont présents sur la commune : deux écoles publiques (une à Beaulieu et une à Mandeure), ainsi qu'une école privée catholique à Mandeure.

    Par ailleurs, le collège Jean-Paul Guyot accueille des élèves de la commune et de communes voisines de la 6e à la 3e.

    Il existe en outre une maison familiale rurale.

    Lieux de culte

    Ancienne église Sainte-Thérèse.
    Chapelle Notre Dame de Bon-Secours.

    La communauté catholique dispose de l'église Saint-Martin située à Mandeure et bâtie au XIXe siècle[28]. Une seconde église a été érigée à Beaulieu en 1936 : l'église Sainte-Thérèse, inspirée architecturalement de la basilique Sainte-Thérèse de Lisieux[28]. Cependant, construite en béton à l'économie, elle présente des signes avancés de détérioration au début des années 2010[28]. Les réparations sont jugés trop coûteuses par rapport au faible nombre de paroissiens : l'église est désacralisée en 2014 et finalement détruite en [29]. Il existe également la chapelle Notre Dame de Bon-Secours, située sur la colline au-dessus du théâtre antique[11](p84).

    Mandeure est dotée de deux lieux de culte luthériens. D'une part, une église est située à Mandeure. Œuvre de l'architecture Frédéric Morel-Macler, elle a été construite entre 1845 et 1848[30]. D'autre part, un centre paroissial a été construit en 1965 à Beaulieu, selon des plans de l'architecte Jean de Montmollin. Il remplace un édifice plus ancien, vendu en 1955 à l'usine Peugeot en raison de son extension[31].

    Une association cultuelle musulmane existe depuis 2011[32] ; elle dispose d'une salle de prière.

    Autres équipements

    La mairie actuelle date de 1904. Elle est l'œuvre de l'architecte Charles-Frédéric Surleau[11](p72).

    La commune demande le raccordement au télégraphe et un bureau de poste en 1884. Cependant celui-ci n'est établi qu'en 1918. La première ligne téléphonique (privée) date de 1903[11].

    En 1965 on décide la réalisation d'une route forestière de km dans la partie boisée de la commune. Son objectif premier est d'améliorer la rentabilité de l'exploitation du bois, mais la commune en profite pour aménager le site de détente dit du Belvédère[33]. Cet espace comporte aujourd'hui un point de vue, des aires de pique-nique et de jeu, une aire d'envol des parapentes et une piste de BMX construite en 1986.

    Mandeure dispose d'un complexe sportif, avec stades et salle de sports, baptisé Eugène Courvoisier, du nom du maire qui présida à sa réalisation.

    Un circuit de moto-cross est installé dans la forêt au lieu-dit « le Châtelet » depuis 1979[34].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Personnalités liées à la commune

    • Frédéric Bataille (1850-1946), poète et mycologue.
    • Grégory Gaultier (né en 1982), joueur professionnel de squash (champion du monde 2015, no 1 mondial en 2009, 8 fois champion d'Europe).
    • David Zollinger (né en 1982), pilote automobile, quatre fois champion d'Europe (2009, 2010, 2011 et 2013), quatre fois champion de France (2003, 2005, 2007 et 2008) et deux fois vice-champion (2004 et 2006).

    Héraldique

    Les armes de Mandeure se blasonnent ainsi :

    tiercé en pairle, au premier d'argent à une abeille d'or, au deuxième d'azur à un bar d'argent, au troisième de gueules à un bar d'or, les deux bars posés adossés.

    * Il y a là non-respect de la règle de contrariété des couleurs : ces armes sont fautives (abeille d'or sur argent).

    L'abeille est l'emblème de la République de Mandeure ; les deux bars sont issus des armoiries des comtes de Montbéliard[11].

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Unité urbaine 2020 de Montbéliard », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    5. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    6. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    7. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    8. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    9. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    10. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    11. Mandeure au fil du temps, Cercle cartophile du pays de Montbéliard, 1995. (ISBN 2-9507666-1-7).
    12. AMAT – Projet d'entreprise associative 2009-2013.
    13. Dictionnaire de la langue gauloise, Xavier Delamarre, 2003, (ISBN 2-87772-369-0).
    14. Il a longtemps été considéré comme étant le deuxième plus grand de Gaule, mais des fouilles effectuées en 2018 permettent de revoir sa taille à la hausse. Voir : Le théâtre gallo-romain de Mandeure devient le "plus grand théâtre des Gaules" grâce à une découverte, Caroline Félix, France Bleu Belfort-Montbéliard, 21 août 2018.
    15. Un nouveau patron japonais pour Fuji. L'Est Républicain, 2 juin 2017.
    16. Peugeot Motocycles : la relance espérée à Mandeure avec le nouveau scooter Pulsion. L'Est Républicain, 5 janvier 2019.
    17. Faurecia à Mandeure serait sur le point de déménager. France Bleu, 11 mai 2019.
    18. Faurecia prévoit de déménager son usine de Mandeure. L'Usine Nouvelle, 21 mai 2019.
    19. Site du groupe Clairefontaine, Usines et papeteries de Clairefontaine.
    20. Site de la papeterie de Mandeure.
    21. Pour se développer, la papeterie de Mandeure doit s'avancer sur la rivière. Les Échos, 12 février 2018.
    22. « Résultats élections municipales Mandeure », sur 20 minutes.
    23. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
    24. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    25. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    26. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    27. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    28. Mandeure : l'église Sainte-Thérèse de Beaulieu bientôt rasée. L'Est Républicain, 17 juillet 2015.
    29. « Mandeure : l'église Sainte-Thérèse de Beaulieu en cours de démolition », sur France 3 Franche-Comté, .
    30. « Mandeure : l'église luthérienne », sur Les temples ou églises luthériennes de France.
    31. Yves-Claude Lequin, Une soixantaine d’églises pour un bassin industriel. Belfort-Montbéliard (1945-1978). Société d'Émulation de Montbéliard, 2006.
    32. Journal officiel, Annonce de création de l'Association cultuelle musulmane de Mandeure, 17 décembre 2011.
    33. Commune de Mandeure, Bulletin municipal, 2e semestre 1965.
    34. Moto-club de Mandeure – Historique.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    • Portail du massif du Jura
    • Portail du Doubs
    • Portail des communes de France
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.