Mammad Said Ordubadi

Mammad Saïd Ordubadi (en azeri:Məmməd Səid Ordubadi, Mammad Haji-aga oglu, né le à Ordubad, province d'Erivan, Empire russe, mort le à Bakou, RSS d'Azerbaïdjan[1]), est un journaliste et écrivain azéri.

Jeunesse

M.S. Ordubadi fréquente l'école religieuse, la medrésé, puis étudie à l'école laïque de Mahammad Sidgi "Əxtər" (Étoile). Mahammad Sidgi est un intellectuel bien connu pour son activité éducative en Azerbaïdjan et dans le reste du Caucase au début du XXe siècle.

Mammed Saïd perd son père très jeune et travaille dans une usine textile. Il publie ses œuvres depuis 1903. Dans les années 1930, il devient le fondateur du genre du roman historique dans la littérature azerbaïdjanaise[2].

Œuvre

Il commence à écrire dans les années 1890. Ses premiers écrits apparaissent à Tbilissi (alors Tiflis) dans un journal Shargi-Rus (Russie orientale) en 1903. Dans ses premières publications, Ordubadi critique l'ignorance, le retard et le fanatisme religieux. En 1906 à Tbilissi, il publie son livre de poésie Qəflət (« Insouciance ») et en 1907 "Vətən və hürriyyət" (Patrie et Liberté). Il écrit pour plusieurs publications azerbaïdjanaises, dont Molla Nasraddine, Irshad, Sada et d'autres. Ordubadi soulève diverses questions politiques, sociales et éducatives. Il défend fermement la nécessité d'enseignement dans la société azerbaïdjanaise sous la domination russe. En 1911, Ordubadi publie un livre Qanlı sənələr (« Années sanglantes ») - recueil de récits de première main sur les massacres arméno-tatars en 1905-1906. Dans les années 1910, Ordubadi publie plusieurs pièces de théâtre, histoires et romans. En 1915, les autorités russes l'arrêtent et exilent à Tsaritsyn. En 1918, il rejoint le Parti communiste et retourne à Bakou en mai 1920, après la conquête bolchevique de l'Azerbaïdjan. Il devient le rédacteur en chef de Əxbar, Yeni yol et Molla Nasraddine.

Période soviétique

Ordubadi écrit des romans, des histoires satiriques, des pièces de théâtre, des livrets (pour les opéras Koroğlu, Nərguiz et Nizami). Ses œuvres les plus connues incluent Dumanlı Təbriz (« Tabriz brumeux ») (1933–1948) et Qılınc və qələm (« Le glaive et la plume ») (1946–1948). Il écrit des romans sur les poètes et les écrivains - Nizami Ganjavi, Fuzouli, Molla Panah Vaguif, Mirza Alakbar Sabir[3]. Il écrit également un certain nombre d'œuvres dramatiques, des livrets pour opéras et opérettes et traduit en azerbaïdjanais les œuvres d'Alexandre Pouchkine, de Mikhaïl Lermontov et d'autres[4].

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Liens externes

(az) « Görkəmli pedaqoq, maarifçi və şair Məhəmməd Tağı Sidqinin 150 illik yubileyinin keçirilməsi və xatirəsinin əbədiləşdirilməsi haqqında », sur alimeclis.az, 11 mart 2004 (consulté le )

Références

  1. (az) « Məmməd Səid Ordubadi-140 », sur sesqazeti.az, 16 avqust 2012 (consulté le ).
  2. (ru) « ОРДУБАДИ МАМЕД САИД », sur w.histrf.ru (consulté le ).
  3. (ru) « Мамед Саид Ордубади — лучшие книги », sur www.livelib.ru (consulté le ).
  4. (ru) « Ордубади, Мамед Саид », sur dic.academic.ru
  5. (ru) « Ордубады Мамед Саид », sur booksite.ru
  6. (az) « GÖRKƏMLİ AZƏRBAYCANLILAR », sur https://files.preslib.az/, Azərbaycan Respublikası Prezidentinin İşlər İdarəsi PREZİDENT KİTABXANASI (consulté le )
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