Mirza Alakbar Sabir

Mirza Alakbar Sabir (en azeri: Mirzə Ələkbər Sabir), né Alakbar Zeynalabdin oglu Tahirzadeh (, Chamakhy - , Chamakhy) est un poète satirique azerbaïdjanais, personnalité publique, philosophe et enseignant.

Jeunesse

Né le 30 mai 1862 à Shemakha dans une famille pauvre d'un petit marchand. "Sabir" ("patient") est l'un des nombreux pseudonymes du poète. Ce nom est attaché au poète, bien qu'il ait eu d'autres pseudonymes. Sabir reçoit son éducation primaire dans une école religieuse, mais en 1874, il s’inscrit dans une école d'un nouveau type inaugurée un poète satiriste Said Azim Shirvani, où contrairement aux écoles traditionnelles, on enseigne des matières d'enseignement fondamentales, azerbaïdjanais et russe[1].

Premières poèmes

Au début, il écrit des textes lyriques et, sur demande, des élégies, des poèmes élogieux et de deuil. Ses premiers écrits imprimés ne paraissent qu'en 1903 dans le journal Shargui-Rus (Russie orientale). En 1903-05, Sabir collabore à des journaux et magazines "Debistan" ("école triste"), "Zenbur" ("Taon "), "Irshad" ("Guide"), "Haguigat" ("Vérité"), "Hayat " ("Une vie"). À 23 ans, Sabir, sous prétexte de pèlerinage dans les lieux saints, entreprend un voyage à travers le Caucase, l'Iran, l'Irak et l'Asie centrale. Surpris par la nouvelle de la mort de son père à Achgabat, Sabir retourne à Chemakha.

Sa position de citoyen

Les évènements de 1905 en Russie ont un impact énorme sur l’oeuvre de Sabir, les motivations politiques et civiques deviennent prédominantes dans sa poésie et Sabir lui-même devient le porte-parole des idées du mouvement de libération nationale en Azerbaïdjan. Sabir se bat avec passion pour étendre et approfondir ce mouvement. Son attention créative est attirée par les aspects les plus sombres de la vie quotidienne de la société azerbaïdjanaise: fanatisme, débauche, oppression sociale, ignorance[2].

Le magazine satirique «Molla Nasreddin» et ses éditeurs Jalil Mammadguluzadeh et Omar Faik Neimanzadeh jouent un rôle décisif dans la formation de l'image créative de Sabir. Les 5 à 6 premières années de publication de ce magazine sont inextricablement liées au nom de Sabir. Il participe activement au magazine, exposant la vie arriérée de l'environnement dans ses œuvres, ridiculisant vivement le fanatisme et l'ignorance. Malgré la persécution du clergé, Sabir continue à lutter avec persistance pour ses idées, écrit dans divers magazines et journaux sous différents pseudonymes tels que Mirat, Fazil, Aglar-Gyulegen (Riant-pleurant). L'un de ses premiers pseudonymes - "Hop-hop", qui signifie le nom de l'oiseau Huppe, qui réveille les gens à l'aube avec son cri et détruit les ravageurs. Peu de temps avant sa mort, il a dit à ses amis qui se tenaient à son chevet: "J'ai déposé la chairde mon corps pour mon peuple. Mais si Dieu me laissait plus de temps, je déposerais aussi mes os ..." Les œuvres du poète ont été publiées dans un livre de 104 pages intitulé "Hop-hop-name" en 1912, après sa mort[3].

Mémoire

  • Le nom de Mirza Alakbar Sabir en Azerbaïdjan est donné à: une ville et une région, un bateau à moteur, la Bibliothèque centrale de Bakou et de nombreuses institutions culturelles et éducatives, des rues de villes et de villages.
  • A Bakou, sur la place qui porte son nom, son monument a été érigé.
  • Une maison-musée a été ouverte à Shemakha.
  • La journée de la poésie de Sabir a lieu chaque année dans la république.
  • Un timbre de l'URSS a été émis en 1962, pour le 100e anniversaire de la naissance du poète.

Références

  1. (az) « MİRZƏ ƏLƏKBƏR SABİR », sur sabirmuseum.az.
  2. (ru) « Мирза Алекпер Сабир: беспощадный поэт-сатирик », sur azerhistory.com (consulté le ).
  3. (az) « İlk rəsmli “Hophopnamə” necə yarandı? », sur http://medeniyyet.az/, (consulté le ).

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