Maison d'arrêt de Villefranche-sur-Saône

La maison d'arrêt de Villefranche-sur-Saône se trouve dans le département du Rhône. Elle est mise en service le 29 novembre 1990[1] à proximité immédiate du centre-ville. C'est un établissement à "gestion déléguée". Elle est située rue Lavoisier, à proximité de l'autoroute A6.

Maison d'arrêt de Villefranche-sur-Saône

Entrée de la maison d'arrêt.
Localisation
Pays France
Région Rhône-Alpes
Ville Villefranche-sur-Saône
Coordonnées 45° 59′ 51″ nord, 4° 43′ 30″ est
Géolocalisation sur la carte : France
Installations
Type Maison d'arrêt
Capacité 636
Fonctionnement
Date d'ouverture novembre 1990

Histoire

  • En 2005, Dragan Mikic, membre du gang des Pink Panthers, s'est évadé en 2005 de la maison d'arrêt de Villefranche-sur-Saône. Depuis, il est activement recherché par les polices du monde entier. Il est soupçonné d'être le chef des Pink Panthers.
  • Le 28 mars 2008, Jean-Jacques Bourdin présente son émission Bourdin & Co depuis la maison d'arrêt de Villefranche-sur-Saône. Le journaliste fera découvrir la vie de cette prison. C'est la première fois qu'une émission de radio se déroule dans un établissement pénitentiaire[2].

Fonctionnement de l'établissement

La maison d'arrêt reçoit les prévenus (détenus en attente de jugement) ainsi que les condamnés dont le reliquat de peine n'excède pas, en principe, un an lors de leur condamnation définitive. L'établissement est situé dans le ressort de la cour d'appel de Lyon et du tribunal de grande instance (TGI) de Villefranche-sur-Saône.

La maison d'arrêt de Villefranche-sur-Saône accueille :

  • un quartier hommes majeurs de 578 places réparties dans trois bâtiments d'hébergement ;
  • un quartier pour nouveaux arrivants de 20 places ;
  • un quartier de semi-liberté de 38 places.

Régime carcéral

Le régime carcéral en maison d'arrêt se distingue de celui des autres prisons car il doit être compatible avec le statut contraignant des prévenus, notamment la restriction et la surveillance de la communication avec l'extérieur. Cette communication est restreinte car le prévenu ne doit pas pouvoir faire pression sur un témoin par exemple. Ces restrictions s'appliquent généralement aux prévenus comme aux détenus condamnés pour des raisons pratiques. L'usage du téléphone et d'internet sont par conséquent interdits dans les maisons d'arrêt.

Mais depuis 2007, les nouvelles règles pénitentiaires européennes doivent être mises en application. Ainsi les condamnés de la maison d'arrêt ont accès aux cabines téléphoniques comme en centre de détention ou en Centrale.

Notes et références

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