Madeleine de Médicis
Madeleine de Médicis (1473-1519) est une femme de la noblesse florentine, fille de Laurent de Médicis[1].
Biographie
Née à Florence, elle reçoit une éducation humaniste grâce à des précepteurs comme Ange Politien[2]. En , elle est fiancée à Franceschetto Cybo, fils illégitime du pape Innocent VIII[3]. Elle est mariée en avec une dot de 4000 ducats[3]. Cette alliance renforce les liens entre sa famille et le Vatican, aidant par la même son frère Giovanni (futur pape Léon X) à être ordonné cardinal[3]. Elle joue de son influence avec son père, son frère Pierre et le pape pour aider ses amis et des personnes de conditions plus modestes à obtenir de l'aide ou des postes au sein de l'église et des gouvernements.[4]
En 1488, elle acquiert une cure thermale à Stigliano[5], le rénovant et en en faisant un lieu convoité.[5]
Madeleine vit à Rome après l'élection de son frère Giovanni comme pape sous le nom de Léon X en 1513[6]. Peu de temps après son élection, le pape Léon nomme son fils Innocent à la fonction de cardinal[6]. Madeleine reçoit la nationalité romaine et une pension de son frère en 1515[6]. Elle travaille à l'ascension sociale de sa famille et plus particulièrement aux unions de ses enfants à d'autres familles nobles[6]. Elle continue son rôle d'influence, négociant avec le pape Léon et son neveu Laurent pour la protection, l'entretien et la libération de prison de ses proches[7]. Elle meurt à Rome et est enterrée à la basilique Saint-Pierre par ordre de son cousin, le pape Clément VII.
Descendance
Franceschetto et Madeline ont sept enfants:
- Lucrezia Cybo (1489–1492)
- Clarice Cybo (1490–1492) né déformé, meurt en bas-âge
- Innocenzo Cybo (1491–1550), Cardinal
- Laurent Cybo (1500–1549) Duc de Ferentillo, marié à Ricciarda Malaspina et fondateur de la famille Cybo Malaspina
- Caterina Cybo (1501–1557), mariée au Duc de Camerino
- Ippolita Cybo (1503–1503)
- Giovanni Battista Cybo (1505–1550)
Notes et références
- (en) « 10 historical mistakes in the TV Show Medici : Masters of Florence », sur IntoFlorence, (consulté le ).
- Tomas 2003, p. 24.
- Tomas 2003, p. 20.
- Tomas 2003, p. 62-63.
- Tomas 2003, p. 90.
- Tomas 2003, p. 129.
- Tomas 2003, p. 135.
Liens externes
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