Mécanisme de Kelvin-Helmholtz

En astrophysique, le mécanisme de Kelvin-Helmholtz est un phénomène qui a lieu lorsque la surface d'une étoile ou d'une planète se refroidit. Ce refroidissement entraîne une baisse de pression et le corps céleste la compense en se contractant. Cette compression entraîne alors un réchauffement du centre du corps. Ce mécanisme est observable de façon évidente pour Jupiter et Saturne : pour le premier, il est estimé que plus de radiation est produite qu'il n'en est reçu du Soleil[1]. On peut aussi l'observer sur les naines brunes dont les températures centrales ne sont pas assez élevées pour entrer en fusion nucléaire.

Ce mécanisme a été d'abord proposé par Lord Kelvin et Helmholtz vers la fin du XIXe siècle afin d'expliquer la source d'énergie du Soleil. Il a par contre été déterminé que la quantité d'énergie générée par ce processus est trop faible pour alimenter le Soleil et que son énergie est plutôt thermonucléaire[2].

Notes et références

Bibliographie

  • (en) Patrick G. J. Irwin, Giant Planets of Our Solar System : Atmospheres, Composition, and Structure, Chichester (GB), Springer, , 361 p. (ISBN 3-540-00681-8, lire en ligne).  ; 2e édition, Springer, 2009, 403 p. (ISBN 978-3-642-09888-8).
  • R. Pogge, « The Kelvin-Helmholtz Mechanism », Ohio State University, (consulté le ). 
  • (en) William Thomson (Lord Kelvin), « On the Age of the Sun’s Heat », Macmillan's Magazine, vol. 5, , p. 388-393 (lire en ligne)
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