Lycopodium clavatum

Lycopodium clavatum, épis sporangifères

Le lycopode officinal présente une longue tige rampante (jusqu'à 1 m de long). Cette tige porte des rameaux feuillés espacés et dressés. Les feuilles sont très étroites et très courtes (environ 0,5 cm), elles sont molles, finement denticulées sur les bords et prolongées par une longue soie blanche caractéristique (visible à l'œil nu). Les feuilles sont appliquées sur les rameaux à la base et étalées au sommet.

Ce lycopode porte des épis sporangifères plus clairs au sommet de rameaux plus minces avec des feuilles également plus petites. Ils sont allongés, de forme cylindrique et ils sont souvent groupés par deux ou trois. Les sporanges sont de couleur jaune clair, réniformes (en forme de rein), ils sont entourés par des bractées jaunâtres à forme triangulaire et terminées par une sorte d'arête.

• Période de sporulation : été.
• Mode de dissémination : anémochore.

Le Lycopode officinal vit sur des sols pauvres et acides, siliceux ou tourbeux. On le rencontre indifféremment sur des sols secs ou humides.
Ce lycopode se trouve sur des landes variées (à callunes, à genêts, à ajoncs...), des pelouses de montagne, en lisières de forêts et de bois clairs.
Il est souvent associé aux myrtilles et à la callune.

Ce Lycopode forme d'importantes colonies et il est protégé dans de nombreuses régions du territoire français. Le Lycopode officinal est une plante assez rare malgré sa présence localement fréquente. C'est une espèce de montagne, parfois rencontrée à basse altitude notamment dans le Nord et en Bretagne, par exemple dans les Monts d'Arrée.

• Utilisation médicinale : la poudre que forment les spores peut être utilisée comme poudre lubrifiante (contre les inflammations et les irritations de la peau), au même titre que le talc.
• Utilisation pour la conservation : du fait que les spores de ce lycopode sont fortement hydrofuges, ils ont été utilisés dans l'enrobage des pilules pour éviter l'agglutinement.
• Utilisation pyrotechnique : la poudre de spores forme une huile essentielle extrêmement inflammable, cette propriété est utilisée par les artificiers dans les feux de Bengale.

• Lycopodium clavatum subsp. clavatum L[1].
• Lycopodium clavatum subsp. contiguum (Klotzsch) B.Øllg[2].
• Lycopodium clavatum subsp. megastachyon (Fernald & Bissell) Á.Löve & D.Löve[3]

• 
  Lycopodium clavatum, rameaux feuillés.
• 
  Lycopodium clavatum, illustration.

• (en) Référence JSTOR Plants : Lycopodium clavatum (consulté le 9 juillet 2014)
• (en) Référence Catalogue of Life : Lycopodium clavatum L. (consulté le 16 décembre 2020)
• (fr) Référence CITES : taxon Lycopodium clavatum (sur le site du ministère français de l'Écologie) (consulté le 22 mai 2015)
• (en) Référence Flora of North America : Lycopodium clavatum (consulté le 9 juillet 2014)
• (en) Référence Flora of China : Lycopodium clavatum (consulté le 9 juillet 2014)
• (en) Référence Madagascar Catalogue : Lycopodium clavatum (consulté le 9 juillet 2014)
• (en) Référence GRIN : espèce Lycopodium clavatum L. (consulté le 9 juillet 2014)
• (fr) Référence INPN : Lycopodium clavatum L., 1753 (consulté le 9 juillet 2014)
• (fr+en) Référence ITIS : Lycopodium clavatum L. (+ version anglaise) (consulté le 9 juillet 2014)
• (en) Référence NCBI : Lycopodium clavatum (taxons inclus) (consulté le 9 juillet 2014)
• (en) Référence The Plant List : Lycopodium clavatum L.  (Source: Tropicos.org) (consulté le 9 juillet 2014)
• (en) Référence Tropicos : Lycopodium clavatum L. (+ liste sous-taxons) (consulté le 9 juillet 2014)
• (en) Référence uBio : Lycopodium clavatum L. (consulté le 9 juillet 2014)
• (fr) Référence Tela Botanica (France métro) : Lycopodium clavatum L., 1753
• Flore laurentienne : Lycopodium clavatum

• Portail de la botanique