Luis Pizarro

Biographie

Marié et père de deux fils, il est administrateur de société.

En 1975, à l'âge de 28 ans, il crée et occupe pendant trois ans la présidence de l'Association des voisins de Loreto, l'une des premières association de quartier de la ville de Cadix.

Vie politique

Il adhère au Parti socialiste ouvrier espagnol en 1973, puis est élu conseiller municipal de Cadix lors des premières élections municipales depuis la fin du franquisme, le . Il devient alors adjoint au maire et conseiller aux Travaux publics et aux Services.

Quatre ans plus tard, le , il est réélu et nommé premier adjoint au maire et porte-parole du groupe municipal du PSOE. Il démissionne trois ans plus tard, à la suite de son élection comme député de la province de Cadix au Parlement d'Andalousie le .

Le suivant, il est désigné sénateur par l'assemblée régionale.

Reconduit lors des élections régionales du , il conserve son siège au Sénat le suivant. Il sera systématiquement reconduit dans ces deux fonctions aux élections de 1994, 1996, 2000, 2004 et 2008.

Au cours de la VIIe législature du Parlement d'Andalousie (2004-2008), il fait partie du groupe de travail sur la réforme du statut d'autonomie régional[1].

Le , près de deux semaines après la démission de Manuel Chaves, président de la Junte d'Andalousie et juste après la prise de fonction de son successeur, José Antonio Griñán, Luis Pizarro est nommé conseiller[2] à l'Intérieur (Consejero de Gobernación) du gouvernement régional andalou[3].

Par ailleurs, il a été secrétaire à l'Organisation et à la Coordination du Parti socialiste ouvrier espagnol d'Andalousie (PSOE-A) de 1994 à 2008, avant d'être nommé vice-secrétaire général régional le [4].

Liens externes

Notes et références
  1. (es) Fiche personnelle pour la VIIe législature régionale - Site du Parlement d'Andalousie
  2. Les consejerías (ou départements) sont l'équivalent des ministères dans les gouvernements régionaux espagnols. Elles sont dirigées par un consejero. Ces termes sont employés pour éviter toute confusion avec les ministres du gouvernement de la Nation
  3. (es) Un gouvernement de sensibilités - El País
  4. (es) Chaves choisit une commission exécutive pleine d'élus institutionnels - El País
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