Luis Brines García

Luis Brines García (ou Lluís Brines i Garcia en catalan ; Barcelone, 1971) est un investigateur catalan, originaire de Simat de la Valldigna (la Safor). C'est le village de sa famille paternelle. Fils du musicien Lluís Brines Selfa, il vit au Pays Valencien depuis 1989. Il est l'un des spécialistes sur Francesc Eiximenis, sur lequel il fit sa thèse de doctorat. Il fut le créateur et administrateur jusqu'à 2011 de la page web antiblavers. Il est aussi tertiaire franciscain.

Recherche

La principal ligne de recherche de Lluís Brines i Garcia a été la figure et la pensée de Francesc Eiximenis.

Commencement du Terç del Crestià selon le manuscrit 1792 de la Bibliothèque Nationale de Madrid.

La recherche de Luis Brines sur Francesc Eiximenis comença avec sa thèse de doctorat, après d'obtenir sa maîtrise en Droit à l'Université de Valence. Il dépensa 4 années (1998-2002) pour l'élaboration de cette thèse de doctorat. Le titre de cette thèse était La filosofia política i jurídica de Francesc Eiximenis (La philosophie juridique et politique de Francesc Eiximenis), et cela analyse l'œuvre et la pensée de Francesc Eiximenis avec un point de vue social, politique, économique et seulement en certains aspects, malgré le titre, juridique, avec spéciale attention à la pensée théologique franciscaine et sa présence dans l'œuvre eiximenienne, et quelques notes sur les sujets eschatologiques et prophétiques. Cette thèse de doctorat fut éditée, avec quelques élargissements, en 2004, maintenant avec le titre de La Filosofia Social i Política de Francesc Eiximenis (La Philosophie Sociale et Politique de Francesc Eiximenis)[1],[2],[3],[4],[5],[6],[7]. Ce livre fut réédité à la revue Estudios Franciscanos (Études Franciscains) entre 2006 et 2007 (avec l'élargissement d'une petite biographie de Francesc Eiximenis)[8].

Ultérieurement Dr Brines fit en 2009, grâce à une bourse de l'Académie valencienne de la langue une Biografia documentada de Francesc Eiximenis (Biographie documentée de Francesc Eiximenis)[9]. Cette œuvre fut finalement publiée en 2018[10],[11],[12],[13]

En 2009 il collabora aussi avec le philologue Josep Palomero en une édition avec langage modernisé de l'œuvre classique de Francesc Eiximenis Regiment de la cosa pública (le gouvernement de la république) par la maison d'édition Bromera[14].

Ces derniers temps ses recherches ont approfondi en l'aspect théologique de la pensée eiximenienne, et le fruit de cela est le travail Tendències de pensament franciscà en Francesc Eiximenis (Tendances de la pensée franciscaine chez Francesc Eiximenis), publié aux EF en 2014[15].

On doit souligner aussi en 2015 une petite contribution à une publication d'hommage collectif à l'investigateur eiximenien suisse-canadien Curt Wittlin, qui a pour titre "Eiximenis i la ciència" (Eiximenis et la science)[16].

Une de ses dernières lignes de recherche a été sur la pensée de Ramon Llull, en spécial en son aspect théologique dans la pensée franciscaine. En coïncidant que 2016 est l'année du 800e aniversaire de la mort de ce penseur il a fini l'article Tendències franciscanes en Ramon Llull (Tendances franciscaines chez Ramon Llull), qui a été publié aussi aux EF en un numéro monographique sur cet écrivain majorquin[17].

Depuis 2017 il collabore avec le Biographisch-Bibliographisches Kirchenlexikon (BBKL), qui est une encyclopédie digitale en langue allemande sur des personnes chrétiennes reliées avec l'histoire de l'Église, philosophie et littérature. Dans cette encyclopédie, avec la biographie de la personne, il y a une sélection de bibliographie et littérature secundaire sur cette pesonne. Les personnes sélectionnées proviennent des domaines de la théologie, l'histoire, la littérature, la musique, la peinture, la pédagogie et la philosophie chrétienne[18].

En 2019 il écrivi une notice nécrologique sur les professeures Curt Wittlin, qui décéda le 23 septembre de cette année-là, et David Viera, qui décéda le 11 septembre 2015. Tous deux avaient joué un rôle très important dans la recherche sur Francesc Eiximenis. La notice nécrologique fut finalement publiée en 2020 en espagnol. [19],[20] Une version en catalan fut aussi publiée.[21] Des versions en catalan et en anglais apparurent aussi cette année-là dans le site web de la Société catalane d'Amérique du Nord[22]. Un courte version en allemand est apparue aussi en 2020[23].

Projet antiblavers

Lluís Brines fut l'idéologue et créateur de la page web antiblavers, qui a pour but combattre scientifiquement le blavérisme. De la part informatique d'autres collaborateurs ont été chargés.

C'était à la fin de 2004 quand un groupe de gens de tout le Pays Valencien voyait avec préoccupation la grande abondance de pages web blavéristes. La plupart d'elles étaient très agressives et offraient une information très biaisée, comme www.elpalleter.com, www.valenciafreedom.com ou www.llenguavalencianasi.com. Alors ils se sont proposé de faire un instrument sérieux et scientifique pour lutter contre le blavérisme. De cette façon en mai 2005 www.antiblavers.info est né. Au commencement la page web était seulement informative, avec une partie de travail de recherche proprement dit et une galerie avec des images. Dans son premier an la page web avait atteint déjà 35000 visites[24]. Un peu de temps après, en août 2006, un forum était ajouté[25].

Un événement important dans les premières années fut la recollection d'évidences anciennes et modernes de la Senyera (ancien drapeau des rois de la Couronne d'Aragon) avec quatre barres au Pays Valencien. De cette façon en ils avaient déjà 2100 évidences[26]. Dans la recherche qui mena au dossier sur l'historicité du drapeau avec quatre barres au territoire valencien, les créateurs de cette page web eurent les conseils personnalisés du prestigieux héraldiste valencien Pere Maria Orts i Bosch.

Logo de la page web antiblavers.org.

À la fin de 2010 les créateurs de la page web subirent une campagne d'attaques immodérées par les blavéristes, qui étaient très incommodes par le travail de les démasquer et de lutte contre eux que cette page web faisait. Peut-être une chose que les pourrait avoir fâchés fut le succès de la campagne de cette page web antiblavers, en collaboration avec la page web antifeixistes pour empêcher que le GAV allât à la foire Expojove en Noël 2010. Il faut considérer que, selon ils-même avouèrent, Expojove était le principal moyen pour capter des nouveaux adeptes que le GAV utilisait[27].

À la suite de ces attaques immodérés, en 2011 Lluís Brines i Garcia laissa l'administration du projet antiblavers à d'autres gens, et encore qu'il collabore de temps en temps, il ne s'occupa pas déjà de l'administration. En plus, le projet se divisa en deux pages webs:

  • www.antiblavers.org . La page web principale, qui contient la plupart de l'information principale et un forum de débat.
  • www.antiblavers.info . C'ètait la première dénomination de la page web, avant de la bifurcation du projet. Aujourd'hui c'est un blog, avec un contenu varié et dynamique[28].

Menaces et attaques des blavéristes

Le premier attaque blavériste important contre Lluís Brines eut lieu en , quand en son vieux domicile de la cité de Valence des graffitis avec son prénom, nom et les mots « pédéraste » et « pédophile » ont apparu. Ces insultes contre Luis Brines étaient aussi dits dans la page web www.valenciafreedom.com, liée au GAV. Les graffitis étaient faits présumément par le co-président des JJGAV (Jeunes du GAV) ce temps-là Aitor Alan Marquina Bañuls[29].

Graffiti menaçant Luis Brines García avec un cible fait à Valence le 24-11-2012. On voit 71, qu'est l'anagramme du GAV

Un peu après, en , des graffitis en Simat de la Valldigna (la Safor), village de sa famille paternelle, ont apparu. Il y avait aussi son prénom, nom et les mots "pédéraste" et "pédophile". Témoins du village ont identifié l'activiste du GAV de Gandia Francisco Albiñana Barber comme l'auteur de ces graffitis[30].

Finalement, en une graffiti à l'adresse de notifications judiciales qu'alors Lluís Brines utilisait à Valence est apparu. En ce cas, il y avait son prénom, nom et un cible. Le graffiti était signé avec l'anagramme 71. C'est l'anagramme que le GAV utilise: 7 est l'ubication de la lettre G dans l'alphabet, et 1 l'ubication de la lettre A.[31]

Les trois graffitis furent denoncés par Lluís Brines, mais comme d'habitude à l'Espagne, on ne fait aucune recherche des graffitis et ces sujets furent classés.

De la même manière, dans la page web blavériste et d'extrême droite www.valenciafreedom.com il y a un fil permanent, presumément ouvert par le déjà mentionné Paco Albiñana Barber (qu'utilise le pseudonymes de paco1983 et de nandivirus en cette page web), où on dit toute sorte d'insultes et de difamations contre Lluís Brines[32].

Francisco Albiñana Barber fut finalement condamné en 2018 à payer une amende de 600 €[33],[34], et à partir de ce moment il cessa d'attaquer Lluís Brines et même d'écrire dans la page web blavériste et d'extrême droite www.valenciafreedom.com.

Publications

Réédité à la revue Estudios Franciscanos (Études Franciscains) avec une petite biographie de Francesc Eiximenis en quatre parties: 1re partie: EF Vol. 107 no 440. Janvier-. 41-232. 2e partie: EF Vol. 107 no 441. Septembre-. 303-495. 3e partie: EF Vol. 108 no 442. Janvier-. 41-134. 4e partie: EF Vol. 108 no 443. Septembre-. 279-420.

Références

  1. Cette publication peut être consultée en ligne. (ca)
  2. Ce livre fut présenté au Club Diario Levante (Club Journal Levante) le 26 mai 2004, pour l'auteur, l'éditeur José Manuel Altava et le professeur d'université Albert Hauf. Ici on peut lire la chronique qu'on a fait dans le journal Levante-EMV en l'édition imprimée de 28 mai 2004. (es)
  3. On peut lire une recension de ce livre à la revue Zeitschrift für Katalanistik, par Valentí Fàbrega i Escatllar (ZfK, 19. 2006. 247-252). (ca)
  4. Valentí Fàbrega écrivit aussi une autre recension de ce livre à la revue Actualidad Bibliográfica de Filosofía y Teología (84, 2005, 170-3). (es)
  5. Curt Wittlin fit aussi une recension de ce livre à la Catalan Review (Catalan Review XXI, 1-2. 2007. 403-9) (en)
  6. Josep Perarnau fit aussi une recension de ce livre à l'Arxiu de Textos Catalans Antics (Archive de Textes Anciens Catalans) (ATCA) (ATCA, 26. 2007. 813-816). (ca)
  7. Autre recension faite par David Viera, professeur de l'Université Technologique du Tennessee fut publiée à la revue Romance Philology (59, 2005, 206-210). (en)
  8. Ainsi donc, cela fut réédité en quatre parties, avec ces références bibliographiques: 1re partie: EF Vol. 107 no 440. Janvier-août 2006. 41-232. 2e partie: EF Vol. 107 no 441. Septembre-Décembre 2006.303-495. 3e partie: EF Vol. 108 no 442. Janvier-août 2007. 41-134. 4e partie: EF Vol. 108 no 443. Septembre-décembre 2007. 279-420. (ca)
  9. Ici on peut voir la résolution de la concession de la bourse. (ca) (es)
  10. Cette publication peut être consultée en ligne. (ca)
  11. Une recension faite par Valentí Serra de Manresa, O.F.M. Cap. fut publiée dans la revue Estudios Franciscanos en 2018 (Vol. 120. No 465. Septembre-Décembre 2018. 624). (ca)
  12. Le frère capucin Valentí Serra écrivit autre recension en 2019 dans la Revue d'histoire ecclésiastique. (es)
  13. Rafael Sanz, O.F.M. publia une recension dans la revue Archivum Franciscanum Historicum en 2019 (Vol. 112. 1-2. Janvier-Juin 2019. 418-420). (es)
  14. Description du livre au catalogue de la maison d'édition Bromera. (ca)
  15. Publication en ligne. (ca)
  16. Article en ligne. (ca)
  17. Publication en ligne. (ca)
  18. En 2017 il écrivit une première version d'un article sur Francesc Eiximenis, qui fut élargie en 2020. En 2020 il a écrit aussi des articles sur Arnau de Vilanova, Richard Kilvington, Antoni Canals et Thomas d'Irlande. En 2021 il a écrit des articles sur Richard de Bury, Isabel de Villena, Guillaume Peyraut et sur Albertano da Brescia. (de)
  19. Publiée dans REHIPIP, 14. Décembre 2019-Février 2020. 123-142. (es)
  20. Publiée dans Estudios Franciscanos Vol. 121. Nº 468. Janvier-Août 2020. 167-197. (es)
  21. Publiée dans la revue BSCC, XCV. V. I. Janvier-Décembre 2019. 145-166. Bien que ce volume corresponde à l'année 2019, l'article fut écrit en 2020. (ca)
  22. Ces versions peuvent être trouvées parmi les nouvelles de la première page du site web de la Société catalane d'Amérique du Nord. (ca) (en)
  23. Publiée dans Zeitschrift für Katalanistik, 33. 2020. 361-367. (de).
  24. Nouvelle à Levante-EMV. (es)
  25. Communiqué au Racó Català. (ca)
  26. Nouvelle au Racó Català (ca).
  27. Nouvelle dans la page web www.antifeixistes.com. (ca)
  28. Ici on annonce l'apparition de ce blog en février 2011. (ca)
  29. Image de l'un de ces graffitis.
  30. Image de ce graffiti.
  31. Image de ce graffiti.
  32. C'est le fil.
  33. C'est la première sentence, qui fut prononcée le 12 mai 2018. (es)
  34. Francisco Albiñana Barber fit un appel à la première sentence. Mais cela était en vain, et ainsi donc ceci est la sentence finale, qui confirme la première sentence, et qui fut prononcée le 5 septembre 2018. (es)
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