Luigi de Magistris (homme politique)
Luigi de Magistris, né le à Naples, est un magistrat et un homme politique italien, maire de Naples depuis 2011.
Ne doit pas être confondu avec Luigi de Magistris (cardinal).
Luigi de Magistris | |
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Fonctions | |
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Maire de la Ville métropolitaine de Naples | |
En fonction depuis le (6 ans, 8 mois et 15 jours) |
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Prédécesseur | Ville métropolitaine créée |
Maire de Naples | |
En fonction depuis le (10 ans, 3 mois et 15 jours) |
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Réélection | |
Prédécesseur | Rosa Iervolino |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Naples, Campanie (Italie) |
Nationalité | Italienne |
Parti politique | Italie des valeurs (2009-2012) Movimento Arancione (2012-2017) Democrazia e Autonomia (depuis 2017) |
Diplômé de | Université de Naples - Frédéric-II |
Profession | Magistrat |
Biographie
Carrière de magistrat
Après des études de droit, Luigi de Magistris devient magistrat en 1993. Il travaille auprès du procureur de la République à Naples entre 1998 et 2002, avant de devenir substitut du procureur de la République au tribunal de Catanzaro.
Député européen
En , Luigi de Magistris est élu député européen en tant que membre du parti de l'Italie des Valeurs, affilié au groupe Alliance des démocrates et des libéraux pour l'Europe (ADLE). Il est président de la commission du contrôle budgétaire et membre de la conférence des présidents de commissions au Parlement européen.
Maire de Naples
En , il remporte l'élection municipale et devient maire de Naples en battant au premier tour le candidat du Parti démocrate. Il quitte Italie des valeurs pour créer le Mouvement orange, qui participe à la coalition électorale Révolution civile lors des élections générales de 2013. Le , il accède également à la fonction de maire de la ville métropolitaine de Naples, nouvellement créée, qui remplace la province du même nom.
Il parvient à améliorer la qualité de vie à Naples durant son premier mandat, mettant fin à la crise des déchets, relançant l'activité touristique et développant des projets sociaux et culturels. Le taux de chômage dans la ville reste cependant, en 2016, l'un des plus élevés de la péninsule[1].
En conflit avec le président du Conseil, Matteo Renzi, il est réélu maire de Naples le , avec 67 % des voix au second tour[2].
Notes et références
- Le Point magazine, « Le maire de Naples, mégalomane ou visionnaire? », sur Le Point,
- « En Italie, l'addition électorale est salée pour Matteo Renzi », Libération, 20 juin 2016
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