Louise-Adéone Drölling

Louise-Adéone Drölling, dite Madame Joubert (de son nom d'épouse), née le et morte le dans l'ancien 2e arrondissement de Paris[1], est une artiste peintre française.

Biographie

Intérieur avec une femme calquant une fleur (Salon de 1827), musée d'art de Saint-Louis.

Troisième et dernier enfant de Martin Drolling (1752-1817)[2] et de Louise Élisabeth Belot, son épouse, elle est la sœur du peintre Michel Martin Drolling (1789-1851) et de Marius Drölling (né en 1794). Toute jeune elle servit de modèle à son père, ainsi que son frère Michel-Martin. C'est son père qui va l'encourager à devenir peintre.

En 1819, elle épouse l'architecte Jean-Nicolas Pagnierre de Montel (mort en 1821), et, en secondes noces, Nicolas Roch Joubert (1797-1866).

En 1827, elle participe à son premier Salon où elle obtient une médaille d'or. Elle fait des portraits et de la peinture de genre, tout comme son père. Disparue prématurément, elle n'a que peu produit.

Collections publiques

Aux États-Unis
En France
  • Paris, musée de l'Armée : Portrait du général de Lafayette dans le parc du château de La Grange-Bléneau, 1830, huile sur toile[4]
  • Paris, musée Carnavalet : (attribution) Intérieur d'artiste, avec vue sur la façade de l'église de Saint-Eustache, rue Jean-Jacques Rousseau, entre 1805 et 1815, huile sur toile[5]

Salons

  • Salon de 1827 : Intérieur avec une femme calquant une fleur, médaille d'or

Bibliographie

  • Dictionnaire Bénézit
  • Léonce Bénédite, Histoire des Beaux-Arts 1800-1900, éd. Flammarion, [1909].
  • E. de Saint-Maurice Cabany, Le Nécrologe Universel du XIXe siècle, t. 6, Paris, 1851, p. 291-298 (en ligne).
  • Laetitia Levrat, Martin Drölling (Bergheim 1752-Paris 1817) : un état de la question, thèse, Grenoble 2 - UFR Sciences Humaines, 2009-2010 ([PDF] en ligne).
  • Florian Siffer, « Récentes découvertes de dessins de Louise-Adéone Drölling (1797-1836) dans les collections du Cabinet des Estampes et des Dessins de Strasbourg », Cahiers alsaciens d'archeologie, d'art et d'histoire, no 56, , p. 271-275 (lire en ligne).

Iconographie

Notes et références

  1. Archives en ligne de Paris, état civil reconstitué, vue 36/51
  2. D'origine alsacienne, la véritable orthographe de son nom est « Drölling ». En allemand le « ö » se prononce « eu » ; il signe d'ailleurs parfois « Drelling »
  3. Laetitia Levrat, Martin Drölling (Bergheim 1752-Paris 1817) : un état de la question, thèse, Grenoble 2 - UFR Sciences Humaines, 2009-2010, p. 40.
  4. « Portrait du général de Lafayette dans le parc du château de La Grange-Bléneau », notice de l'Agence photographique de la RMN.
  5. « Intérieur d'artiste, avec vue sur la façade de l'église de Saint-Eustache, rue Jean-Jacques Rousseau », notice no 11040000377, base Joconde, ministère français de la Culture

Liens externes

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