Louis Wirion
Louis Wirion, né le à Logny (Ardennes), mort le à Paris, est un général français de la Révolution et de l’Empire.
Louis Wirion | ||
Naissance | Logny (Ardennes) |
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Décès | (à 46 ans) Paris |
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Origine | France | |
Arme | Gendarmerie | |
Grade | Général de brigade | |
Années de service | 1784 – 1810 | |
Distinctions | Commandeur de la Légion d'honneur | |
États de service
Il entre en service le , comme dragon au régiment de Ségur et il obtient son congé en 1786 pour cause de maladie.
De retour à Paris, il reprend les travaux qu’il a commencés dans la carrière du barreau et en juillet 1789, il est élu major général d’un corps très nombreux de jeunes légistes, connue sous le nom de « volontaire de la basoche ». Le , il est nommé lieutenant de cavalerie dans la Garde nationale soldée de Paris, qui devient la 29e division de gendarmerie en août 1791. Il reçoit son brevet de capitaine le , à l’armée du Centre et le , il se trouve à la bataille de Valmy, puis au siège de Namur en .
Le , il a un cheval tué sous lui à la bataille d’Aldenhoven et le , il se distingue à la bataille de Neerwinden. Il est nommé chef de brigade de gendarmerie à l’armée du Nord le , et il se fait de nouveau remarquer à la bataille de Hondschoote le .
Il est promu général de brigade provisoire le et il est chargé de 1795 à 1797, d’organiser la gendarmerie des neuf départements réunis. Le , il est nommé inspecteur général de la gendarmerie dans la 16e division militaire, et le , il reçoit l’ordre d’organiser la gendarmerie dans les nouveaux départements de la rive gauche du Rhin. Le , il est chargé de former un corps nombreux de gendarmerie à pied dans les seize départements de l’armée de l’Ouest, avec ordre de lui appliquer le code réglementaire qu’il a rédigé lui-même pour les corps de la Belgique et de la rive gauche du Rhin.
Le , le premier consul le confirme dans son grade de général de brigade et l’envoie dans le Piémont pour organiser la gendarmerie de ce pays. Il prend le commandement supérieur des villes et citadelles de Verdun et le , il devient inspecteur général de la gendarmerie. Il est fait chevalier de la Légion d’honneur le , et commandeur de l’ordre le .
Chargé de la surveillance des prisonniers conformément à l’arrêté du , il est accusé d’avoir extorqué des sommes considérables aux prisonniers anglais. La commission chargée d’enquêté reconnaît que les accusations sont fondées et elle transmet le , un rapport au ministre de la justice qui lui retire son commandement.
Le , il est traduit devant la commission du conseil d’état chargée par l’Empereur, le , de l’examen de sa conduite.
Il se suicide le , d’une balle dans la tête au bois de Boulogne.
Il est enterré au cimetière du Père-Lachaise (division 28).
Sources
- (en) « Generals Who Served in the French Army during the Period 1789 - 1814: Eberle to Exelmans »
- « Les généraux français et étrangers ayant servi dans la Grande Armée » (consulté le )
- « Cote LH/2759/33 », base Léonore, ministère français de la Culture
- A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre Bégat, Fastes de la Légion-d'honneur, biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, Tome 4, Bureau de l’administration, , 640 p. (lire en ligne), p. 110.
- Arthur Chuquet, Ordres et apostilles de Napoléon (1799-1815), paris, librairie ancienne Honoré Champion, , p. 73-99-114-116-272
- Charles Théodore Beauvais et Vincent Parisot, Victoires, conquêtes, revers et guerres civiles des Français, depuis les Gaulois jusqu’en 1792, tome 26, C.L.F Panckoucke, , 414 p. (lire en ligne), p. 240.
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