Louis Marcorelles

Louis Marcorelles, né le à Paris et mort le à Monaco, est un journaliste français, critique de cinéma.

Biographie

Il commence à Montpellier sa carrière de journaliste en 1953 à L'Éclair . Il a été très actif au sein des Cahiers du cinéma à partir de la fin des années 1950, défendant des cinéastes comme John Huston, Martin Ritt ou John Ford. Il s'est attaché à promouvoir le « cinéma direct »[1] et le « free cinema » britannique.

Collaborateur des Lettres françaises, de France Observateur (1958-1961), de Cinéma et du Monde (régulièrement à partir de 1969), il a participé à la fondation de la Semaine de la critique au Festival de Cannes.

Il a écrit également pour Sight and Sound et Sunday Observer de 1955 à 1961.

Antoine de Baecque rappelle que Louis Marcorelles, « jeune cinéphile communiste de l'après-guerre », a entretenu « une intense correspondance, privée et méconnue, avec Georges Sadoul entre 1949 et 1951 »[2].

Un Prix Louis-Marcorelles a été décerné de 1991 à 2012 dans le cadre du Festival international Cinéma du réel : ce prix a été transformé en 2013 en Prix de l'Institut français[3].

Publications

  • Louis Marcorelles, Nicole Rouzet-Albagli, Éléments pour un nouveau cinéma, Paris, Unesco, 1970, 154 p.
  • Louis Marcorelles, Jean-Pierre Jeancolas, Claire Devarrieux, Cent Années Lumière : rétrospective de l'œuvre documentaire des grands cinéastes français, de Louis Lumière jusqu'à nos jours, Paris, Intermédia, 1989, 115 p.

Notes et références

  1. Guy Gauthier, Chris Marker, écrivain multimédia ou le voyage à travers les médias, L'Harmattan, 2001
  2. La Cinéphilie. Invention d'un regard, histoire d'une culture (1944-1968), Fayard, 2003
  3. Premier prix de l'Institut français au festival « Cinéma du réel » 2013

Liens externes

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