Louis Longequeue

Louis Longequeue est un homme politique français, appartenant au PS, né le à Saint-Léonard-de-Noblat (Haute-Vienne) et mort le à Limoges.

Louis Longequeue

Louis Longequeue en 1980
Fonctions
Député de la 3e circonscription de la Haute-Vienne
Gouvernement Ve République
Législature Ire, IIe, IIIe, IVe et Ve (Cinquième République)
Groupe politique SFIO
PS
Successeur Jacques Jouve (PCF)
Sénateur de la Haute-Vienne
Réélection 1986
Prédécesseur Georges Lamousse (PS)
Successeur Jean-Pierre Demerliat (PS)
Maire de Limoges
Prédécesseur Léon Betoulle (PSD)
Successeur Alain Rodet (PS)
Biographie
Nom de naissance Louis Jean André Longequeue
Date de naissance
Lieu de naissance Saint-Léonard-de-Noblat (Haute-Vienne)
Date de décès
Lieu de décès Limoges (Haute-Vienne)
Conjoint Marthe Rippe
Résidence Haute-Vienne

Homme clé de la vie politique limougeaude pendant trois décennies, il est principalement connu pour avoir été maire de Limoges de 1956 à 1990.

Biographie

Origines familiales

Louis Longequeue naît dans une famille d'instituteurs. Il a deux frères aînés. Son père, Pierre Longequeue, né en 1884 à Saint-Just-le-Martel[1], meurt au front de la Première Guerre mondiale. Sa mère, Marie Élodie Jeanne Charbonniaud (1883-1970), est originaire du village de Nieul[1]. Il effectue sa scolarité à l'école du Pont de Noblat, dans sa commune natale de Saint-Léonard-de-Noblat, puis poursuit ses études secondaires au lycée Gay-Lussac de Limoges. Il suit ses études de pharmacie à l'école de médecine de Limoges, puis à la faculté de Paris[2]. Il est appelé à l'armée en 1937[3].

Durant l'Occupation, il s'engage dans la Résistance. Il est membre du Comité médical de la Résistance de la Haute-Vienne[3].

Carrière professionnelle

Après sa démobilisation en 1940, Louis Longequeue s'installe comme pharmacien d'officine, dans le quartier de la Cité des Coutures[2]. Il dirige ensuite un laboratoire d'analyses médicales[3].

Carrière politique

Louis Longequeue adhère en 1932 aux Jeunesses socialistes, puis à la SFIO[2]. En 1944, il secrétaire du comité de Libération de Limoges, puis intègre la municipalité provisoire dirigée par le résistant communiste et libérateur de la ville Georges Guingouin[3].

Il devient le huitième adjoint de Léon Betoulle en 1947 ; il est alors chargé de l'instruction publique, et donc précisément de l'agrandissement du réseau scolaire, rendu nécessaire par le baby-boom. C'est le qu'il est élu maire de Limoges par 21 voix sans même avoir posé sa candidature. Il le restera jusqu'en 1990. Il fut aussi député de Haute-Vienne de 1958 à 1977, sénateur de 1977 à 1990 président du conseil régional du Limousin de 1981 à 1986.

À Limoges, une rue qui longe l'hôtel de ville porte son nom. Il entreprit dans la ville de grandes opérations de modernisation : il est notamment à l'origine de la création des réseaux d'eau avec la station de la Bastide, d'assainissement avec la station de traitement du bord de Vienne, d'éclairage public, ainsi que de l'université de Limoges, de la BFM, du CHRU, du lac d'Uzurat et de nombreux espaces verts, de l'aéroport, de la majorité des grands ensembles de logements sociaux (Beaubreuil, la Bastide, l'Aurence), du premier parking souterrain, de l'opéra-théâtre, du projet de technopole Ester, et du palais des sports de Beaublanc où évolue le Limoges CSP, situé dans le parc des sports de la ville de Limoges.

Ces grands travaux furent parfois critiqués[Par qui ?], comme les immeubles et les aménagements brutaux de la place de la République (destruction d'une partie des vestiges de l'ancienne abbaye Saint-Martial) ou du site de l'ancienne abbaye de La Règle près de la cathédrale Saint-Étienne. Cependant, devant l'émotion suscitée par ses destructions, il sut infléchir cette politique[réf. nécessaire], parfois sous la pression d'associations, et permit le sauvetage et la mise en valeur de certains sites et quartiers historiques (rue de la Boucherie, quartier du Temple, crypte Saint-Martial).

Détail des mandats et fonctions

Au Sénat

À l’Assemblée nationale

Conseil régional

Conseil général

  • 1951 — 1982 : conseiller général du canton de Limoges-Ouest puis de Limoges-Landouge.

Conseil municipal

  • 1944 — 1990 : maire de Limoges

Notes et références

  1. Pierre Vard, « Arbre généalogique de Louis Jean André Longequeue », sur Geneanet (consulté le ).
  2. Hommage à Louis Longequeue : brochure éditée par la ville de Limoges en 1991.
  3. Gilles Morin, « LONGEQUEUE Louis, Jean, André », sur Le Maitron (consulté le ).

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

  • Portail de Limoges
  • Portail de la politique française
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.