Louis Augustin Plicque

Louis Augustin Plicque, né le à Villenoy (Seine-et-Marne), mort le à Paris (11ème arrondissement), est un général de brigade du Premier Empire et Baron d'Empire.

Louis Augustin Plicque

Naissance
Villenoy (Seine-et-Marne)
Décès  49 ans)
Paris
Origine France
Arme Infanterie
Grade Général de brigade
Années de service 17931815
Distinctions Baron de l'Empire
Officier de la Légion d'honneur
Chevalier de Saint-Louis

États de service

Il entre en service le , comme sous-lieutenant au 2e bataillon de volontaires de Seine-et-Marne, il passe adjudant-major le suivant, et il fait les campagnes de l’an II et de l’an III à l’armée du Nord. Le , il est nommé lieutenant au 36e régiment d’infanterie de ligne, et il est promu capitaine le . Il sert de l’an IV à l’an V, à l’armée de Sambre-et-Meuse, et de l’an VI à l’an VIII à celle de l’Ouest.

Le , il rejoint l’état-major général, et il est affecté à l’armée d’Italie de l’an IX à l’an XIV, puis en 1806 il passe à l’armée de Naples et l’année suivante il rejoint le 6e corps de la Grande Armée. Il est fait chevalier de la Légion d’honneur le , puis chef de bataillon le suivant.

De 1808 à 1814, il fait partie de l’armée d’Espagne, puis de celle d’Aragon. Il est nommé adjudant commandant le , et il est élevé au grade d’officier de la Légion d’honneur le .

Lors de la première restauration, le roi Louis XVIII, le fait chevalier de Saint-Louis.

Il est promu général de brigade le , mais comme tous les officiers généraux promu pendant les Cent-Jours, il n’a pas été confirmé dans son grade.

Il meurt le à Paris (11ème).

Dotation

  • Le , donataire d’une rente de 4 000 francs sur les biens réservés en Hanovre.

Armoiries

Figure Nom du baron et blasonnement

Armes du baron Louis Augustin Plicque et de l'Empire, décret du , lettres patentes du , officier de la Légion d'honneur

Coupé au premier parti, à dextre d'argent à trois têtes de maures de sable, tortillées d'or, à sénestre des Barons tirés de l'armée, au deuxième d'azur à deux lions affrontés d'or soutenus d'un foudre du même - Livrées : les couleurs de l'écu.

Sources

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  • Portail de la Révolution française
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