Louis-Félix-Prosper Berton des Balbes de Crillon

Louis-Félix-Prosper Berton des Balbes de Crillon, marquis, né à Paris, paroisse Saint Sulpice, le , mort à Paris 8è le [1], est un militaire et homme politique français.

Biographie

il est l'un des fils de François Félix Dorothée Berton des Balbes de Crillon, alors comte de Crillon, et de son épouse, Charlotte Carbon.

Il entre dans l'armée en 1809, comme sous-lieutenant au 2ème régiment de chasseurs à cheval. il fait les campagnes de 1810 et 1811 comme lieutenant au 7ème régiment de chasseurs. En 1812, il est blessé à Polock (actuelle Biélorussie). Il est ensuite aide de camp du maréchal Oudinot et devient en février 1813, capitaine d'état-major. Il est blessé à la Bataille de Leipzig.

La première Restauration, en 1814, le fait sous-lieutenant des chevau-légers de la Maison du Roi, puis colonel du régiment des chasseurs de l'Oise et maréchal de camp. En 1818, il est admis à la retraite avec le grade de général de brigade[2].

Mariage et descendance

Il épouse en 1810 Caroline Louise d'Herbouville (Saint Jean du Cardonnay, 22 avril 1789 - Paris 8è le 2 juin 1863), fille de Charles Joseph Fortuné d'Herbouville, marquis d'Herbouville, pair de France, et de Marie Louise Victoire Le Bascle d'Argenteuil. De ce mariage, sont issues deux filles :

Pair de France

Il est admis à siéger à la Chambre des pairs en 1829, au siège de son beau-père, décédé. Il siège à la Chambre des pairs avec son frère aîné, Félix de Berton des Balbes de Crillon.

Tous deux se rallient à Louis-Philippe en 1830 et continuent à siéger à la chambre des pairs jusqu'à la Révolution de 1848.

Il meurt en son hôtel de Crillon, ainsi que son épouse.

Distinctions

Liens internes

Sources

Références

  1. « Acte de décès n° 375, dressé le 5 mars 1869 à la mairie du huitième arrondissement de Paris », sur Paris Archives (consulté le )
  2. « Prosper des Balbes de Berton, comte de Crillon », sur Sénat (consulté le )
  3. Vicomte Albert Réverend, « Titres anoblissements et pairies de la Restauration, tome 1, pages 210-213 », sur Gallica (consulté le )
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