Louis-Antoine Pirot

Louis-Antoine Pirot (Dijon, -Trois-Épis, ), est un officier de marine français.

Pour les articles homonymes, voir Pirot (homonymie).

 Louis-Antoine Pirot
Naissance
Dijon
Décès  68 ans)
Trois-Épis
Origine Français
Allégeance France
Arme  Marine nationale
Grade Vice-amiral
Années de service 1891 – 1932
Commandement Spahi (en)
Bretagne
3e division légère
1re escadre légère
2e escadre
1re escadre
Conflits Révolte des Boxers
Première Guerre mondiale
Distinctions Grand officier de la Légion d'honneur
Croix de guerre
Autres fonctions Préfet maritime de Brest
Préfet maritime de Toulon

Biographie

Il entre à l'École navale en et en sort aspirant de 1re classe en . Il sert alors sur la Naïade en escadre de l'Atlantique puis comme aspirant de majorité en escadre du Nord sur le Suffren. Promu enseigne de vaisseau (), il est envoyé à Brest comme adjoint au commandant des torpilleurs en essais puis sert sur le transport Nive en Extrême-Orient. Il passe ensuite en escadre du Nord sur le contre-torpilleur Cassini (1896) et embarque en 1897 sur le vaisseau-école des torpilles Algésiras dont il sort breveté torpilleur pour servir sur le cuirassé Carnot en escadre de Méditerranée en tant que second du service torpilles.

Lieutenant de vaisseau (), commandant des torpilleurs en réserve à la défense mobile de Brest, il prend part sur le Friant (fi), en 1900, à la campagne de Chine. Passé sur la Dévastation (1901), il commande un torpilleur à la défense mobile de Brest puis sert comme officier de manœuvre et secrétaire archiviste de l’École des marins torpilleurs sur le Magenta (1903).

Second du Léger à la division navale d'Algérie (1907), il commande à Oran un petit torpilleur numéroté puis, en 1909, un groupe des torpilleurs 274-328. Élève de l'École supérieure de Marine (1910), il en sort breveté et est envoyé comme officier de manœuvre sur le cuirassé Saint-Louis en escadre de Méditerranée. Il obtient alors un témoignage de satisfaction pour son efficacité lors de la catastrophe du cuirassé Liberté en rade de Toulon le .

Officier de manœuvre du Bouvet (1912), commandant du contre-torpilleur Spahi (en) en armée navale (1913), il sert comme officier d'ordonnance du ministre de la Marine en 1914. Sous-chef de cabinet (1915), capitaine de frégate (), il devient chef d'état-major de la division des bases d'Orient en 1916 et mérite en juillet un témoignage de satisfaction pour les services exceptionnels qu'il a rendus lors de l'évacuation de l'armée serbe. Cité à l'ordre de l'armée () pour l'efficacité de son action dans le transport et le ravitaillement de l'armée d'Orient, il est choisi par l'amiral Salaün, en 1918, comme directeur du Service des patrouilles maritimes à la Direction générale de la guerre sous-marine puis passe en fin d'année chef de la section marine au sous-secrétariat d’État aux Stocks de guerre.

Promu capitaine de vaisseau en , il commande l'année suivante le cuirassé Bretagne comme capitaine de pavillon de Salaün en escadre de Méditerranée. Auditeur au Centre des hautes études navales (), nommé contre-amiral (décembre), il devient chef adjoint puis chef du cabinet militaire du ministre avant de prendre les commandes à Toulon de la 3e division légère puis de la 1re escadre légère (1926) et de la 2e escadre en 1927.

En , il commande la 1re escadre et est promu vice-amiral en novembre ainsi que préfet maritime de Brest. Transféré dans les mêmes fonctions à Toulon en , il prend sa retraite en .

Astronome réputé, on lui doit une étude sur l'éclipse de Soleil du et un article dans le Journal de l'Observatoire : Observations d'occultations d'étoiles par la Lune à Toulon (Observatoire de la Marine) (J.O., 16, 90, 1933). Après son passage en deuxième section, il entre au Conseil de l'observatoire de Paris () et au Bureau des longitudes - il était depuis 1922 membre de l'Union astronomique internationale[1].

Récompenses et distinctions

  • Chevalier (), Officier (), Commandeur () puis Grand officier de la Légion d'honneur ().
  • Officier d'académie (1914).
  • Croix de guerre (1917).

Bibliographie

  • Étienne Taillemite, Dictionnaire des marins français, Paris, Tallandier, coll. « Dictionnaires », , 537 p. [détail de l’édition] (ISBN 978-2847340082), p. 422-423

Notes et références

  1. Philippe Verron, Dictionnaire des Astronomes Français 1850-1950, www.obs-hp.fr/dictionnaire/ Lire en ligne

Liens externes

  • Portail du monde maritime
  • Armée et histoire militaire françaises
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.