Losse
Losse est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département des Landes (région Nouvelle-Aquitaine).
Losse | |||||
![]() L'église Saint-Georges. | |||||
Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Landes | ||||
Arrondissement | Mont-de-Marsan | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Landes d'Armagnac | ||||
Maire Mandat |
Bruno Lacoste 2020-2026 |
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Code postal | 40240 | ||||
Code commune | 40158 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
276 hab. (2018 ![]() |
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Densité | 2,7 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 06′ 36″ nord, 0° 06′ 06″ ouest | ||||
Altitude | Min. 95 m Max. 157 m |
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Superficie | 102,69 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Haute Lande Armagnac | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Géolocalisation sur la carte : Landes
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Géographie
Localisation
Cette commune est située en Armagnac sur les routes (route nationale 656 et route nationale 524) entre Cazaubon et Bazas et sur l'itinéraire à Grand Gabarit. Elle est limitrophe du département de Lot-et-Garonne.
Sa superficie est presque aussi importante que celle de Paris.
Communes limitrophes
Hameaux et lieux-dits
Elle comprend plusieurs quartiers isolés comme ceux d'Estampon et de Lussolle.
Hydrographie
L'Estampon, affluent droit de la Douze, traverse les terres de la commune. Ses affluents (rive droite), le Bergonce et le Chatéou, prennent leur source sur la commune.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[4]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Roquefort », sur la commune de Roquefort, mise en service en 1988[8]et qui se trouve à 19 km à vol d'oiseau[9],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13,5 °C et la hauteur de précipitations de 921,8 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Mont-de-Marsan », sur la commune de Mont-de-Marsan, mise en service en 1945 et à 40 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 13,1 °C pour la période 1971-2000[12], à 13,5 °C pour 1981-2010[13], puis à 13,9 °C pour 1991-2020[14].
Urbanisme
Typologie
Losse est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[15],[16],[17]. La commune est en outre hors attraction des villes[18],[19].
Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (84,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (87,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (52,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (32,2 %), terres arables (10,1 %), zones agricoles hétérogènes (2,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,8 %), zones humides intérieures (0,3 %)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Histoire
Étymologie
Traditionnellement, le nom de Losse vient du latin « Laossa » qui signifie « lieu humide », tradition compatible avec le fait que Losse a pris le nom du cours d'eau la Losse qui coule non loin, et qui est un hydronyme extrêmement répandu sous des formes Osse, Ousse, Oursoô et même Ossau, sans compté Losa, l'ancien nom de la Gourgue, de Sanguinet.
Son évolution au cours des siècles est la suivante : « Loza » en 1197, « Lossa » en 1274 et « Laossa » au XVe siècle.
Faits historiques
En 1491, Antoine de Losse, qui donna son nom au château puis à la commune, accompagna Alain d’Albret dans son expédition en Bretagne[21],[22].
Le vicomte de Juliac[23], cherchant querelle avec le seigneur de Losse, lui tira dessus le , et reçu en légitime défense de celui-ci une balle mortelle. Par décision de justice, le seigneur de Losse fut condamné à l’exil et ses châteaux rasés, dont celui de Goallard près de Losse et de Cazaubon. Il s’agissait de Gérard de Mibielle, dernier seigneur de Losse[24],[25].
Politique et administration
Liste des maires
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[29].
En 2018, la commune comptait 276 habitants[Note 5], en augmentation de 2,6 % par rapport à 2013 (Landes : +3,31 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Lieux et monuments
- Église Notre-Dame de Losse.
- Église Saint-Georges de Lussolle.
- Église Saint-Martin d'Estampon (XIIe siècle, inscrite aux Monuments historiques)

Centrale solaire
EDF énergies nouvelles a inauguré sur le territoire de la commune en la première tranche de la centrale photovoltaïque de Losse qui affiche au total environ 70 mégawatts[32]. À la fin du 3e trimestre 2011, après l'achèvement de trois tranches supplémentaires, la centrale (qui occupe au total 314 hectares au sol) comporte presque un million de panneaux[33], couvrant 300 hectares de panneaux. Aussi est-elle, au moment de sa mise en service, une des plus grandes centrales solaires au monde[32], devant celle de Moura au Portugal.
La communauté de communes du Gabardan dont fait partie Losse reboisera une superficie équivalente sur des espaces défrichés du canton.
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- Carte IGN sous Géoportail
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Roquefort - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Losse et Roquefort », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Roquefort - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Losse et Mont-de-Marsan », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Mont-de-Marsan - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Mont-de-Marsan - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Mont-de-Marsan - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- « Page Histoire sur le site de la mairie », sur losse.fr (consulté le ).
- « Fiche sur Losse », sur visites.aquitaine.fr (consulté le ).
- « Fiche généalogique du vicomte de Juliac, Joseph-Marie de Pujolé », Notes en bas de fiche, sur geneanet.org (consulté le ).
- P. H. Dorgan, « Histoire politique religieuse et littéraire des Landes depuis les temps les plus anciens jusqu'à nos jours », p. 383, sur books.google.fr, (consulté le ).
- « Fiche généalogique de Gérard de Mibielle », note en bas de fiche, sur geneanet.org (consulté le ).
- Serge Jourdan, fut l'un des plus jeunes maire de France et succéda à son père Raphael Jourdan, dont une salle de fête du village porte son nom
- http://operations.evenement.lemonde.fr/aquitaine-limousin-poitou-charentes/landes,40/losse,40158/
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- Frank Niedercorn, Les Landes inaugurent la plus grande centrale solaire au monde, Les Échos, p. 14, 12 juillet 2010.
- La centrale solaire des Landes en service complet, sur Europe1.fr, 6 octobre 2011. Consulté le 4 juillet 2012.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressource relative à la géographie :
- Ressource relative aux organisations :
- « Communauté de communes du Gabardan »(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)
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