Lopinavir/ritonavir

L'association lopinavir/ritonavir (LPV/r), distribuée principalement sous les marques Aluvia et Kaletra, est une combinaison fixe d'un inhibiteur de protéase, le lopinavir, avec une faible dose de ritonavir, utilisée contre le virus de l'immunodéficience humaine (VIH)[2]. Dans ce dosage, le ritonavir, qui est également un antirétroviral, agit davantage comme inhibiteur de cytochrome P450 3A (CYP3A (en)) afin d'accroître la concentration sérique en lopinavir.

Lopinavir/ritonavir
Structure du lopinavir (en haut) et du ritonavir (en bas)
Identification
Nom systématique (2S)-N-[(2S,4S,5S)-5-[[2-(2,6-diméthylphénoxy)acétyl]amino]-4-hydroxy-1,6-diphénylhexan-2-yl]-3-méthyl-2-(2-oxo-1,3-diazinan-1-yl)butanamide + N-[(2S,3S,5S)-3-hydroxy-5-[[(2S)-3-méthyl-2-[[méthyl-[(2-propan-2-yl-1,3-thiazol-4-yl)méthyl]carbamoyl]amino]butanoyl]amino]-1,6-diphénylhexan-2-yl]carbamate de 1,3-thiazol-5-ylméthyle
Synonymes

Aluvia, Kaletra, Lopimune

No CAS 369372-47-4
Code ATC J05AR10
PubChem 11979606
ChEBI 145924
SMILES
InChI
Propriétés chimiques
Formule C74H96N10O10S2
Masse molaire[1] 1 349,745 ± 0,081 g/mol
C 65,85 %, H 7,17 %, N 10,38 %, O 11,85 %, S 4,75 %,

Unités du SI et CNTP, sauf indication contraire.

Cette association est souvent utilisée avec d'autres antirétroviraux, sous forme de comprimés, de gélules ou de solutions buvables. Elle présente une série d'effets indésirables, certains relativement bénins, tels que diarrhées, vomissements, fatigue, céphalées et myalgies, mais d'autres plus graves, notamment pancréatite, troubles hépatiques et hyperglycémie[3].

La combinaison lopinavir/ritonavir est également étudiée du point de ses effets sur les coronavirus à la suite de l'épidémie de SRAS qui a sévi en Asie de l'Est et du Sud-Est au début des années 2000[4], puis lors de celle de maladie à coronavirus 2019[5].

Notes et références

  1. Masse molaire calculée d’après « Atomic weights of the elements 2007 », sur www.chem.qmul.ac.uk.
  2. « KALETRA », sur https://www.vidal.fr, Le Vidal en ligne, (consulté le ).
  3. (en) « Lopinavir and Ritonavir », sur https://www.drugs.com/, Drugs.com (en) (consulté le ).
  4. (en) C. M. Chu, V. C. C. Cheng, I. F. N. Hung, M. M. L. Wong, K. H. Chan, K. S. Chan, R. Y. T. Kao, L. L. M. Poon, C. L. P. Wong, Y. Guan, J. S. M. Peiris et K. Y. Yuen, pour le compte du HKU/UCH SARS Study Group, « Role of lopinavir/ritonavir in the treatment of SARS: initial virological and clinical findings », Thorax, vol. 59, no 3, , p. 252-256 (PMID 14985565, PMCID 1746980, DOI 10.1136/thorax.2003.012658, lire en ligne)
  5. (en) Catharine I. Paules, Hilary D. Marston et Anthony S. Fauci, « Coronavirus Infections—More Than Just the Common Cold », JAMA, vol. 323, no 8, , p. 707-708 (PMID 31971553, DOI 10.1001/jama.2020.0757, lire en ligne)
  • Portail de la biochimie
  • Portail de la pharmacie
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.