Longevelle-sur-Doubs

Longevelle-sur-Doubs est une commune française située dans le département du Doubs en région Bourgogne-Franche-Comté.

Longevelle-sur-Doubs

La mairie

Héraldique
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Doubs
Arrondissement Montbéliard
Intercommunalité CA Pays de Montbéliard Agglomération
Maire
Mandat
Pierre-Aimé Girardot
2020-2026
Code postal 25260
Code commune 25345
Démographie
Population
municipale
675 hab. (2018 )
Densité 81 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 27′ 12″ nord, 6° 39′ 07″ est
Altitude Min. 295 m
Max. 432 m
Superficie 8,31 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Montbéliard
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Bavans
Législatives 3e circonscription du Doubs
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Longevelle-sur-Doubs
Géolocalisation sur la carte : Doubs
Longevelle-sur-Doubs
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Longevelle-sur-Doubs
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Longevelle-sur-Doubs
Liens
Site web http://www.longevelle-sur-doubs.fr/

    Ses habitants sont nommés les Longevellois et Longevelloises.

    Géographie

    Description

    Le village vu du pont.

    Longevelle-sur-Doubs est un village périurbain de la vallée du Doubs situé à 13 km au sud-ouest de Montbéliard, 53 km au nord-est de Besançon et 72 km à l'ouest de Bâle, à 25 km de la frontière franco-suisse.

    Communes limitrophes

    Hydrographie

    Le territoire communal est limité au sud par le Doubs (rivière), un sous-affluent du Rhône par la Saône.

    Urbanisme

    Typologie

    Longevelle-sur-Doubs est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montbéliard, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 137 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (52 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (52 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (52 %), prairies (18,9 %), zones agricoles hétérogènes (17,1 %), zones urbanisées (5,7 %), terres arables (3,4 %), eaux continentales[Note 3] (3 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Toponymie

    Longevilla en 1134 ; Longeveule en 1413 ; Longeville-sur-Doubs depuis 1943[8].

    En patois : Londgevelle.

    A l'époque gallo-romaine : Longavilla (grande maison).

    Le sobriquet des habitants en patois étaient: Lai Berbis nars (les brebis noires). Tous les villages du pays de Montbéliard avaient des surnoms sarcastiques.

    Histoire

    Le site de Longevelle est occupé depuis la période préhistorique où des trouvailles archéologiques jalonnent ces établissements. À la suite de travaux routiers effectués en 1972-1973, des découvertes datant du Paléolithique et Épipaléolithique ont été trouvées sur les sites de la Roche aux Gours.

    Les découvertes les plus exceptionnelles ont été faites en 1827 lorsqu'un paysan qui labourait en face du moulin découvrit des fragments de maçonnerie et une fouille révéla une superbe mosaïque géométrique à décors blanc, noir et rouge de rosaces sur 4,75 m x 9,11 m[9]. Des fragments furent déposés au musée de Besançon. D'autres vestiges ont été découverts au lieu-dit Les Bussières lors de travaux d'élargissement de voirie[10]

    Parmi les trouvailles, il faut ajouter une base de colonne d'ordre toscan et une monnaie à l'effigie de Jules César, ce qui confirme l'existence d'une villa gallo-romaine du Ier siècle. De plus, des sépultures burgondes ont été découvertes vers 1880.

    À ses origines, Longevelle faisait partie du comté de Montbéliard mais en 1282, le village entre sous la formation de la seigneurie du Châtelot sous la suzeraineté des sires de Neufchâtel en Bourgogne (aujourd'hui Neuchâtel-Urtière). Cette situation dure jusqu'en 1789 mais avec des seigneurs différents : les Neufchâtel, les Furstemberg et les Ortembourg.

    Durant cette période, plusieurs actes mentionnent une famille noble de Longevelle : Humbert de Longevelle. La famille de Longevelle disparait vers le milieu du XIVe siècle. Elle portait les armoiries "de gueules à une bande d'or au premier canton d'un point d'échiquier".

    Comme les autres villages du comté de Montbéliard, les habitants de Longevelle ont eu beaucoup à souffrir des guerres, des meurtres, de la famine et épidémies dans les XIVe et XVe siècles.

    Longevelle pendant la guerre de Trente Ans est dévasté tour à tour par les troupes lorraines et autrichiennes entre 1633 et 1637. À la guerre se joignirent la peste et la famine. La population, comme ailleurs, fut pratiquement anéantie et les terres sans cultures.

    Le prince de Montbéliard-Wurtemberg, en sa qualité de seigneur du Châtelot, pert tous ses droits seigneuriaux en 1789 au début de la Révolution française. La seigneurie est supprimée en 1790 par suite des nouvelles divisions du territoire français, départements et cantons. La commune de Longevelle intègre le canton d'Onans (district de Baume-les-Dames) et le département du Doubs puis passe dans le canton de L'Isle-sur-le-Doubs par arrêté du 19/10/1801.

    La Guerre franco-prussienne de 1870 est encore fatale au village de Longevelle qui est réquisitionné pour la bataille entre les soldats français et allemands.

    Enfin, pendant la Seconde Guerre mondiale, en , Longevelle se trouve pratiquement deux mois sur le front. Le à 11h20, les troupes du 5e Régiment de Tirailleurs Marocains et la 2e Division d'Infanterie Coloniale, en compagnie du régiment du Lomont (F.F.I), lancent l'attaque contre les soldats allemands retranchés au cimetière dans le Bois du Chânois.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2001 2008 Jean-Paul Charrier   Conseiller général de L'Isle-sur-le-Doubs (1994 → 2001)
    mars 2008 En cours
    (au 9 décembre 2014)
    Pierre-Aimé Girardot DVD Cadre
    Vice-président de la CA Pays de Montbéliard Agglomération (2020 → )
    Réélu pour le mandat 2020-2026[11]

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[13].

    En 2018, la commune comptait 675 habitants[Note 4], en diminution de 0,59 % par rapport à 2013 (Doubs : +1,53 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    320317329372369370399433442
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    407446441407395387352372368
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    362341322291305334323318408
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    412448493493657604628632635
    2013 2018 - - - - - - -
    679675-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee à partir de 2006[15].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Église protestante luthérienne de Longevelle-sur-Doubs
    • Anciennes fontaines
    • Anciens linteaux de portes et fenêtres gravés

    Héraldique

    Description: De gueules à bande d'or et au canton d'azur.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Jean Courtieu, Dictionnaire des communes du département du Doubs, t. 4, Besançon, Cêtre, .
    9. H. Stern, Recueil général des mosaïques de la Gaule, I, 3, 1963, no 316-317.
    10. J.-P. Morel, « Circonscription de Franche-Comté », Gallia, t. 32, no 2, , p. 401-426, notamment 407 (ISSN 2109-9588, lire en ligne, consulté le ), sur Persée.
    11. « Un 3e  mandat pour Pierre Aimé Girardot », L'Est Républicain, 24 mai 2020 mis à jour le 02 juin 2020 (lire en ligne, consulté le ).
    12. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    13. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    14. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    15. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
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