Lili Drop
Biographie
Lili Drop est formé en 1978 par Olivier Caudron (Olive) qui, peu de temps auparavant, a accompagné la naissance de Téléphone avec Jean-Louis Aubert avec qui il partit en voyage aux Etats Unis et à qui, plus tard, il inspirera la chanson Alter ego. Guitariste au sein du groupe rock Diesel, plume et goudron, il en est évincé car jugé trop électron libre... Le groupe se compose de trois membres : Olive, dit aussi Mao, auteur-compositeur-interprète, Violaine (Sylvie Méoule), batteuse et Kôrin (Körin Ternovtzeff), bassiste (future Enzo Enzo). Le premier titre, Sur ma mob, sort en 1979 et reste le plus connu du groupe. Hymne à la jeunesse et à la liberté, il est très diffusé en radio. Mais, mal distribué chez les disquaires, le 45 tours ne se vend pas à plus de 35 000 exemplaires.
Le groupe cesse d'exister après le Printemps de Bourges 1983. Sans Violaine ni Körin, il se reforme le temps de deux concerts à Paris, en 1988[2] et en 2005[3] quelques mois avant le décès d'Olive.
Soutenu par une partie de la profession, Richard Kolinka cherche à faire rééditer les albums en CD dans les années 2000, avant que le chanteur Olive ne décède en janvier 2006.
Malgré le réel talent musical d'Olive, Lili Drop reste une aventure avortée, du fait de la faible promotion commerciale du groupe par la maison de disques et de l'héroïnomanie d'Olive[4].
Discographie
1981 : Agent secret (45 tours) (Arabella) |
1982 : Tartine breakfast (45 tours) (Arabella) |
Notes et références
- « Lili Drop, cela signifie moi, Olive, plus une sonorité féminine, plus un côté vedette drôle, plus poudre en verlan. Quelque chose d'ambigu et peut-être dangereux. » — Olive, en 1980
- « La nuit du rock » à la maison de la Mutualité
- Au Point Éphémère, le 15 juin 2005 (Lovliv reload Lili Drop) – Avec France Cartigny à la batterie, Vyriane Say à la basse et Christian Brun à la guitare
- « [...] Je me défonçais tout le temps, je sortais tous les soirs, j’avais pas de problèmes d’argent, alors je me suis retrouvé un peu seul, rock star mal aimée, jalousé, incompris, ce que j’ai cherché certainement, et là, ça a été la goutte qui fait déborder le vase, je suis arrivé deux heures en retard, on se donnait rendez-vous à Châtelet pour partir en voiture ensemble, j'étais pas à l'heure, je suis arrivé complètement défoncé. [...] » — Olive, interviewé par Jean-François Jacq en juin 2005 (voir archive)
Bibliographie
- Jean-François Jacq (préf. Philippe Manœuvre, ill. Jean-Guy Orlandini), Le soleil noir du rock français : Olivier Caudron, de Lili Drop à Olive, Orléans, L'Écarlate, , 204 p. (ISBN 978-2-336-00085-5, notice BnF no FRBNF42779941, présentation en ligne)
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